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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le scénario : un homme qui pleurniche, des vues d'une voiture, un fellatio en conclusion ... Dialogue et histoire zéros. Etonnant qu'un film aussi amateur et vulgaire puisse être diffusé dans un cinéma. Une honte.
Hué à Cannes, The Brown Bunny mérite qu'on s'y intéresse. La première heure et demi a vu la salle Lumière se vider de près de la moitié des spectateurs, ne pouvant supporter plus longtemps le narcissisme de Gallo. Le réalisateur se met en scène en train de consuire de la Côte Est à la Côte Ouest, lors d'interminables plans de routes qui défilent. Si l'ensemble est effectivement un peu long, il réserve des plans magnifiques. Mais cette attente déroutante est nécessaire pour que la fin prenne tout son sens et marque durablement le spectateur. Au-delà de la provocation, Vincent Gallo parle du sentiment de manque avec une force rarement égalée. Il se livre corps et âme, abandonnant toute pudeur, pour l'une des scènes les plus marquantes de ces dernières années, dont l'intensité est réhaussée par l'attachement atavique au personnage développé sur 90 mn. Un objet étrange mais touchant.
Comtemplation pour certain, ennui pour d'autre... Il n'en demeure pas moin que le film intrigue. Il intrigue par une réalisation à l'opposée de celle de Buffalo'66. Les cadres son "décadrés", "mou" (mise au point volontairement approximative), l'ambiance est underground, brut, en outre trés road-movie façon documentaire! Ce choix est artistique donc contesqtable selon les gouts et les ressentis. L'omniprésence de Gallo à l'écran nous hypnotise, ses brèves rencontres disons le, sur-réalistes, nous intriguent. La figure errante d'un être humain, perdu dans ses émotions, à la recherche de la personne qui le raccroche à la vie. Puis le climax, ce moment ou l'empathie ressenti pour Bud s'évapore en quelques secondes...pour revenir malgré nous : Là est le talent de Vincent Gallo, nous faire aimer et détester une entité, une entité qui n'est qu'un copie améliorée de notre personne...un condencé d'erreurs et de réussites, de regrets et de pardons...une psychanalyse pure et touchante.
A travers le chaos de nos temps, il est parfois des âmes clairvoyantes. Au travers du purin cinématographique qui chaque jour, nous est déversé, il est des cinéastes qui ne désespèrent pas, qui croient en la puissance d'une sensibilité, même si celle-là est fragile, prête en tout instant à s'évanouir. Vincent Gallo est de ceux-là. Si vous êtes lassés d'avaler les âpres liquides de cinéastes fades et peureux, soumis au cours des images de consommations dominantes, goutez de ce nectar; " Brown Bunny ": goutez de ces séquences qui s'étirent comme pour mieux résister, mieux insufler une poésie que ceux qui aiment les images mortes ne manqueront pas de rejeter, pour sûr.Ils rejèteront ce miroir que leur tend Gallo, criant à une prétention égocentrique quand il ne s'agit pour lui que d'ouvrir les portes de leurs pauvres prisons! Ils crieront, pour sûr qu'ils crieront et seront même fiers de couvrir de leurs vociférations les chuchottements de "Brown Bunny".
Il ne se passe rien ,ou presque, dans ce film dépressif et déprimant, jusqu'à la scène où le fantôme de la femme aimée et perdue (Chloé Sévigny) revient hanter le héros (Vincent Gallo): là, enfin, nous comprenons les raisons du comportement du personnage. Mais jusque-là, quel ennui!! Les routes américaines n'ayant rien de plus que les autres, il est mortellement ennuyeux de les parcourir ainsi, et voilà bien de la pellicule utilisée à mauvais escient!
OK, l'idée de la fin était intéressante. Mais non, ça ne justifie pas le reste de ce film qui est plombant d'ennui. On pouvais montrer le personnage perdu et errer sans nous infliger une dizaine de scènes de route qui défile pendant 2 minutes à chaque fois. C'est limite se foutre de la gueule du monde. Il faut faire un minimum son film pour un public, pas pour soi-même, Gallo. De ma vie, je ne me suis jamais endormi au cinéma, mais là, c'était limite...
Plus d'un siècle de cinéma pour en arriver là... Un mec pas du tout prétentieux comme Vincent Gallo qui se filme avec son camescope pendant 1h30 de cadrages vides dans le meilleur des cas (la route, la route, la route) mais aussi foireux. Ah! c'est que Vincent Gallo est un vrai artiste, il peut être à l'image pendant 1h30 presque sans dialogue et ça suffit pour remplir un film, pour ressentir cette émotion, ce désarroi qui touche ce personnage vraiment très intéressant au plus profond de son coeur.
Pour rester objectif: - The Brown Bunny est filmé avec un manque total de conscience professionnelle. Appelez ça de l'art trash ou transgressif, pour moi c'est du foutage de gueule et de l'irresponsabilité totale - A la limite je veux bien comprendre ça dans une démarche expérimentale genre plans fixes d'Andy Warhol mais à ce moment là faut pas avoir la prétention de demander à un spectateur de regarder ça de bout en bout - Il y a un peu d'émotion au milieu, mais comme par hasard c'est lors des rares moments où notre discret très zéro croise la route de femmes. Au bout il y a Chloë Sévigny, sommet émotionnel du film qui émerge du vide quasi-intégral. C'est peu.
Bref à éviter si vous n'êtes ni masochistes ni groupies du gars Gallo. Ce mec se prend pour un génie capable de faire des films avec la moindre idée qui jaillit dans sa grosse tête. Eh ben il ferait mieux de commencer à travailler avec un équipe de professionnels.
Tout simplement magique... 1h15 de lamentation, de comtemplation, de désespoir et de quète qui peut laisser quelque peu perplexe, pour finalement s'achever sur une scène d'une beauté et d'une intensité rare, qui donne alors au film tout son sens, toute sa beauté. De la pure poésie à la Vincent Gallo. A voir..... jusqu'au bout.
Vincent Gallo aime beaucoup Vincent Gallo. Et il le prouve. A travers un road movie en caméra épaule, qui pourrait donner au film un côté "Alice dans les villes" (Wim Wenders) si la comparaison flatteuse ne s'arrêtait pas là, l'auteur-réalisateur-acteur-producteur (etc. voir crédits) nous offre un petit OVNI que l'on appréciera soit pour le principe (une certaine élite de notre pays auréole systématiquement dans le doute tout ce qui sort du commun), soit par affinité profonde avec Vincent Gallo (physique et/ou psychologique). Pour ma part, bien qu'ayant aimé "Buffalo 66", je n'appartiens ni à l'une ni à l'autre de ces deux catégories... Difficile néanmoins, je l'avoue, de rester insensible à "The Brown Bunny" dont l'esthétique dérange parfois, sans nécessairement convaincre, et dont le propos, un peu flou bien que probable, n'est explicité que dans les derniers instants du film où autant de mots sont prononcés en 10 minutes que durant les 80 minutes précédentes. N'omettons pas de parler de la fameuse fellation (à l'écran) qui empêche à Chloé Sevigny de répondre à son ex (on ne parle pas la bouche pleine) et qui a au moins le mérite de faire parler du film (Vincent Gallo sait ce que c'est que créer un "buzz"); on en profitera pour se reposer la question de l'intérêt de tout montrer! A vrai dire lorsque l'on connait les liens réels qui ont uni les deux protagonistes, l'on se demande si ce film ne tient pas lieu tout simplement de psychanalyse... Après tout, dans certains cas, fair un film est moins ruineux! C'est son choix; et le spectateur de garder celui d'aller le voir ou non.
Une étoile pour la beauté des paysages et de la jolie camionette de notre protagoniste !
Le film se veut sans aucun doute profond et subtile mais il l'est sans doute trop pour moi... Pas de dialogues, une film très nombriliste et une scène de fzllation très crue et totalement inutile !
Comment donner une étoile à ce "film" ? Il ne s'agit que de longues scènes ennuyeuses, sans scénario ni dialogues, qui frustrent le spectateur jusqu'à "la" scène finale, aussi inutile que le reste d'ailleurs, et dont les acteurs ne sortent pas grandis...
Vraiment magnifique, beau, touchant, on aurait voulu voir la version longue présentée au Festival de Cannes parce que, même si certaines séquences sont parfois longues, on en voudrait plus! Une photo incroyable, une track list sublime, des séquences assez inqualifiables, comme cette ouverture avec les motos au loin, le son qui s'éloigne, revient. Ou cette autre séquence de moto, dans le désert, un peinture vivante. Comme si le film gérait à merveille le rapport au monde, à l'absence plutôt... Gallo est toujours un peu ailleurs, et tout dans le film est choisi dans ce sens, les angles de vue, le travail du son, les entrées / sorties de musique, la manière dont lui aborde les filles qu'il rencontre. Après, taxer le film nombrilisme est trop facile : Gallo est partout, il réalise, fait le son, la photo, le montage, choisit la musique et produit. Et il arrive à s'éloigner d'un pourtant déjà bon 1er film, alors qu'il aurait été tentant de rester dans la même voie, et semble ici infiniment plus sincère. Enfin, le final est bouleversant. A voir 10 fois!
Je n'ai pas aimé ce film. Mais ma note tient en quelques points tout d'abord la photographie totalement maitrisé, la réalisation soigné grâce à un style très épurée, la B.O absolument magistral et enfin pour les quelques minutes ou il y a Chloë Sevigny très juste comme sur le fil d'un rasoir. Parce que concrètement même si Vincent Gallo est un artiste complet qui fait figure d'ovni dans le paysage cinématographique américain forcer de constater qu'il ne se passe pas grand chose dans son Brown Bunny. Dix minutes de courses de moto, et le reste du film il passe son temps à rouler et à frapper aux portes sortes de road trip d'auteur. Quand à cette fameuse scène "scandalisante", je m'attendais à pire car les prises de vue ainsi que le positionnement des mains ne prouve pas qu'elle n'ai pas été simulé bien au contraire. Un film à voir pour se forger son opinion.
Franchement, il ne s'agit pas d'un film mais au mieux d'une oeuvre expérimentale qui a seulement sa place au musée d'art contemporain (au choix : dans une FIAC miteuse ou à Pompidou !). J'ai eu l'occasion de regarder ma montre 36 fois et de manquer de m'endormir sur ma voisine 3 ou 4 fois... Quel vide ! La seule chose intéressante : le dispositif de film embarque, sinon on voit Vincent Gallo qui drague, qui attend, qui pleure, qui erre mais rien dans ce film ne relève d'un quelconque intérêt !
Se veut (surement) décalé. Pour moi, c'est un film à très petit budget qui m'a plombé d'ennui. En fait, quand les questions qu'on a au départ trouvent réponses, on s'en fout. critique avec adjectifs : plat, morne, inintéressant.
C'est une critique dure, mais c'est vraiment comme ça que je l'ai vu.