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Acidus
721 abonnés
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2,0
Publiée le 4 octobre 2014
Pas convaincu par ce film de sf qui, sous des faux airs de "Starship Troopers", cache un film plus adressé aux ados. Il en résulte que le scénario manque clairement de maturité, d'intelligence et surtout d'imprévisibilité. Au final, on se retrouve face à un film moyen dont les quelques idées sont noyées par une mise en scène peu ambitieuse et un formatage trop voyant.
Un collègue de travail qui partage comme moi un intérêt pour la science-fiction m'a parlé du monde Ender avant sa sortie au cinéma et ma conseillé de lire ce livre qui dès que l'on met son nez dedans, on a vite envie de connaitre la suite.
Une fois ce dernier terminé, je me suis rué sur le film sans forcément attendre quelque chose de complet et en effet c'est bien le cas. Dans le film tout tourne autour d'Ender. Ok c'est le principal héros de l'histoire, mais son frère Peter et sa sœur Valentine n'en sont pas pour autant des personnages qu'il fallait oublier dans l'histoire, surtout lorsque qu'ils crées des personnages virtuels qui prennent part importante dans l'opinion du monde présenté dans l'histoire.
Quant à l'école d'Ender, c'est pareil, on coupe des passages pour accélérer le l'histoire, on la change même à un certain niveau.
Je met 3.5 à ce film tout de même, car ce n'est pas non plus un navet. Harrison Ford campe un bon colonel Graff et quant à Mazer Rackham il est interprété par Ben Kingsley, ce qui je trouve, correspond parfaitement au personnage, bien que lorsque l'on fait sa connaissance dans le livre, on est un peu plus en haleine, d'autant plus qu'il s'agit d'un ancien héros de guerre.
Alors on dira toujours que pour des raisons de budgets, de temps et bien d'autres on change un peu l'histoire, on coupe des parties, on les assembles avec d'autres, je trouve cela farfelu quand on sait qu'il existe des navets qui dure 2H30 avec un scénario en carton, et je ne parle pas des acteurs. D'ailleurs, ceux qui on la chance (ou la malchance) d'avoir la chaine Sy-Fy, sauront qu'il en existe un bon nombre de navet dans ce genre.
Que ma critique ne fasse pas désenchanter ceux qui n'auront pas vu le film encore, il est BIEN, mais vous connaissez les avis en général de ceux qui critique quand ils ont lu le livre...et c'est normal me direz-vous, imaginez si P.Jackson avec fait de LOTR un navet ;)
La narration est suffisamment linéaire pour que les enfants accrochent pendant les 1h50 mn. Malheureusement la réalisation n'est pas franchement extraordinaire, même si les scènes de combat spatial se révèlent palpitantes. Un très bon divertissement familial qui oscille constamment entre l'efficacité de la propagande militariste US et la réflexion humaniste.
Sur la forme, je n'ai que des louanges à formuler ; Visuellement « La stratégie Ender » se hisse au niveau des meilleurs films du genre. Les effets spéciaux sont très efficaces, notamment pendant les scènes de batailles stellaires. L'image est superbe et le « look » général du film et des vaisseaux en particulier est parfaitement réussi. Ces indéniables qualités en font un film divertissant qui plaira sans doute aux jeunes amateurs de science-fiction. Mais il y a un problème qui m'a interpellé et m'a empêché de profiter pleinement du spectacle. Ce soucis, et il est de taille, vient du scénario et du message discutable qu'il envoi. Cette espèce d'apologie guerrière qui met les enfants soldats au premier plan m'a surpris et décontenancé. Certes on a déjà vu bien pire et l'idée aurait même pu être bonne, à condition de traiter le sujet avec un solide second degré, façon « Starship troopers ». Mais voilà, Paul Verhoeven n'est pas du voyage et le discours manque cruellement de ce côté subversif et critique qui aurait sans doute aidé à faire passer la pilule. Dommage car, du coup, j'ai du mal à adhérer à cette adaptation d'un livre que je n'ai toutefois pas lu (ceci explique peut-être cela).
Vous avez toujours rêvé d'un film qui mettrait en scène des gamins qui jouent à la guerre sur des jeux vidéos ? Vous pensez qu'il vaut mieux laisser faire le sale travail par d'autres ? "La stratégie Andrew" est fait pour vous ! Oui, Andrew car même si tous s'évertuent à l'appeler Ender, son prénom est Andrew... ça commence ainsi et ça n'augure rien de bon, laissez-moi vous avertir. Sans doute l'un des films les plus creux que j'ai pu voir. Je ne me souviens pas d'un autre film aussi exemplaire, en fait ! Là où la plupart des films utilisent la magie du cinéma : le "montage" pour ne pas plomber l'ambiance avec le superflu, "Andrew" étale le superflu jusqu'à la nausée ! Le meilleur exemple de "montage" est probablement la série "Rocky" où chaque épisode en comporte évidemment un. Je parle d'entraînement... Eh bien, imaginez que dans "Rocky" on passe deux heure à voir Balboa s'entraîner, puis finit... Fondu au noir, générique. Par ici la sortie, m'sieur, dame ! Pas de super bataille de l'espace, ce qu'on est en droit d'attendre, alors qu'on nous montrent des extraits de "la bataille d'avant" durant tout le métrage. Rien pour nous sortir de notre torpeur... Rien pour nous remercier d'avoir supporté jusque là cette histoire crédible comme... ben comme une bande de gamin qui jouerait à la guerre ! Le scénario semble tout indiqué pour un téléfilm de chez Disney ; Vous savez, ces trucs qui passent en boucle sur les chaines payantes qu'on ne regarde jamais. Ce film est une farce, est il faut toujours une victime ; ça sera encore le public ^^
D'ordinaire, je suis plutôt indulgente avec les films destinés aux ados/enfants, mais là, j'ai vraiment été assaillie par l'ennui. Le jeu des acteurs est très médiocre (Harrison Ford, pourquoi te fourvoies-tu si souvent ?) et le héro principal dépourvu de charisme. L'univers enfantin reproduisant les codes des univers militaires américains (Sir, yes, Sir) a eu le don de m'agacer. L'enseignement principal du film est que jouer aux jeux vidéos c'est s'initier au traitement de données complexes et à la stratégie, ce qu'on veut bien croire mais on ne peut pas dire que le film en fasse la démonstration. Quant à la morale de la militarisation et du prêche de la violence chez ses enfants, elle est fort discutable. En soit, ce n'est pas répréhensible (cf la très réussie série Hunger Games) mais comme là, passé 10 ans le film a du mal à retenir l'intérêt, on aurait préféré une morale plus appropriée. Le retournement de la fin et la traitrise des adultes aurait peut-être pu sauver le film, avec un autre traitement. Ceci étant dit, mon fils de 7 ans voulait regarder le DVD une seconde fois (l'ado de 15 ans n'a lui pas été convaincu).
Decevant, l'histoire sur le papier a tout pour etre passionnante, malheureusement il manque clairement des éléments scénaristiques essentiels, on nous balade dans des décors magnifiques ou il ne se passe au rien d'interessant. Des scènes d'enfantillages inutiles, des personnages sortis de nul part. Et un final aseptisé regrettable. A noter la qualité de l'acteur principal Asa Butterfield qui est la seule chose convenable de ce film.
Je n'ai pas lu le livre, mais il est dans ma PAL. Malheureusement, je n'ai pas été plus convaincu que cela par ce film. Certes il est prenant et avec d'excellents effet spéciaux... J'ai trouvé le tout moyen. Je n'ai pas été captivée, j'ai attendu une fin épique qui n'est pas arrivée... Bon, il y a clairement une suite à ce film (je ne sais pas si elle sera tournée) mais je ne regrette pas de n'être pas allée le voir au cinéma.Un film sympathique mais pas extraordinaire...
Un bon film pendant 1h30, les 20 dernières minutes sont tellement mauvaise et décevante que les 1h30 d'avant sont totalement ruiné. En d'autre terme, une fin très décevante
Un film pas mal, adapté de l'excellent livre "le cycle d'Ender", la suite l'est moins, je l'ai jamais fini. Un scénario aussi intelligent que le livre, des acteurs potables, des effets spéciaux ambitieux, mais moins de psychologie et de poésie que le livre.
Film pour enfants. Je suis fan de SF, aliens, Harrison Ford, etc... Mais sincèrement si les moyens techniques sont là et que le héros a du talent (ou du moins que le réalisateur lui en prête), le film ne devient captivant que 5 minutes avant la fin (et la frustration appelle une suite pour développer les conséquencesspoiler: du génocide final ). Que les âmes sensibles se rassurent, il n'y a ni sang, ni bête dangereuse qui fait peur, ni vilain ennemi... Bref, un film presque haut de gamme ...pour enfants de 10 ans (du type Narnia, sans pour autant être aussi nul ou aussi ennuyeux). Pourtant, le côté mental / manipulation fait presque penser que la scientologie a sponsorisé ce scénario, prêtant habilement à ces enfants des sentiments et responsabilités d'adultes... Et précisément en tant qu'adulte on s'attend à pouvoir s'identifier aux petit couple héros si le réalisateur les avait basculés à l'âge adulte dans le scénario. Mais non. En outre, à la limite de l'ambiance d'un jeu vidéo quand l'enfant rêve, la fin de l'histoire laisse un peu sur sa faim alors qu'on commence à peine à découvrirspoiler: les aliens. Ces aliens qui semblent n'être que de pacifiques sauterelles . Et ce dernier point (alors qu'elles ont des vaisseaux de guerre) ainsi que le fait de n'avoir que des héros enfants, rend le film un peu niais pour nous les adultes. A croire que Harisson Ford est moins exigeant avec l'âge ou qu'il voulait permettre à un de ses neveux de jouer avec lui avant de tirer sa révérence ? Quoiqu'il en soit les effets spéciaux et scènes d'action font passer un bon moment de spectacle. C'est juste dommage le côté peu crédible des nains petits chefs face à des adultes impuissants. Le scénario manque juste de complexité et d'équilibre entre enfants et adultes (le film A.I. a réussi donc c'est possible) pour mériter d'être autre chose qu'un téléfilm. En salle de cinéma ou bluray c'est un peu léger malgré les moyens investis. Mais l'image est de qualité en tous cas.
Encore l'adaptation d'un bouquin consacré à la jeune génération direz-vous, poussant celle-ci à s'y ruer pour rentabiliser l'achat des droits. Et bien pour une fois pas que. Avec X-Men Origins: Wolverine (2009) Gavin Hood n'était sans doute pas le mieux placé pour transformer l'essai. Et c'est sans doute pour ça que ce premier volet Ender, discrèt et réservé, modeste nous intéresse. Face aux grosses machines à broyer que sont Hunger Games, Divergente, Le Labyrinthe autres adaptations dystopiques dont la mise budgétaire semblait sans faille. Ender's Game, lui, est introverti comme son personnage. Arborant des effets visuels impressionnants, il sait également recycler ses figures, tel que le sergent Dap ou l'ensemble des jeunes recrues, ainsi que ses décors qui se raréfies décemment jusqu'au combat final. C'est avant tout ce coté Blockbuster cheapos qui concilie un divertissement efficace sur une durée restant raisonnable, s'il s'entérine en un projet unique; Tel Eragon (2006). Les raccourcies sont nombreux dans ces deux adaptations mais contrairement à Eragon, Ender semble mieux découpé et la majorité des lecteurs pourront apprécier cet effort qui ne semble pas gâcher la dimension réelle du roman. Pour d'autres adaptations, le découpage constitue souvent le seul véritable obstacle à la mesure de l'oeuvre, qui semble devoir toujours en livrer davantage. Asa Butterfield est la plus surprenante révélation de ce produit écolo.