Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
cylon86
2 580 abonnés
4 430 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 30 mars 2015
Premier long-métrage de Neil Marshall, réalisateur du terrifiant "The Descent", "Dog Soldiers" est un sacré défouloir, film né de l'imagination d'un gamin biberonné aux films de genre. Soit l'histoire d'une unité de soldats effectuant un exercice dans des bois infestés de loups-garous. En une ligne, la puissance du film est annoncée. Maîtrisant habilement les codes du genre et malgré un petit budget (qui se voit dans la photographie et le look des loups-garous), le film est assez décomplexé, reposant sur d'excellentes idées, allant même jusqu'à se terminer en huis-clos dans une cabane entourée par les lycanthropes. Sans pour autant prétendre révolutionner le genre, Marshall s'amuse avec, jouant sur ses codes et se reposant énormément sur ses acteurs (notamment Kevin McKidd et Sean Pertwee, excellents) pour nous offrir un film hautement divertissant qui se voit avec grand plaisir.
Malgré un budget au ras des pâquerettes et un scénario guère plus fourni, Neil Marshall nous livre là un film extrêmement divertissant dans la veine du Evil dead de Sam Raimi. Privilégiant les trucages ainsi que les maquillages à l'ancienne plutôt que les effets numériques sur fond vert, usant et abusant d'humour noir et d'auto dérision, le réalisateur nous replonge à l'époque des séances de minuit des B-movies kitsch et fauchées qui fleurissaient sur les écrans de nos cinémas de quartier durant les 70's... Et c'est bien cela qui au final nous manque le plus dans les blockbusters modernes et aseptisés. À voir juste pour le plaisir.
Un film horrifique plutôt correct , avec une mise en scène efficace , de bons acteurs et un scenario qui n'en fait pas trop.Une série B avec des effets-spéciaux réussis. Une petite relecture sur le mythe des loups-garous dans un décors écossais : froid , sombre et ensanglanté. Correct.
Dog Soldiers est une série B britannique divertissante mais sans aucune profondeur. Les confrontations militaires/lycanthropes sont sanglantes à souhait mais j’attendais un peu mieux de la part du papa de The Descent.
Bonne surprise que ce survival forestier... On pourrait se dire un énième film sur les loups-garous mais ici le film est repose plus sur une tension qui nous rappelle "La nuit des morts-vivants" de Romero tout en gardant une personnalité propre. Les scènes d'action sont bien menées et le rythme ne souffre d'aucun temps morts. A partir d'un scénario tout simple le réalisateur n'oublit pas que ce qui compte dans ce genre c'est l'efficacité à chaque plan. Mission accomplie.
The descent mais avec des hommes à la place de charmantes jeunes femmes , et des loups garous à la place de monstres cavernicoles . De la bonne série B !
Ce qui heurte au visionnage de Dog Soldiers c’est la noirceur grand-guignolesque qui trouve, de la manière la plus curieuse qui soit, son équilibre. La lycanthropie est abordée sous l’ange de l’évolution humaine naturelle contre laquelle il ne faut pas chercher à résister, ultime étape qui reconnaît la barbarie et la prédation inhérente au genre humain. Il est curieux d’observer les monstres attaquer alors que le soleil brille encore ou influencer les ellipses de sorte à réduire la durée d’une journée à quelques minutes à l’écran. Grossièreté apparente qui pourtant confère au métrage une impression de malédiction, de fatalité nocturne. Le loup-garou aussitôt abattu se relève, fonce dans des flashs hallucinés le temps de quelques secondes – fulgurances traduites par le montage –, décime le régiment de frères réfugiés dans la maison comme métaphore de la famille ; le dernier bastion de résistance a cédé, voici venir la nuit de l’homme, son extinction. Le final tempère légèrement cette tonalité pessimiste puisque le résistant part avec le chien, deux naufragés à la dérive dans un monde qui ne veut pas d’eux. D’où le titre. Restent un homme et son chien, seule structure viable qui fait toutefois peser sur la clausule une marque quelque peu déplaisante : où est la frontière entre humanité et bestialité ? Thématique chère à Neil Marshall puisque The Descent y fonde son identité. Quelques longueurs, des lourdeurs dans la représentation militaire tout comme dans la mise en scène des monstres, des dialogues pompeux et démonstratifs. Demeure une œuvre insaisissable dans laquelle on ne se lasse pas de se perdre, au risque de ne jamais en ressortir.
Un huit-clos palpitant qui nous embarque tambour battant dans le sillage de ces troupes pourchassés par des loup-garous assoiffés de sang. Avec ce film, Neil Marshall explose et prouve quand matière de sensations fortes, il n'a rien à envier à personnes.
Ce film est clairement très débile et surtout à prendre au second degrés (le coup du loup-garou boxeur m' a fait exploser de rire) ! Ne le regardez pas seul, il vous ennuiera à coups sur ! Inviter des potes déjantés à le voir avec vous, vous passerez une soirée sympathique.
Plus qu'excellent, enfin un film de Loup-Garous digne de ce nom depuis "Le Loup-Garou de Londres" (ce dernier a d'ailleurs un petit côté kitch qui tend à le décridibiliser au fil des années...). Les effets spéciaux sont simples mais très efficaces (ouffff, pas de morphing vaseux ou d'images de synthèse appliquées à des fonds verts), l'histoire est sympatoche (bourrée de clins d'oeil au genre) avec un petit côté d'humour non déplaisant. Un film très simple dans son histoire et son traitement mais paradoxalement très original. Vous l'aurez compris, si vous adhérez à ce genre de films c'est gagné, si vous préférez les daubes à la "Underworld", passez votre chemin. Ici pas d'ados de 15 ans tous beaux tous propres tous musclés incarnés par des acteurs de 25 ans, mais des acteurs bourrus et avec beaucoup de personnalité. Réjouissant !