Honnêtement rien ne m'a choqué dans ce film: je m'attendais vraiment à tout. Sexe, drogue, alcool (and rock'n'roll), LE mélange parfait qu'on ressort à chaque fois pour montrer à quel point la jeunesse part en cacahuète. Ce film est poignant, touchant, le personnage de la mère est parfaitement bien joué. Seulement voilà, 13 ans, désolée mais c'est pas réaliste, surtout qu'elle a pas du tout l'air d'avoir cet âge.
Personnellement, ce film m'a tapé sur les nerfs... comme quoi, vraiment, treize ans, c'est l'âge "bête" !
surtout, l'histoire n'est possible que dans le contexte d'une vie compliquée. On a tous eu treize ans un jour, et on a tous eu des problèmes, meme si pour certains ça a été moins grave que pour d'autres. Il faut avoir la volonté de ne pas basculer dans ce genre de comportement d'auto-mutilation, et surtout il faut avoir des parents qui vous encadrent correctement. Mais ce film, c'est trop... Beaucoup trop, à moins que ce ne soit la mentalité Etasunienne qui soit dégénérée ...
Thirteen est un désastre complet , un film absolument sans intérêt , qui n'amène nulle part . Si la réalisatrice voulait tenter de brosser la fêlure et les failles adolescentes , on peut n'être qu'amené à la conclusion suivante toute simple : c'est raté . Le film n'est en effet qu'une succession de stéréotypes et de clichés . Si le mystère ne se résume qu'à des scarifications , des hurlements , des disputes mères-filles à tout bout de champ , où va-t-on ? Ou encore ces filles mal dans leurs peaux qui deviennent amies avec des filles "à la mode" pour citer le film ? Et en plus si c'est pour que ce soit si mal fait . Non merci . Et si la réalisatrice voulait réaliser un film dans la vague du magnifique Virgin Suicides de Sofia Coppola qui lui , est un chef-d'oeuvre , on constatera qu'elle se rapproche plutôt d'une autre réalisation de la cinéaste , le catastrophique Lick the star .
Pas mal :) Mais je ne comprend pas pourquoi c'est interdit aux moins de 16 ans. Il n'y a rien d'hyper choquant. Bref un bon sujet mais qui est malheureusement réel et trop fréquent.
Bon film sur une descente aux enfers. Une gamine de 13 ans qui se prend pour une femme... comme beaucoup en notre époque. Les actrices sont géniales et le scénario ne nous laisse pas tranquille une seconde... La mise en scène est trop clippesque et la gamine change trop vite trop radicalement. Et la mise en image des drames et des trips divers est trop gentillette et manque d'un réel parti pris.
On connaissait les films catastrophes sur les phénomènes naturels. Avec "Thirteen", on ouvre la catégorie des films catastrophes sur l'adolescence. Prenez la fille de 13 ans modèle, flanquez-la d'une dégénérée, et vous obtenez en quelques semaines la parfaite petite traînée. Pas réaliste ? Bien sûr que si, sauf que c'est exagéré jusqu'à la démesure. Bon, il faut reconnaître aussi que les disputes à répétitions peuvent devenir casse-bonbons, mais l'histoire se suit tout de même avec intérêt, on se demande sans arrêt quelle nouvelle connerie les deux petites grognasses vont trouver. A découvrir donc, pas comme une étude sociologique parfaite, mais comme une illustration des problèmes de l'adolescence.
Histoire de deux adolescentes, je suis désolé de descendre ce film, mais j'en ai aimé des mieux dans le genre meme si ce n'est pas mon style de film, car je précise, il faut que vous soyez une ado ou une mère eventuellement avec une ado, ça je n'ai pas vérifié lol
Bof, ça aurait pu être mieux. La mise en scène est pas top, j'avais l'impression de regarder un téléfilm qui passe un après-midi à la TV. Le personnage de Tracy n'a aucun charisme et n'attire pas de sympathie. Le seul personnage plutôt intéressant, c'est celui de la mère. C'était ennuyeux et sans intérêt de plus la fin du film est bâclé.
Thirteen raconte comment Tracy (Evan Rachel Wood, une révélation), jeune ado de treize ans vêtue de jean bleu clair et de vêtements roses qui joue encore à la poupée et rêve de princesseries, va devenir prématurément une femme en rencontrant Evie (Nikki Reed), une fille de son âge dévergondée plus habituée à faire des crasses qu'à aller à l'église. Ça commence par des piercings au nombril et à la langue, par des fringues dénudées, des vols, des insultes, du sexe... Tout parait tellement facile quand on est entouré, quand on crache à la gueule de la discipline. Que font les parents pendant ce temps-là ? Certaines se moquent éperdument de ce que font leurs filles pendant leurs absences, d'autres mères s'inquiètent (épatante Holly Hunter), se questionnent, cherchent à comprendre ce changement brutal d'attitude. Mais à force de trop se lâcher, on finit forcément par perdre pied... Chronique poignante de la jeunesse américaine, Thirteen est une petite réussite dans la même veine que Kids ou Ken Park, un portrait de l'adolescence et de ses dérives, une peinture soignée de ces petites filles sages devenant des salopes suite à de mauvaises fréquentations. Un portrait semi-autobiographique de l'actrice Nikki Reed justement (ça c'est une première) qui incarne quant à elle tout en autodérision la mauvaise influence. Un exutoire bien pensé mais aussi un brin maladroit par instants. Également bien moins trash que les films de Larry Clark et même parfois un poil trop lisse, le premier long-métrage de Catherine Hardwicke (une ancienne chef décoratrice ayant œuvré sur pas mal de gros films) arrive néanmoins à demeurer captivant grâce à une descente aux enfers soutenue, peut-être un brin longuette par moments mais dans tous les cas maîtrisée.