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Freaks101
152 abonnés
619 critiques
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3,5
Publiée le 20 juin 2014
Un film singulier entre SF et mélo ou l’idiot, devenu savant, saisi le monde avec perspicacité, avant de retomber dans le néant. La conclusion est donc assez pessimiste. Contrairement à Dustin Hoffman dans « Rain man » ou Tom Hanks dans « Forrest Gump », Cliff Robertson interprète « Charly » sans effets spectaculaires dans son jeux, les auteurs ont pris soin également de conserver les pulsions sexuelles du personnage.
Première adaptation du très beau livre de Daniel Keyes au cinéma, « Charly » est clairement marqué par son époque « Woodstock », que ce soit dans les couleurs ou quelques scènes « hippies » où nous sommes dans le « peace and love » pur et dur. Reste qu'au-delà de cette impression (qui n'est pas vraiment négative, d'ailleurs), c'est une émouvante histoire à laquelle on nous convie, originale, parfois drôle, souvent triste. Le sujet est sensible : après une expérience, un sympathique handicapé mental devient supérieurement intelligent avec tout ce que cela implique. Heureusement, Ralph Nelson le traite avec intelligence et sincérité, si bien que nous nous sentons toujours concerné par cette relation unissant les deux héros, que ce soit d'ailleurs avant où après l'opération subie par Charly. On est en effet autant touché par ce dernier durant toute l'oeuvre, comme si, au-delà de devenir brillant, celui-ci restait le même personnage attachant, simplement préoccupé par de nouveaux problèmes. Rythmé par la délicate musique de Ravi Shankar et remarquablement interprété par Cliff Robertson et la charmante Claire Bloom, cette belle réflexion sur l'humain, l'amour et les limites de la science touche sa cible avec ferveur : une réussite.
13 952 abonnés
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4,5
Publiée le 25 février 2022
Grâce aux soins d'une sèduisante psychologue, un attardè mental aux pensèes tellement profondes va devenir un homme à priori normal, mais avèrè d' une intelligence supèrieure! L'univers s'ouvre à Charly Gordon avec un esprit qui est en train de se dèvelopper! Il y a un adage qui dit que lorsque l'on devient intelligent, on n'a plein d'amis! Et retour de manivelle il y aura à coups de manipulations, de rèactions anormales et de sociètè qui a profitè de Charly Gordon car ce dernier est un malade destinè à revenir à son ètat premier! Sorti en 1968, "Charly" est une histoire triste d'une profonde richesse, ce qui ne l'empêche pas d'être très accessible au grand public! Oscar mèritè pour Cliff Robertson (fascinant) dans un rôle de composition d'attardè mental! Claire Bloom (fascinèe) en eût mèritè un aussi pour son rôle de professeur! Si vous laissez passer l'air et le soleil sur ces deux êtres qui s'aiment, vous serez comblès au centuple spoiler: malgrè une fin pessimiste! Admirable photo de Arthur J. Ornitz! La scène de la rivière avec ce petit bateau rèalisè avec une simple ècorce, un bâton et une feuille pour faire office de voile est vraiment belle à voir! Ralentis superbes...
J’avais adoré le livre "Des fleurs pour Algernon" (je l’ai même lu deux fois). Et quand j’ai appris qu’il avait été adapté en film sous le titre de "Charly", j’ai eu la curiosité de le visionner. Et comme je n’avais rien à faire… parce que le film a sûrement été fait pour que le spectateur perde une heure quarante à glander. Il commence bien pourtant, avec cette présentation très psychologique du protagoniste principal, à savoir Charly. Tout va bien jusqu’à son opération au cerveau, où tout se dégrade : plus rien n’est respecté ! On a beau nous faire croire que l’évolution morale du personnage est lente alors qu’on nous montre carrément le contraire. Et où sont les flash-back, des points pourtant essentiels de l’histoire ? Sans tout cela, le film n’a plus aucun intérêt, sinon de nous assommer. Un grand bravo tout de même à la performance de Cliff Robertson, qui relève le niveau de ce navet.
Cette adaptation de "des fleurs pour algernoon" est excellente et n'a rien à envier à celle de 2008. Bien sûr, il manque une partie du roman qui ne peut être exprimée que par l'art littéraire. Mais il reste une excellente interprétation de Cliff Robertson (l'oncle de Spiderman) et une bonne mise en scène.