Dans THIRTEEN, l'adolescence se voit violemment détartrée au vitriol à travers le passage du monde de l'enfance acidulé à un autre monde qui se situe au complet opposé, plus sombre, plus adulte et assurément complètement dépravé... Et il ne faut pas si longtemps pour s'apercevoir que ce vernis dont est sublimée la jeunesse [américaine], se craquelle inexorablement, car en dessous, il y a bien sûr la souffrance et la recherche d'identité, mais particulièrement une profonde détresse souvent inexprimable... Mais c'est ce qu'exprime Nikki Reed à travers ce scénario criant de vérité et de réalisme, qu'elle a co-écrit avec Catherine Hardwicke, et dont elle ne dissimule pas son côté autobiographique : ce sentiment cruel de l'adolescence désillusionnée. Sentiment auquel elle donne également corps dans une exceptionnelle performance, fraîche et naturelle, en compagnie d'une Evan Rachel Wood tout aussi complice, sous les yeux de la subjugante Holly Hunter, remarquable dans son interprétation d'une mère au bord de la crise de nerfs, rongée par sa propre impuissance. Et pour finir, réalisation frénétique de Catherine Hardwicke pour ce film indépendant acide, choquant, puissant, et un brin outrancier, mais jamais, et en aucun cas, inintelligent. En un mot : brillant. A l'instar de "Ken Park", THIRTEEN est plus qu'une simple claque, c'est un film coup de poing. On est K-O.
Vraiment, je crois que peu de gens comprendront ma réaction devant ce film, à sa voir que je l'aime parce qu'il m'énerve au plus haut point. Très souvent, il faut se retenir de rentrer dans l'écran pour filer des volées de baffes à ces adolescentes d'une irresponsabilité totale. Un film qui nous range bien vite du côté des parents, complêtement dépassés par les évènements et par les manipulations de ces "enfants". Un film qui joue donc sur les limites des individus, et qui au final ne se révèle être qu'une simple dégradation de la teenage principale. Ironiquement, le film est interdit à la génération qu'il veut toucher par sa limite d'âge. Alors, à quoi sert il vraiment ?
Un excellent film!!! La descente aux enfers d'une ado bonne élève et en harmonie avec tout le monde, qui rencontre des filles, adeptes de la drogue, des sorties, de l'alcool, des mecs...Un film très réaliste, qui montre ce que beaucoup de personnes ont connu: la dépendance de substances illicites, le peu de confiance qu'on a en soi...A voir!!!
C'est un très bon film de Catherine Hardwicke, qui nous montre la descente aux enfers d'une adolescente. Les actrices sont excellentes : Holly Hunter en mère qui assiste impuissante à cette situation, Evan Rachel Wood en adolescente perdue et Nikky Reed qui joue le populaire Evie. Quand on pense que Nikky Reed a participé au scénario, on ne peut qu'applaudir son talent ! De plus, la scène finale est absolument bouleversante, bref, un film à voir...
Un film impressionnant, surprenant et très bien écrit. Il aborde l'adolescence avec une vérité rare, sans tabou et sans peur de choquer. Le casting est éblouissant et juste. La réalisation est efficace et subtile. L'image est soignée et certains plans sont réellement inoubliables. Catherine Hardwicke a vraiment fait un excellent travail. On peut déplorer qu'elle ait tenu à traficoter les couleurs en postproduction de manière que la palette chromatique reflète l'évolution intérieure de Tracy, surlignage inutile et en contradiction avec le caractère quasi documentaire de l'ensemble. Mais ne chipotons pas : on est là devant un film d'une puissance et d'une vérité rare. Un film dur, pesant et dérangeant qui ne laisse pas insensible et fait profondément réfléchir.
On en a marre des films à la Larry Clark sur cette stupide jeunesse américaine en manque de repères. Ici encore, rien de neuf ! Les ados sont livrées à elles-mêmes dans un monde superficiel où la connerie est le mètre-étalon. Et la famille est forcément destructurée, et on finit par voler et puis tomber dans la drogue. Vu, vu et revu ! Ce film est encore un cliché du film auteurisant, avec caméra sur l'épaule et jolies couleurs retravaillées. Bien sûr, le scénario est inexistant. Enfin, que dire de ces gamines sinon qu'elles sont horripilantes ? C'est une explosion d'hormones en furie. La palme de la tête à claques revient à l'actrice principale Evan Rachel Wood, constamment hystérique et absolument pas touchante. Seule Holly Hunter parvient à insuffler un brin d'humanité dans son personnage. C'est bien un des films les plus creux et énervant de ces dernières années. Pour lolitas décérébrées.
Mouais, je suis resté un peu sur ma faim en voyant ce film. Le truc qui me déçoit le plus ce sont les apprioris, enfin je veux dire par là que certes toutes les choses dans le film arrivent régulièrement, mais parfois, c'est légèrement abusé. Après, ce n'est qu'un détail mais lorsque les actrices ne sont pas trop convaincantes, ça aide pas du tout. Le point positif, c'est que l'on ne s'ennui pas et que l'on apprend quelques petits éléments. Pour tout vous dire, je ne conseillerai pas ce film, même si il plaiera aux jeunes filles, j'en suis certain. Malgré mon avis, n'hésitez pas à le voir, bon film !
Portrait au vitriol de l'adolescence, Thirteen impressionne par son trash, aux antipodes d'un Twilight que Hardwicke réalisera plus tard. La violence psychologique et l'acidité du propos confèrent au métrage une intensité dramatique remarquable, presque agressive, sentiment renforcé par une mise en scène grunge. La transformation d'Evan Rachel Wood en Tracy est incroyable et confirme l'indubitable talent de l'actrice. Seulement, le film aligne un cliché à la minute sur les travers de l'adolescence, ce qui est potentiellement déplaisant pour le spectateur lucide. Pourtant, Thirteen est un film dur, trash, à déconseiller aux âmes sensibles, ce qui fait sa force. Une assez bonne réussite. Attention, tout de même, aux préjugés qui frisent parfois le ridicule au point de faire passer Thirteen pour un LOL version adulte, ce qu'il n'est pas.
Ecrire ma critique (50 caractères minimum)Un film vraiment très fort, qui flirte cependant avec le cliché de cette nouvelle génération. Des dialogues parfaits et une E.R. Wood au sommet. Un film cependant trop coup de poing: on aurait aimé quelques ralentissements qui l'auraient probablement rendu encore plus percutant, que certains réalisateurs comme Vallée savent parfaitement faire... Certains des personnages manquent également un peu de caractère: insister sur la famille et pas seulement la mère aurait été plus judicieux, Hardwick avait déjà insisté sur la relation mère/enfant dans ses livres.
Magnifique film retrassant la descente aux enfer d'une ado comme les autres sous l'influence d'une fille qu'elle croiyait etre son amie. Drogue, alcool, vols. Chronique de l'adolescence magnifiquement interprétée par un casting formidable.