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stillpop
82 abonnés
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2,0
Publiée le 18 juillet 2011
On a toujours du mal à s'identifier à un riche qui se pose des problèmes existentiels, et ce n'est pas le côté faussement prolétaire de l'intrigue qui fait mieux passer la pilule. On ne peut pas dire que c'est mal joué ou que c'est trop long, mais on ne peut pas dire que ce soit passionnant non plus. Soi-disant la crise de la quarantaine, surtout la crise du cinéma italien quand il se regarde le nombril.
Le scénario partait sous les meilleurs auspices. Malheureusement, celui-ci peine à éveiller l'intérêt tant il fait brouillon et semble inabouti... malgré de trop nombreuses longueurs qui auraient pu être utilisées à meilleur dessein...
Je précise avant de commencer ma critique que l'unique étoile donnée au film ne doit pas être considérée comme un zéro pointé. Effectivement, on trouve de nombreuses belles scènes dans ce nouvel opus de Calopresti. Le portrait éclaté (car le cinéaste alterne les points de vue) de cet homme en crise est même souvent touchant. Quelques scènes oniriques sont même franchement réussies. Pour autant, on ne peut s'empêcher d'être déçu par le film à cause de son manque de cohérence. Les multiples points de vue adoptés ne sont pas tous du même intérêt et ce procédé finit par être lassant et par instaurer une distance entre le spectateur et les personnages. La dernière histoire d'amour du film (réalité ou fantasme) est même franchement peu crédible. De plus, la dernière scène n'est vraiment pas intéressante et nous laisse sur notre faim. Bref, encore un film peu structuré et qui part dans tous les sens, ce qui devient une habitude chez ce cinéaste qu'on aimerait pourtant aimer.