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Un visiteur
5,0
Publiée le 2 juin 2017
Un film qui résiste au temps.Génial.Très fort Jerry LEWIS ! De la SF de 1963 qui marque encore.SF, comique et romance sont bien dosés.C'est un film "sain" avec de plus une belle fin.Je le re-visionnerais une 6ème fois plus tard.
Un chef d'oeuvre ! Un de mes films préférer. Docteur Jerry & Mister love est une comédie américaine avec pour acteur principale Jerry Lewis, qui est dans ce film quand dans beaucoup d'autre : ENORME ! UN acteur fabuleux qui place ce film dan sel panthéon du cinema! Parodie romantique de Mister Jekyll & Mister Hyde, le Docteur Jerry et mister love, ou "The nutty professor" (son titre original) est donc la base du remake du film Professeur Foldingue qui a pour titre original : "the nutty professor" également. Donc bien sur un classique que je recommande grandement.
Jerry Lewis revisite le roman de Robert Louis Stevenson intitulé L'étrange cas du Docteur Jekyll et Mister Hyde avec beaucoup d'humour. Un véritable chef d'oeuvre.
Une magnifique caricature d'une oeuvre déjà tant de fois revisitée. Dense en humour, au point qu'on est frustré de passer à une histoire plus adulte de temps en temps, elle met en scène un acteur dont les deux rôles se fondent dans une performance trompeuse. Sans prétention sur les effets spéciaux mais satisfaisant de sa vision vieillotte de la science.
"The nutty professor" est peut-être le meilleur Lewis en tant que réalisateur, celui qui pousse la farce le plus loin et nous donne un grand moment d'émotion dans la scène finale, lorsque Julius nous livre sa confession sur le fait de rester soi-même. Les séquences d'humour pleuvent (celle ou Warfield - interprété par l'hilarant Del Moore - monte sur la table pour tenter de jouer Hamlet, ayant lui-même rêvé d'être un acteur, sans parler des gags, nombreux, de la montre de Julius qui sonne l'heure en fanfare à la scène du cours de gym, inégalée, parce que proche du cartoon et avec une inventivité confondante) La mise en scène est au cordeau, très cinématographique (la travelling subjectif à l’entrée de la boîte de nuit est un pastiche fort bien recomposé de la version de Mamoulian de 1932), dotée ici d'un excellent Technicolor. La séquence où Julius se transforme en monstre est digne d'un très grand cinéaste nous montrant qu'il aurait pu exceller ailleurs que dans la farce. Et puis bien sûr, il y a toute la partie Buddy Love. Le personnage est monstrueux de prétention et d'une certaine manière il rejoint Mister Hyde. Ce film est un chef d'oeuvre, tout a été dit dessus ou presque
Dans ce film, le rôle de Jerry Lewis permet de revisiter très légèrement Dr. Jekyll et Mr. Hyde mais dans le sens de la comédie. Jerry Lewis en professeur de chimie, simplet mais pas aussi maboul que l'on pense. Après une expérience sur lui-même, il se change tout à coup et devient un tombeur, il donnera le tournis sur une élève de sa classe. Dès les moments bref ou il change son comportement, c'est ici que Jerry Lewis se délecte de son personnage. Nous savons tous qu'à la base, que cette acteur tout comme l'homme est un séducteur affirmé. Que du bon plaisir. Soulignons aussi, la présence de la craquante actrice Stella Stevens, ici, en une poupée aussi sucré qu'un bonbon.
On ne peut pas nier que ce film a pris un coup de vieux mais l'histoire est plutôt bien menée par un Jerry Lewis qui démontre toute l'étendue de son talent comique, en recourant le plus souvent à des effets d'une grande simplicité.
Indéniablement, il y a du génie dans ce film, techniquement et philosophiquement. De là à le considérer comme culte ou chef d'œuvre, il y a un pas que je ne peux franchir: Jerry Lewis fait parti de ces comiques qui ne m'ont jamais fait rire, tant dans mon enfance que maintenant. Ma maman (une sainte femme) disait: "Seuls les cons et les morts ne changent jamais d'avis". En plus d'un demi siècle, concernant JL, je n'ai jamais réussi à la contredire...
Qu’on le veuille ou qu’on ne le veuille pas, que l’on aime ou que l’on aime pas, il y a un fait qui est impossible à contester: Jerry Lewis, en son temps, fut une grande star et laissera une empreinte durable dans l’histoire du cinéma humoristique. Bon, concernant ce « Docteur Jerry et Mister Love », j’ai clairement coupé la poire en deux pour pouvoir le noter. D’après moi, il était impossible de mettre deux étoiles à ce film car il est non seulement le plus connu de la carrière de Lewis et en plus le pitch est quand même bien trouvé: un professeur au physique ingrat invente une formule pour se transformer en un tout autre personnage: celui-ci étant beaucoup plus cynique et macho. D’un autre côté, il m’était impossible de mettre trois étoiles, étant donné que cette comédie est très typée années 60. Une époque à laquelle le public avait le rire facile. Une époque à laquelle les gags étaient souvent répétitifs. Ce qui fait que cette relecture parodique du Docteur Jekyll et Mister Hyde frôle le ridicule à certains moments. La grande star du film, c’est Lewis bien sur qui joue au max sur son visage en caoutchouc, sa voix nasillarde et sa démarche particulière. Quant aux autres personnages, pas de surprises, ce sont de vrais clichés ambulants. Entre les mecs qui jouent les gros durs et qui bombent le torse. Et les gonzesses naïves comme c’est pas permis et qui succombent bien facilement à l’émotion. Une petite farce sympa et très inventive mais inégale.
Sympa... En étant réalisateur, acteur et scénariste, Jerry Lewis endosse à la perfection ce double rôle de professeur complexé et de charmeur arrogant. Même si c'est l'un des meilleurs films de Lewis, le charme n'opère pas complètement...
Jerry Lewys fut trop longtemps classé dans les acteurs exclusivement capables de comique visuel. Erreur commise également avec Buster Keaton ! Tous deux nous prouvèrent par la suite, leurs capacités à jouer des rôles dramatiques et sensibles, bien que les trois quarts des spectateurs ne les ont même pas reconnus dans ces films-là, tant ils différaient de ce qu'on connaissait d'eux. Pour "Docteur Jerry et Mister Love", Lewis reste dans son registre habituel de comique burlesque. Comme Chaplin, il se compose deux personnages opposés, puis, il les interprète avec maestria. Tout cela dans un débauche de technicolor flamboyant portée par un beau brin de voix de la part du comique grimaçant quand il devient le crooner machiste. La scène finale est simplement touchante. Évidemment, le comique de Jerry s'élève un peu trop au-dessus du niveau de la ceinture pour le public actuel. Sa façon unique de porter des pantalons "à courir après le train" bien qu'inimitable, laisse les bigardiens et les dieudonnéens de marbre. Moi, il me fait chaleureusement rire et sa façon de se prendre deux fois sur trois l'estrade de sa salle de cours dans les tibias me le rend très sympathique.
Sous un aspect foldingue, kitch en diable, barré comme un discours de Serge Dassault, Jerry Lewis nous sert un film bourré d’intelligence mais agaçant… L’acteur-réalisateur en fait décidément trop ! Comme tous les grands du burlesque son propos est d’abord moraliste. La farce règle les comptes sur l’image imposée par la société, sur les canons obligatoires de la masculinité et de la féminité… Cette relecture du « Dr Jeckyl et Mr Hyde » est centrée, bien évidemment, sur Jerry Lewis himself… Devait-il régler quelques obscurs comptes avec Dean Martin avec lequel il avait connus ses premiers succès ? Toujours est-il que le personnage de Mister Love, chanteur crooner « tombeur de ces dames » rappelle furieusement son ancien complice… Hélas, le personnage du Docteur Jerry est surchargé et nuit au rythme même du film… Les gags sont allongés, dilués, répétés… Gags à gogo… En veux-tu, en voila ! Cela me semble nuire à l’intelligence des situations qui deviennent pesantes… Sans compter la voix nasillarde insupportable du personnage principal (dans la version en français)… Qui d’ailleurs sert l’histoire ! Mais… On est très loin de la « réserve » des Chaplin, Keaton, Tati et autres Linder… Néanmoins l’honnêteté de Lewis, dans ses débordements même, rend ce film inoubliable… Et cette honnêteté jamais démentie fait de Lewis un « très grand » du cinéma. UN FILM A VOIR, DONC !