Une grosse déception. Un thème en or malheureusement sous exploité par une réalisation digne d'un téléfilm. La bande originale est atroce et l'ensemble est mièvre et sans saveur. Quelques scènes sont bien menées et la bêtise des élites du monde dit "civilisé" de l'époque bien présente mais cela ne sauve pas le film dont l'objectif premier est de faire pleurer dans les chaumières. Dommage.
Un film extrêmement fort et touchant... L'Homme blanc était quand même une sacrée merde à l'époque du colonialisme et des explorations! Une dénonciation dure à admettre mais finalement très représentative de ce qui s'est vraiment passé dans le milieu scientifique au 19e siècle ; le racisme biologique était commun et profondément ancré dans les mentalités, et encore plus lorsqu'une "race" comme les pygmés était mise à jour! le destin des deux pygmés capturés est profondément révoltant (le Zoo...), d'autant plus qu'ils sont très attachants, ce qui met en évidence que finalement les monstres ce ne sont pas eux, mais nous. Régis Wargnier nous réalise là un superbe film mené par des acteurs excellents (Kristin Scott Thomas et Joseph Fiennes en premier); à voir absolument.
Mais qu'est il arrivé à Régis Warnier, le réalisateur de deux excellents premiers films ("La femme de ma vie" et "Je suis le seigneur du château"). Sa filmographie tombe peu à peu dans le roman photo truffé de dialogues lourdingues surlignés par une musique pompière et incarné par des acteurs peu convaincus. Le propos est sincère mais la naiveté de l'ensemble est désarmante ... Passez votre chemin.
Très bon film sur les balbutiements de l'anthropologie et l'ignorance des gens de l'époque. Film plein de bons sentiments mais aussi de cruauté. Les lumières sont particulièrement réussies ainsi que les plans de paysages.
Projet ambitieux qui se voulait profondément humaniste mais qui se plante complètement à cause de l'académisme appuyé de sa réalisation qui manque d'enjeux et de profondeur pour un Wargnier qui n'est pas fait pour les projets si ambitieux.Les situations sont toutes convenue et prévisible et cherchent sans arrêt la complicité du spectateur. Et puis le casting est une catastrophe, Joseph Fiennes est très loin de valoir son frère tandis que kristin Scott Thomas n'arrive pas à exister dans un rôle insignifiant.
Man to man après le très mauvais Indochine , comporte de bonnes qualités encore une fois sur tout ce qui concerne la forme : encore une fois , sublime , plan par plan réussi avec une photographie totalement superbe , magnifique , esthétique ( il n'y a absolument rien à dire ) . Les costumes , les décors , les accessoires sont également sublimes . Ce qui satisfait aussi dans Man to Man est sa volonté de livrer un témoignage sur le sujet de l'altérité , de la philanthropie , de l'étude de l'homme dans sa différence ce qui n'est pas sans rappeler le thème d'un des chefs-d'oeuvre de David Lynch , le magnifique et sublime Elephant man sauf qu'ici le protagoniste se livre à une étude sur les pygmées mais aussi l'interprétation impeccable des deux acteurs principaux , magnifiques aussi bien Joseph Fiennes que sa partenaire Kristin Scott Thomas . On a donc un long-métrage possédant un certain nombre de qualités cinématographiques et on , spectateurs , ne peut que s'en contenter . Après , là où le film pose problème c'est que justement , il a un peu les défauts de ses qualités , dans le propos en effet , il patauge un peu au bout d'un moment ( alors que le film commençait très bien ) , surtout en plus lorsqu'il veut livrer un discours didactique sur la déontologie qui n'est guère convainquant ce qui le fait beaucoup perdre en puissance . . Il lui faudra tout simplement , peut-être plus de finesse mais on peut sans doute lui faire confiance .
Un bon film qui nous montre surtout que les vrais sauvages ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Je me suis aussi posé une question durant tout ce film : pendant que les "civilisés" persécutaient ces deux pauvres pygmés et les traitaient moins bien que leurs chiens et surtout que leurs chevaux, que faisaient les chrétiens et en particulier les catholiques pour empêcher ça ?
Une plongée dans le monde scientifique de l’ère victorienne. Ce film romanesque est prenant. Les acteurs jouent bien et la photographie est tout simplement magnifique. Mention spéciale pour Christine Scott Thomas.
Autre attaque contre le racisme, ce film témoigne de l'absurdité des races et de la transformation de pauvres Noirs en animal de laboratoire. Le scintifique qui capturales pygmées afin de les étudier a juré de les préserver des tentations des autres savants haïssables. On en découvre plus sur la vie des Pygmées, ce qui est bien. Malheureusement, un des Pygmées capturés meurt, victime de la folie des hommes, organisateurs de la chasse aux démons (les Noirs, en quelque sorte dans le film). Très sentimental, Man to man doit se regarder et mérite d'être un peu plus connu.
C'est un film de facture correcte. D'un grand classissisme visuel.Sobre avec une réelle volonté de bien faire : pour preuve, son esthétisme de boiserie et de verdure. Où l'homme est redevable à la nature et que nous en sommes tous ses descendants finalement. Bien qu'un des thèmes majeurs soit le racisme, ce qui ma le plus percuté n'est pas tant son traitement que cette esprit de "nature" que je perçois à travers tout le film et qui y donne toute sa beauté. Les acteurs sont décents et l'acteur qui joue le pygmé est très bon, naturel, sincère, pas encore au fait des techniques d'acteurs qui marquent peut-être un peu trop M fiennes et Mme THomas. La BO est inexistante à mon oreille, je n'y ai pas prété attention le moins du monde.
Je m'attendais à voir un film qui, tout en offrant le spectacle grandiose de la nature auquel nous a habitués Régis Wargnier aurait fourni une dénonciation claire et sans appel de l'inanité des théories racistes. Or si l'aspect visuel du film ne m'a pas déçue j'ai éprouvé un sentiment de malaise car la morale du film est ambiguë. La recherche du chaînon manquant entre le singe et l'homme est présentée comme une tâche scientifique qui nécessite la capture de deux Pygmées. Les chercheurs finiront-ils par les considérer vraiment comme leurs égaux et non comme des êtres plus proches du singe? Le film a certes le mérite de nous rappeler qu'à l'époque victorienne on exhibait encore des êtres humains en cage avec un alibi scientifique.On songe à la controverse de Valladolid: et l'on constate avec effroi qu'à un peu plus de 300 ans d'écart l'humanité n'avait pas progressé dans sa connaissance de ce qui fait la différence entre l'animal et l'homme. Le racisme est si profondément ancré en l'homme blanc que l'égalité et le statut d'humain des Pygmées, qu'il accepte intellectuellement, lui répugne encore viscéralement, provoquant sa folie à cause d'un acte dont il est obligé de s'accuser. On nous offre des scènes faites pour susciter notre émerveillement devant de grands bébés qui feraient des progrès étonnants, de plus les réactions prêtées aux Pygmées dans les scènes de captivité suggèrent trop celles d'un animal malgré les bonnes intentions du réalisateur. Régis Wargnier a voulu stigmatiser le racisme encore présent à notre époque en tournant ce conte, nous dit-on. Mais le résultat n'est pas à la hauteur de ses ambitions. C'est un fouillis dramatique, les personnages changent d'avis à chaque scène à tel point qu'on ne sait plus qui veut faire quoi. Même Kristin Scott-Thomas, obligée de jouer le rôle d'une femme lunatique sans consistance, nous déçoit. Les deux magnifiques personnages principaux, les Pygmées, sont les seuls à susciter de véritables émotions.
Très beau film dépaysant, et mettant l'accent sur l'aspect repoussant du coté méprisant des scientifiques de l'époque (1870), tout comme la forme naturaliste de l'ensemble provoque, de plus, une charmante ironie latente; les mœurs primitifs de ces "sauvages" - mariés à 13 ans; bcp d’enfants - ne se conjugant guère avec ces fameux pieds-tendres de Vegas.
Film qui avait un énorme potentiel mais qui est beaucoup trop brouillon et plat pour susciter passion et intérêt ! Les acteurs surjouent, le scénario est trop académique et on s'ennuie ferme ! devant un sujet si fort et poignant c'est quand même champion ! Je n'avais déjà pas aimé du tout Indochine, à croire que Wargnier m'ennuie profondément ! Dommage j'avais beaucoup aimé la Vénus Noire et Greystoke dans le même genre mais là non ! Un somnifère !
Un trés beau film, L'homme blanc était un sacré salaud (désolée je trouve pas d'autre mot) a cette époque et ça n'a pas changer selon moi... Ce film m'a beaucoup touchée par son message de tolérance. Voilà à quoi la stupidité et la cruauté des hommes méne ! On les traites de sauvages mais au fond c'est nous les sauvages... J'ai eu un coup de coeur pour ce film d'où les 4 étoiles