Derniers Avis : La Stratégie Ender - Page 7

Une belle surprise, ce film. Il en dit long sur comment être un chef, et sur l'art de la guerre, tout en utilisant des enfants qui jouent aux jeux vidéos.
Le scénario n'est pas parfait mais tout de même très bon, et les effets spéciaux impressionnants.
Bon, la plupart des personnages secondaires, même celui d'Harrison Ford, sont très faiblement traités, mais celui de Ender est très intéressant.

J'avoue avoir mal compris certaines critiques émises envers ce film. Dire que la "La Stratégie Ender" relève du génie serait stupide, mais il ne faut pas non plus passer sous silence le fait que ce film possède pour une fois une fin poins bêtifiante et plus ambiguë que les superproductions du même style. Tout commence pourtant de la manière habituelle : l'histoire d'un jeune gars envoyé chez les meilleurs (et dans l'espace) parce qu'il est exceptionnellement doué en stratégie, qui va prouver qu'il est le meilleur et le plus apte à sauver l'humanité. Les personnages stéréotypés sont présents (je vous le donne en mille le mec moins bon qui lui barre le chemin parce qu'il ne supporte pas d'être en face de quelqu'un de meilleur de lui) mais malgré tout, on finit par s'attacher au héros et à ses ami(e)s et attacher un minimum d'importance aux rudes entraînements qu'on lui fait subir. Puis arrive la dernière ligne droite et la big bataille, avec la fin qu'on connaît et la révélation qui remet TOUT en cause. Je suis content que Gavin Hood ait pris ce virage pour nous offrir quelque chose de différent car du coup le film s'est terminé sur une note positive. Après un décevant "Wolverine : X-Men origins", Hood remonte un peu dans mon estime...

Une insupportable puérilité distillant un ennui incommensurable. J'ai assisté à une longue et ennuyeuse séance d'entraînement militaro-débile. J'ai vu Harrison Ford qui cachetonne en mode off, j'ai entendu des dialogues insipides et de la psychologie de bazar. C'est plat, moche, sans humour ni intérêt et ça trimbale une idéologie "enfants de troupe" nauséabonde. Bref on nous explique que le monde peut être sauvé grâce à un entraînement militaire de gosses surdouées et amateurs de jeux vidéo. Si c'est ça le message, je reste confondu ! Quant à la fin... mais chut... parce qu'il faut le voir pour le croire

Jules Verne en 1878 nous faisait croire qu'on pouvait être capitaine à 15 ans. 135 ans plus tard un tâcheron nous explique sans aucun humour qu'on peut être amiral à 12 ans. Ce film qui lorgne du côté des Hitlerjugend peut aussi se voir comme un mauvais documentaire sur le thème "Harrison Ford au musée Grévin". Un mauvais film, bourré de mauvaises idées, mal joué et mal réalisé. Rien pour plaire !

Film de SF futuriste laissant planer une invasion extraterrestre, la Stratégie Ender oppose un Harrison Ford vieillissant à un gamin surdoué. Le film augmente monte peu à peu en puissance jusqu'à l'espoir d'un combat final qui.... n'existe pas. Tout se passe dans un réseau virtuel de survie de la condition humaine pour des raisons philosophiques qu'on peut soit juger tour à tour inévitables ou inhumaines. Alors que toute la première partie est une réussite dans cet entrainement visuellement esthétique, la seconde, bien trop longue, déçoit par sa conclusion autant que par la manière d'y arriver. Décevant.

Le scenario est mauvais, la DA est mauvaise, les acteurs sont mauvais bref un film pourri bien comme il faut

Je n'ai absolument pas accroché au scénario. Il s'agit d'un entrainement tout le long du film. Les prestations sont pas mal mais je n'ai pas trouvé de charisme dans le moindre personnage. La technologie est intéressante mais le film ne semble pas abouti. Sauver l'humanité à travers un enfant de 15 ans qui en représente le dernier espoir et est un tacticien hors pair ? A d'autres !

Plus de cent millions de dollars pour faire quoi : rien, absolument rien avec en plus un rôle nullissime pour Harrison Ford que nous aimons tous. Défini comme un manipulateur depuis le début du film, il ne cessera qu'une fois accomplie la mission qu'il s'était donnée. Voila pour son affreux personnage, quant à l'acteur il n'a jamais été aussi mauvais… Quelle tristesse pour tout le monde! Comment à t il pu accepter un rôle que n'importe qui pourrait tenir, au moins nous n'aurions pas été déçus. Si le livre est intéressant, le film ne l'est nullement puisque il ne se passe strictement rien en dehors d'images rutilantes qui défilent devant nos yeux sans que nos cerveaux en captent le sens. Question cinéma, les innombrables gros plans sur Ender finissent par être lassants puisque ce dernier n'a rien à faire, lui non plus n'a même pas un rôle de composition à se mettre sous la dent. Autant regarder sur grand écran jouer deux ados doués avec dernier jeu video sorti, ce serait même plus passionnant à suivre. Seule l'idée du départ est bonne puisque les futurs guerres devant se diriger depuis des satellites bourrés d'informatique, il faudrait logiquement donner les commandes aux plus doués, c'est à dire aux ados. Avec dix films comme celui ci dans lesquels les acteurs n'ont rien à faire, plus aucun adulte n'ira au cinéma et les jeunes spectateurs en auront très vite assez. Et dire qu'il existe une suite sans fin...

Comme “Sublimes créatures” et “The mortal instruments : la cité des ténèbres”, ce film est adapté d’une saga littéraire et vise un public adolescent et jeune adulte. Et comme les deux précédents il s’est planté au box-office, obtenant d’ailleurs, comme “Sublimes créatures”, des résultats si catastrophiques en terme de recette qu’il n’a même pas remboursé le budget qu’il a coûté. Autant dire que la suite qui était prévue ne verra, sauf miracle, jamais le jour. Or contrairement aux deux films que j’ai cités et qui se déroulaient dans un univers fantastique avec au cœur de façon plus ou moins importante une histoire d’amour entre adolescent, “La stratégie Ender” se place dans un univers de science-fiction où les amourettes d’ados (pourtant les protagonistes principaux) sont inexistantes au profit de dilemmes moraux sur la guerre, les valeurs inculquées à la jeunesse et la compréhension de l’autre. On est donc dans un film beaucoup plus sombre et aux implications philosophiques sans commune mesure avec les péripéties fantastico-romantiques des deux premières œuvres. L’échec de ce long-métrage (plus significatif à l’étrange qu’aux U.S.A.) est à mon avis plus à mettre sur la faible popularité des romans d’Orson Scott Card, sur la faible appétence du public pour la science-fiction par rapport au fantastique (très prégnant en France) et sur l'ancienneté de ces romans qui ne bénéficient pas de l’engouement d’une fan-base jeune et nombreuse. Ensuite, le film est comme je l’ai dit, très sombre et l’intrigue qui voit des enfants entraînés à faire la guerre a pu rebuter le public. Pourtant, le film tient bien son intrigue pendant les presque deux heures qu’il dure et évolue dans un univers esthétique très agréable quoique souvent virtuel, autre possible frein à l’attirance du public. Le jeune acteur Asa Butterflield (vu dans “Le garçon en pyjama rayé” et “Hugo Cabret) est lui très convaincant en jeune adolescent génie de la stratégie militaire sur qui repose le destin de la Terre, il offre une interprétation très mature et très solide. Film de réflexion sur la guerre dans un univers d’anticipation, “La stratégie Ender”, se situe donc loin du divertissement à la “Star-Wars” ou à la “Star Trek” et aura donc rebuté un public peu habitué à des intrigues aussi sombres et dérangeantes sur le plan moral. Cette optique et la faible popularité du matériau d’origine aura scellé le destin de cette oeuvre de science-fiction atypique, dommage le film s’avérait finalement plutôt réussi. À voir à la maison en DVD ou en VOD en guise de séance de rattrapage.

Si on est bienveillant, on s'appuiera sur la fin pour accorder au film une once de subtilité et une dénonciation de la guerre préventive prônée par Bush II et ses épigones tardifs. Si on est bienveillant...Parce qu'en fait, il y a dans la Stratégie Ender des éléments qui en font une oeuvre légèrement fascistoïde : fascination indéniable pour le Leader, les uniformes, la ditzipline, l'embrigadement de la jeunesse, la guerre qui forge le caractère... ça vous rappelle rien ? Sans compter que l'ensemble est mou, les décors assez moches et la prestation de certains acteurs loin d'être inoubliable. Parait que le livre est plus subtil ; ce ne doit pas être bien compliqué il est vrai.

Un excellent film de Science Fiction ! De bons acteurs, les gamins jouent plutôt bien, la morale ignoble de la fin du film permet de faire bien réfléchir sur le sens de la guerre. Ça ressemble beaucoup à Starship Troopers, mais sans le côté parodique. Je n'ai pas lu les bouquins, donc je n'ai pas eu de point de comparaison, du coup j'ai pris le film pour ce qu'il était et j'ai beaucoup aimé. Je les lirais par contre, comme souvent, je pense que je les préférerais au film.

C'est un film excellent , il y a beaucoup de scènes spectaculaires . Le film est différent mais tout aussi bien fait que le livre . Pour ma part c'est mon film préféré .

La Stratégie Ender est le premier épisode du Cycle Ender, ensemble de 6 romans publiés de 1985 à 2008. La question que l'on se pose est donc : est-on à l'aube d'une nouvelle saga pour ados ? Seul l'avenir nous le dira. spoiler: Par contre monsieur le réalisateur épargnez-nous à l'avenir les scènes finales de violons sur les méchants extra-terrestres Doryphores qui sont en fait gentils...
Esprit « Bisounours », déjà vu dites-vous ? Vous avez bien raison ! La Stratégie Ender reste cependant une bonne préparation avant la sortie en salle de Hunger Games : l'embrasement. A bon entendeur.

On se sent très vite comme dans le film Dune de David Lynch : une histoire forte en plusieurs livre mais qui est tronquée pour entrer dans un film de 2h. Du coup on ne pige pas tout et on reste sur notre faim.

Gros coup de coeur pour ce film de SF où les pré ados sont rarement mis à l'honneur. Qui posent beaucoup de questionnement sur la survit d'une espèce, le mensonge, etc. Une très belle mise en scène servit par des effets spéciaux très beaux. Un grand travail d'acteurs (exception faite d'Harrisson Ford qui traîne un peu). Bref à voir sans ménagement.