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Lotorski
17 abonnés
588 critiques
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1,0
Publiée le 10 octobre 2008
Version anglaise de la soupe aux chous, Cocoon est non seulement moins hilarant mais aussi moins réfléchi. Je me suis ennuyé tout du long malgré quelques rares sursaux d'orgueil de Ron Howard, mais j'ai surtout trouvé le final des plus ridicule. En bref, la part de mystère du scénario est très mal exploitée et le film ne vaut que par le comique des "vieux" et la superbe plastique de Tahnee Welch.
Confortablement engoncé dans son classicisme de blockbuster hollywoodien, "Cocoon" est un divertissement familial sans saveur, sans âme, aussi amorphe que la communauté du troisième âge qu'il met en scène...
Le principal fautif ? Ron Howard qui, avouons-le, n'a jamais brillé par la qualité de sa réalisation. Il fait montre, une fois de plus, de son indécrottable lourdeur, ne parvenant ainsi à rendre plus subtile une narration qui oscille déjà entre comédie douteuse (avec son humour au rabais et son trio de vieillards lubriques qui ne pensent qu'à "ça") et romance bon enfant digne d'un teen movie... le tout enrobé par la sensiblerie musicale de James Horner, qui fonctionne parfaitement chez Cameron mais qui sonne ici comme autant d'ébrouements pénibles visant à insuffler de l'émotion là où le réalisateur a failli.
Il reste, malgré tout, un casting efficace qui, au travers de quelques scènes plus empreintes de gravité, parvient à susciter suffisamment d'empathie pour que l'on daigne rester jusqu'au bout.
Cette version américaine de la "Soupe aux choux" parvient à être pire que son modèle puisqu'elle a l'outrecuidance de se prendre au sérieux. Comme dans son modèle , après une amorce prometteuse (90 % des amorces sont prometteuses) on sombre dans l'ineptie. Lamentable.
Allant à contre-courant de la représentation menaçante des extra-terrestres mais surtout de la tendance au jeunisme des acteurs hollywoodiens, Ron Howard signe un second film débordant de bon-sentiments et d’humanisme mettant en lien un trio d’octogénaires (interprétés par des acteurs qui, bien qu’ayant fait leurs preuves dans de grands films, étaient tombés dans l’oubli) et des créatures venus de l’espace. Le scénario est une adaptation d’un roman de David Saperstein (à qui la Fox demandera d’ailleurs d’écrire la suite trois ans plus tard) qui cherche à minimiser l’aspect dramatique de la fatalité de vieillir en insistant sur le fait que c’est grâce à la jeunesse qu’ils ont gardé dans leur tête que les personnages s’approchent d’un état d’immortalité symbolisé ici par la présence extraterrestre. Tandis que les célèbres passages mettant en scène ces vétérans attachants s’amuser comme des enfants dans la piscine sont restés des moments d’une pure fraicheur, les effets spéciaux, pourtant signés par ILM et récompensés par un Oscar, sont aujourd’hui terriblement dépassés qui freine la magie de cette fable universelle. Cocoon n’en demeure pas moins un long-métrage tout à fait plaisant, qui a le mérite de savoir alterner entre des moments distrayants et attendrissants.
Un film au scénario plutôt pas crédible qui désintéresse franchement. On apprécie les rares moments de magie issus de cette rencontre improbable entre des seniors et des aliens.
Cocoon, un grand classique signé par Ron Howard qui, comme Spielberg,dont il s'inspire en ayant la même exigence de qualité, fait des films toujours très propres, bien faits, beaux, réussis, jamais idiots qui deviennent des classiques. Un beau scénario, de bons acteurs pour des personnages attachants. Nous y trouverons l’impressionnant Brian Dennehy et la belle Tahnee Welch, lafille de Raquel Welch. Un plaisir de le voir et de le revoir. Effets spéciaux du grand Rick Baker, ils ont un peu vieillis mais c'était les meilleurs de l'époque, ce qui nous rappelle bien les années 80 et la revue Mad Movies ...qui existe toujours !
Un film sur la nostalgie de nos aînés, quand ils avaient encore que deux jambes et toutes leur dents, quand ils savaient nager et croyaient aux extraterrestres, quand ils n'aimaient pas ce genre de film nostalgiques.
R. Howard, tel S. Speilberg, a le goût du merveilleux. Dans cette comédie dramatique teintée de SF, il aborde les liens familiaux et amicaux universels. Une rencontre du troisième type douce amère, marqueur des années 80. Un divertissement agréable, sans être incroyable.
C'est une belle histoire tournée en 1985. Le film a évidement vieillit car ce genre de film ne passe plus aujourd'hui. Mais cela reste un beau film. Il y a la fille à Raquel Welch, autant belle que sa mère, le type Latina comme sa mère. Il y a aussi le jeune Barret Oliver, qui jouera plus tard dans le film; D.A.R.I.L. C'est clair le film reste trop gentil pour qu'il se passe quelque chose d'important. A la fin les scénaristes recherchent une fin honorable, et c'est peut-être pour cela que le film hérite de peu d'étoiles de la part des internautes. Mais ce film reste un chef d'oeuvre.
En ce début de vingt et unième siècle un film dont le thème principal est la vieillesse inéluctable et la sagesse verst un grand passage, jamais vraiment prononcé, mais présent pendant toute la deuxième partie, risque peu d’intéresser la génération actuelle, le succès des « Marseillais » et autres fadaises à la TV le prouve tous les jours. En effet, dans « Cocoon », ni compétition, ni cruauté, ni méchanceté, ni cynisme. Bref aucun des ingrédients qui font la culture contemporaine à la mode. A la place une fable ironique d’une grande douceur, avec quelques quiproquos qui font gentiment sourire, et une sexualité dont les bienfaits sont amenés avec un humour un rien polisson (loin du soft porn actuel). Dans la continuité du cinéma de Spielbreg, « E.T. » et « Rencontres du 3e type » (auquel le film rend clairement hommage), la science fiction des années quatre vingt semble si lointaine en 2018, que la question se pose si un tel film trouverait un financement. De sa vision ressort un grand moment de calme et d’apaisement, un bonheur foetal, suspendu comme dans un liquide amnyotique. Même si l’ensemble a vieillit, il faut voir ce curieux, mais bon moment, pour lequel Don Ameche remporta l’oscar du meilleur second rôle masculin. C’est également le meilleur film de Thanee Welch, qui contrairement à sa Raquel de mère, offre une filmographie remplie de navets patentés. A la suite du succès de « Cocoon », une suite « Cocoon : The Return », sortira trois ans plus tard. Sans intérêt.
Ron Howard signe là un film touchant ou la sincérité coule, les acteurs sont vraiment attachant, gros point solide pour Brian Dennehy qui joue notamment le shérif dans Rambo.