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Napoléon
146 abonnés
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1,0
Publiée le 8 octobre 2016
Un film sans doute extrêmement vieillissant avec une histoire que tout le monde maintenant et qui ne surprend plus du tout. En plus la réalisation est en générale vraiment mauvaise même si certes le film date de 1962.
Je vous parle d'un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaîtreuuu... Pourtant, le film doit pas être en soi si mauvais car mon fils, 100 % certifié génération wii, s'est bien marré, plus que moi en tout cas. Pour les adultes d'aujourd'hui, ça permet de voir la France à travers certaines images devenues images d'épinal.
Mais quelle petite merveille d'Yves Robert ! Ce métrage traverse les âges en créant irrémédiablement un sentiment nostalgique d'une époque que l'on a pour la plupart même pas connue. Une comédie avec des gamins, pour des gamins, mais qui finalement réunit toute la famille autour des aventures irrésistibles de deux bandes de gosses rivales qui se livrent une guerre sandd as merci dans les années 60. Cents d'une fraîcheur et d'un entrain incommensurables et Dieu que les gosses sont bien dirigés. Sur une intrigue d'une simplicité enfantine, M. Robert nous transporte dans un monde qui n'est plus mais que l'on rêverait de connaître ou d'avoir connu. Ce film a bercé mon enfance et continu de bercer ma vie d'adulte de temps à autre, réveillant mon âme d'enfant lorsque cela est nécessaire. Intemporel et d'une mignonerie sans borne.
Certes les dialogues sont savoureux et le ton républicain digne de louanges mais le traitement n'est pas à la hauteur.Peu de rebondissements,un rythme qui se ralentit vers le milieu du film.Un peu divertissant mais vite oublié
Quel film culte du cinema francais! Des jeunes acteurs tous a la heuteur pour un moment de rire et d'emotion unique.60 ans apres, le charme reste intact.
Seconde adaptation du roman de Louis Pergaud (après La Guerre des gosses de Jacques Daroy et Eugène Deslaw en 1936), ce classique de la comédie pose un regard plein de tendresse sur la jeunesse des campagnes françaises des années 60 (même si le roman a été écrit en 1912). Malgré quelques aspects sombres (notamment sur la violence envers les enfants encore fréquente à cette époque), le film d’Yves Robert est souvent drôle et possède des moments et des répliques qui restent inscrits dans le cinéma français (la bataille en tenue d’Adam, le célèbre "Ah bah,si j’aurais su, j’aurais pas venu"…). Un bon moment, servi par de jeunes comédiens pleins de fraicheur (dont le plus marquant est évidemment Martin Lartigue dans le rôle du Petit Gibus) et des visages plus connus qui interprètent les pères (Jean Richard, Michel Galabru et Pierre Tchernia), qui reste toujours très plaisant à voir plus de 60 ans après sa réalisation.
Les vacances se terminent et ses cours des choses reprennent son droit de voir la rentrée des classes, commençons par la liste des présents absents, du maître d’école instituteur à la poigne en paille de fer, la bataille des boutons annoncent les hostilités gamineries. Les boy-scouts colonies sont sponsorisées par les francs-camarades, à vos cartables, craies, équerres, crayons, règles irrespectueuses aux balançoires, ce sera une sympathique réalisation, la révélation d’un paysage nature en noir et blanc mise en scène, douce terre de mon enfance......voilà se dévoile ce chef-d’œuvre régal.
C’est rigolo chez les pommes de terre cueillies et cuites de façon rustique, aux petites santés dédiées campagnardes provinciales, allez-y sur la dose accompagnée les repas goûters camarades de classe qui ne manquent pas de pot pour sonner les cloches. Y’a des clichés à prendre pour les touristes en 1962, béret sous les bras baguettes achetées à la boulangerie, chez l’épicier, du beurre et de la confiture, pour corser la consistance des plats, fromage et pâté de campagne jambon foie dégustation succulente.
Cette petite guéguerre infantile contraignante en a besoin dans ce scénario lu, vu et corrigé, une note copie ramassée contrôle, c’est mérité ces leçons devoirs accomplies 10/10.
Toujours ce côté bon enfants campagnard d'Yves Robert, sympa et drôle avec une bande de jeune comédien en herbe déchaînés et des répliques cinglantes et cultes, doublé d'une franche camaraderie, patriotique. Avec la participation de Michel Galabru, Pierre Trabaud et Pierre Tchernia. Un vraie bole d'air frais. En fanfare, soldats !
Cette vision de l'enfance reste aujourd'hui efficace par son charme vieillot et des répliques cultes. Les personnages sont attachants et, malgré un contexte qui n'est plus d'actualité, l'identification fonctionne.
Avant de se jeter sur les récentes adaptations de ce titre (deux la même semaine, on peut faire fort quand on manque d'idées...), tout le monde devrait revoir le chef d'oeuvre d'Yves Robert, magnifiquement tourné et interprété par toutes ces bouilles enfantines ! (une enfance pas si douce que ça d'ailleurs, on n'est pas loin de scènes de violence dignes de Sa majesté des Mouches). C'est rythmé, drôle. On surpasse rarement un original, messieurs les réalisateurs.
Bien sûr, le film d'Yves Robert, aussi convaincant et fidèle soit-il, ne saurait dépasser nos sensations et souvenirs de lecture. Mais son adaptation du livre de Louis Pergaud est très honorable, tout autant parce qu'elle en reflète parfaitement l'esprit que parce qu'elle reproduit avec justesse les moeurs de la campagne. L'histoire entre les Longeverne et les Velrans, c'est un peu l'histoire de toujours de l'enfance dans les villages. Le charme du film repose beaucoup sur l'utilisation et la direction impeccables des jeunes interprètes. Parmi eux, le petit Martin Lartigue compose un mémotrable Petit Gibus. Yves Robert restitue fort bien l'imaginaire, l'espièglerie et les jeux de l'enfance, en dépit que, par moments, les affrontements guerriers entre jeunes rivaux de Longeverne et Velrans semblent un peu répétitifs. Surtout, la dernière partie du film est sans doute moins réussie, plus convenue, même si elle procède d'une attitude sincère et généreuse. Modifiant le récit de Pergaud et le ton même de sa comédie, Yves Robert évoque, à travers le personnage de Lebrac, adolescent rebelle et mal-aimé, un aspect plus amer de l'enfance. Le film reste néamoins une comédie attachante et facétieuse.
La guerre des boutons d’Yves Robert a très bien vieilli et sa ressortie arriver à point nommé pour faire tout le monde d’accord. Rien de mieux que de se plonger en 1961 et d’oublier la stupide guéguerre commerciale que se livrent les deux films récemment adaptés de l’œuvre de Pergaud. Avec authenticité, plus de sincérité, moins de moyen, La guerre des boutons d’Yves Robert nous berce et nous touche.
C’est un petit peu la magie du cinéma d’Yves Robert, c’est classique, c’est limite ringard, mais c’est tellement tendre que j’ai du mal à lui en vouloir. La guerre des boutons n’est pas un film que je regarderais régulièrement, mais je pourrais retomber dessus sans bouder ni m’ennuyer. C’est déjà là en soi une belle qualité.