Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 205 abonnés
5 231 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 11 mars 2017
Autour du couple de la mère et de l'enfant, seul élément relativement équilibré, gravite un mari instable, des truands et un violence des sentiments. Malgré cela, on s'ennuie assez ferme...
Je ne l'ai même pas terminé alors que c'est une règle chez moi : finir un film lorsque j'ai commencé à le regarder. C'est dire à quel point il est sans intérêt !
L'idée de départ du film est bien: un couple qui erre à la recherche d'un bonheur peut-être inexistant. Mais Damien Odoul n'a pas su maîtriser ce lourd sujet. En effet le film est maladroit, excessif, et l'on finit par regarder sa montre au bout d'une heure. On tourne en rond tout au long du film. A propos des acteurs, Benoît Magimel est juste, parfois excessif mais peut-être doit-on cela à son personnage mal façonné par le réalisateur. Laetitia Casta, quant à elle, progresse lentement. Elle dégage un certain charme mais cependant elle n'est pas encore devenue actrice. C'est dommage car on sent bien que cet ex-mannequin fait de son mieux et qu'elle y met du plaisir, le choix de ses films étant assez souvent judicieux. Courage!!
Vu en DVD ! Les ressorts dramatiques de l'histoire sont trop peu perceptibles. Le réalisateur préférant aligner des scènes jouant sur les silences, les dialogues parcimonieux et les mines d'acteurs. Même si on comprend les ressorts à l'origine de la fracture de ce couple, on ne les ressent pas !!! En effet, il manque les ambiances, les atmosphères qui auraient donné du corps à l'univers de ce couple et à ce qui s'y joue. Résultat : l'impatience nous gagne facilement ! Les seules scènes où la parole fait sens arrivent soit tardivement(justification à "ne pas partir" du personnage de Lou), soit pêchent par excès dramatique. Résultat, on s'interroge souvent sur la légitimité des scènes montrées, la pertinence de leur choix et du montage. (cf. partie 1974) La première partie (1968) prête plus à rire qu'à faire rentrer dans la fibre dramatique de l'histoire. Seule la fin procure une émotion essentiellement grâce au thème musical qui transporte facilement. Sur le plan de l'interprétation : De la justesse épisodique, une dose de surjeu (Magimel et sa démarche, certaines réactions aussi), quelques mines apitoyées qui reviennent un peu trop en boucle, pour Casta, dont on ne croit pas au personnage de fumeuse, tant elle fume du bout des lèvres, et dont le changement de look assez radical de 1974 à 1975 (dernière partie) brouille un peu la vraisemblance du personnage : la motivation de ce changement est peu perceptible (d'autant que le personnage reprend son look du début), La séparation d'avec son conjoint offrant une explication assez légère, vue que le couple se reforme ensuite et ce look est conservé jusqu'à la fin. En fait, le jeu d'acteur tourne plutôt en rond, on ne perçoit pas de dégradation psychologique des personnages au fil de l'histoire. Le DVD offre enfin des commentaires du réalisateur qui sont édifiants de présomption. Mais à chacun de se forger son avis!
Partant dune bonne idée (lerrance dun couple à la dérive), le réalisateur sétouffe en cassant le rythme par trop de plans inutiles. La distribution inégale ny arrange rien. À voir pour B. Magimel (très bon en alcoolo bedonnant) et surtout le trop rare Yann Goven.
Bateau ivre à la dérive, dans la violence d'un tourbillon orange à vous couper Le Souffle, louvoyant dans les doubles reflets du Miroir et du Sacrifice (Offret) de Tarkovski, Errance reflète le regard poétique d'un Petit Prince sur la violence de ses parents envers eux-mêmes.
Au nom de cet enfant, sa mère reste avec ce mauvais mari, violent, plombé par la bière, impliqué dans des affaires douteuses à cause d'un ancien compagnon d'armes, souvenir d'une guerre de l'autre côté du miroir méditerranéen.
Les mots sont économes. Tout est intériorisé dans le regard. Les réactions instinctives de louve maternelle parlent de façon éloquente pour Laetitia Casta solaire particulièrement remarquable.
La violence du film se reflète jusque dans les interviews et les critiques assassines référençant un mythe à double consonne.
Odoul clôt lui-même ce triptyque autobiographique du double. La musique de Mahler s'arrête. Le générique devient film muet en N&B. On ne respire plus.
Très très déçu par ce film : Habitant le Puy en Velay où ce film a été partiellement tourné, et avec Laetitia Casta, je me suis dit que le film pouvait être intéressant... En fait, le scénario ne présente aucun intérêt. Les acteurs ne sont pas bons "on ne sent rien passer". La musique : il n'y a qu'un slow assez joli. Le film est délavé pour faire vieux, l'ambiance sonore est souvent perturbée par le bruit de l'eau... Il a fallu que je me force à rester jusqu'à la fin mais d'autres personnes sont parties avant la fin. Ce qui résume bien ce que l'on peut ressentir !