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Xyrons
687 abonnés
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2,5
Publiée le 7 juin 2009
Hombre est un vieux film de Martin Ritt et c’est peut être ça son point faible car il vieilli très mal. Une belle distribution Paul Newman, Fredric March, Richard Boone... un excellent scénario mais des dialogues qui auraient pu être améliorés. Le problème de ce western est sûrement son âge, il commence sérieusement à se faire vieux. 10 / 20.
Beau western avec un Paul Newman grandiose (mais pour cet acteur c'est normal), un scénario intelligent mais Hombre souffre d'un rythme trop lent pour en un faire un grand film.
Une réalisation propre et une idée de base pas désintéressante, seulement une première heure pour apprendre que Newman ne parlera pas beaucoup et une deuxième ou les personnages nous gratifient de réactions des plus fantaisistes ne me laissera pas un souvenir inoubliable.
Un Western intrigant que nous offre le Cinéaste Martin Ritt qui collabore avec son acteur fétiche Paul Newman qui ressemble au tandem Robert Redford et Sydney Pollack, ils ont de bons films dans divers genres et ça marche. Ici, c'est un peu le Cluedo du Far West, on connaît plus le personnage incarné par Paul Newman, un blanc d'abord reconverti en Indien qui laisse ses racines de côté pour toucher de l'argent pour une propriété. La suite est en deux parties avec quelques personnages centraux prenant une diligence assez diverses, puis, ils doivent faire aventures ensemble à pied après une attaque, assez périlleuses et des questions sur certains. "Hombre" possède d'abord une très belle photographie agréable à regarder à l'écran, quelques petites longueurs rattrapé par une seconde partie plus palpitante et de bons comédiens, Paul Newman en tête, plus quelques seconds rôles connus comme Richard Boone ou Martin Balsam. A voir.
SAGESSE AMÉRINDIENNE. Visages pâles contre peaux rouges. Quelque soit la tempête, hombre est silence. Paul Newman est l'équilibre du corps, de l'esprit et de l'âme. L'ombre du passé du chaman aux yeux bleus. Fin et commencement sont des rêves sacrés de la voix du sage.
Grand western pro indien et de facture classique. Paysages naturels excellemment filmés, histoire traditionnelle, dégoulinante de bons sentiments, avec bons et méchants, fille au grand cœur qui en a bavé, notables blancs bien pourris, etc. Mais beaucoup de savoir-faire dans le montage mêlant habilement lenteurs puis scènes d’action explosives, un grand sens du suspense dans une histoire bien classique hormis la position dénonçant clairement le génocide américain, position qui en 1967 n’était plus originale. Enfin une magnifique interprétation de Paul Newman, presque mutique, des autres rôles également à l’exception de Richard Boone un peu cabotin. Du bel ouvrage qu’on revoit avec grand plaisir.
Un bon western aux dimensions psychologiques et humanistes s'appuyant sur une batterie de personnages intéressants. Après une ouverture flamboyante avec cette scène des chevaux sauvages menées par un superbe étalon noir, sous le regard bleu et inexpressif de Hombre (Newman), la présentation des personnages est un peu lente, mais nécessaire à la suite de l'intrigue et de ses rebondissements. La fin, avec cette longue attente dans la mine, débouchant sur un final inattendu, est particulièrement réussie
Un Paul Newman mutique, l'éducation des indiens plus digne que celle des blancs, une superbe photo, la soif et la cupidité de certains hommes respectables dominent ce western atypique et le rendent passionnant. Le film démarre par une scène sans dialogue, annonciateur du style, durant laquelle un troupeau de chevaux sauvages suivent, après une longue hésitation, un mustang noir aller vers un point d'eau et se retrouver enfermés dans un corral. "Hombre", silencieux, habile, vient de réussir son coup. Le recherche de l'eau vitale, et en contrepoint, la recherche du profit, voilà deux moteurs d'intrigue qui fonctionnent à tous les coups. Ritt, désireux de prendre le contrepied des clichés du genre western, ne montre que des blancs avides, racistes et sans parole. Les bandits sont là pour détrousser un gérant de réserve indienne spoiler: qui a détourné la caisse!
Après un huis clos sous tension dans une diligence, la course poursuite s'engage en plein désert. Tous les coups sont permis. Seul Hombre réfléchit et anticipe les mouvements de l'adversaire. Résistant et patient, il attend son heure. Il a connu la faim dans les réserves, a mangé du chien, et voyagé sur le siège de la diligence après l'intervention du gérant véreux, et de sa blanche épouse en bottines et chapeau élégant. Seule Jessie,une femme forte, va comprendre Hombre mais aussi le mettre en danger parce que impulsive et généreuse. spoiler: Il n'y a pas de happy end chez Ritt. Le spectateur est dépité mais la leçon est retenue.spoiler:
On comprend pourquoi Paul Newman a voulu faire parti de ce film. Ce n'est pas un western de plus, non, ici on traite ouvertement du racisme de base, du mauvais traitement fait aux Indiens, il met en avant plusieurs personnages dont les caractères vont être dévoilé au fur et à mesure que l'intrigue avance. L'homme mit au rencart, et qui bientôt, tous devront peut-être leur salut à ce même homme, et puis enfin, qui est le plus humaniste dans cette affaire ? Un film sur fond de western mais qui s'apparente plus à un drame, et qui en tout cas en aborde les thèmes. L'action se laisse dictée par l'air débonnaire de Newman, belle prestation de Barbara Rush dans un rôle de femme forte. Loin d'être déplaisant à voir, toute le cynisme et la nature humaine au cœur des grands espaces.
Un western pro indien assez subtil dans sa démarche et son discours. Le personnage du métis joué par Paul Newman, il met en évidence les contradictions et l’hypocrisie des blancs vis à vis du peuple apache, et des indiens en général. Tiré d’un roman d’Elmore Leonard, brillamment adapté par le sous estimé Martin Ritt. la présentation des personnages est un peu lente, mais nécessaire à la suite de l'intrigue et de ses rebondissements et débouchant sur un final inattendu, mais particulièrement réussie. A la fois psychologique, crépusculaire et sur fond de racisme (le film dénonce la situation catastrophique des indiens parqués dans des réserves). Martin Ritt (Le Prête-nom - 1976) y réalise une œuvre à la fois atypique mais pas déroutante, captivante tout au long, le film mérite son coup d’œil pour son superbe casting auquel on retrouve aux côtés de Newman : Fredric March et surtout Richard Boone. Certes déroutant,mais la mise en scène est excellente et ne pouvait donner que cette pépite peu ordinaire.
Le film de diligence est presque un genre en soi tant il est atypique; Martin Ritt s'en empare avec brio en mettant en scène un blanc ayant été élevé par des indiens qui va devoir défendre ses compagnons de route attaqués par des brigands. Le film s'appuie sur des personnages secondaires archétypaux et sa structure globale est très classique mais l'impassibilité de son protagoniste ainsi que la durée parfois spectaculaire de certaines situations permettant un meilleure ancrage du décor rendent l'ensemble singulier et évitent tout didactisme. Le beauté du personnage d'Hombre (Paul Newman magnétique) est d'assumer sa défense des indiens non pas en rabâchant un discours moralisateur mais en adoptant une attitude progressivement délestée de moralité. Par son silence et son hiératisme, il impose une neutralité qui pousse les autres personnages à ne pas rester passifs, à ne plus se contenter de le regarder prendre une décision. Si le film comporte un humour salvateur en ce qu'il écarte tout esprit de sérieux, il va aussi très loin dans la cruauté et dans la tension entre amoralité et libre-arbitre. Dans un final remarquable, Hombre prouve, avant finalement d'agir, que son indifférence n'est pas synonyme de lâcheté mais qu'elle est au contraire la plus belle preuve de sa clarté morale. Martin Ritt signe un beau film, sensible à l'incarnation des décors et des situations, dont la mise en scène épurée est parfois époustouflante par sa manière de créer rapidement une tension.
Bon western qui aborde le sujet de la captation de l'argent, dû par le gouvernement aux tribus indiennes, par des responsables sans scrupule. Un blanc, John Russell, qui a été élevé chez les Apaches va hériter de son père adoptif. Après être allé voir de quoi il a hérité, il rentre en diligence et l'histoire commence véritablement là. Le périple va générer de l'action, de la tension et des dilemmes humanistes pour plusieurs personnages. Paul Newman, l'un des plus beaux acteurs américains, incarne ce blanc taiseux et courageux. Le Colorado montagneux est magnifique et le début du film, splendide avec un étalon et ses juments sauvages.
Excellent western sobre et efficace. On ne peut s'empêcher de pensée à "La chevauchée fantastique" de John Ford avec en prime une dénonciation du racisme... Dénonciation sans puissance, comment imaginer un apache (même métis et surtout à l'époque) blond aux yeux bleus ?! La portée ne peut qu'être mince, surtout certain qui ne voit qu'un cowboy ayant la tête d'une star plutôt qu'un métis apache dans l'ouest. Cependant les personnalités de chaque protagoniste sont bien écrits et le voyage vaut le détour. Après "L'espion qui venait du froid" Martin Ritt prouve que lenteur peut rimer avec force et panache.