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Alasky
345 abonnés
3 357 critiques
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3,0
Publiée le 18 juin 2024
Film pas désagréable à suivre, mais qui sonne peut-être un peu creux et qui comporte quelques longueurs. Drame psychologque semi-érotique, avec un casting bien sympa et pertinent, Harvey Keitel en tête, dans un de ses premiers grand rôles, pessimiste, sombre, froid.
4 474 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 28 avril 2021
Jimmy (Harvey Keitel) est un homme d'une vingtaine d'années qui veut désespérément devenir pianiste de concert. Jimmy est aussi un jeune homme manifestement perturbé au tempérament explosif et qui éprouve un désir ardent pour le sexe opposé. Ce film est tout simplement ridicule. Il semble être une version bourgeoise de Taxi Driver mais il est si sinueux et certaines parties sont si exagérées qu'il est difficile d'en être sûr. Il y a des moments qui sortent de nulle part et qui disparaissent ensuite dans l'oubli. Les trois fils de l'intrigue sont tellement fragmentés et hésitants qu'on a l'impression que le scénario a été écrit à la main par une personne atteinte de la maladie de Parkinson. Harvey Keitel est bien il finit nu à un moment donné en regardant la caméra. Le public lui se demande si ce pauvre Harvey Keitel est capable de jouer un autre type de rôle que celui d'un détraqué...
Keitel et la belle Farrow récitent une bonne partition. Film se situant dans le New-York des années 70. On voit poindre le désarroi d'un homme mélomane et très amoureux d'une "Marie couche toi la". Torturer mentalement par sa peine de coeur, son boulot très prenant de gangster au solde de son père, mais aussi de son reve de devenir musicien. Pas facile pour lui d'en sortir intact.
Le scénario porte les bases du film De battre mon coeur s'est arrêté. Le héros est joué par un excellent Harvey Keitel et il y a même la soeur à Mia Farrow qui semblait bien partie pour suivre la frangine dans la carrière mais qui quelque peu déviée. L' ambiance proposée est intéressante bref tout pour un excellent film hélas le réalisateur se perd un peu dans des scènes qui manquent de force où qui ne font pas beaucoup avancées le film dommage.
Évidemment le film vieillit très mal.. Et on a nous aussi pour l occasion du mal à s immerger dedans.... L'histoire n'est pas mauvaise le scénario la ville le personnage très similaire à taxi driver dans le style.... Harvey keitel joue avec brio une jeune malfrat , très fragile mentalement un peu dérangé voir même bizarre , menée par des pulsions très animale, envers les femmes , pianistes amateurs doués qui se voit virtuose.... Le film repose sur cette anathème , torture a l idée de vouloir être mais n ayant pas le talent nécessaire , une vie un peu de paumée de petite frappe qui se résume à récupéré les sommes d argent de son père un petit mafieux de quartier qui manipule son fils..... Le film est très lent et endors un peu il ne se passe pas vraiment grand chose mais la vision d un New York de début 1980 est intéressante ainsi que l ambiance très musicale mais on a fait bien depuis ..... On appréciera aussi les seconds rôles pour les habituer... Ce bon vieu poli de Soprano qui joue un riccamonza de grande classe ou ce bon vieux Dominic chianese !! Mais le film fait vieux et cela se ressent tout le long du film où on s y ennuie fortement.
Jimmy (Harvey Keitel), est un pianiste amateur de 35 ans. Il ne s'est jamais produit en public, mais passe une audition vendredi au Carnegie Hall pour un concert. Il rencontre la belle et énigmatique Carol (Tisa Farrow) avec laquelle il va avoir une aventure. Jimmy entretient une relation très fusionnelle avec son père Ben (Michael V. Gazzo), plus ou moins mafieux qui lui demande de faire des recouvrements. Jimmy est très stressé avant son audition et l'ambiance devient lourde ; les relations vont s'envenimer.
La musique du film est très importante et omniprésente ; Jimmy, passionné de musique, emmène partout son radiocassette. La mise en scène du réalisateur atypique James Toback est superbe, nous délivrant de belles images de New York de nuit, d'un New York calamiteux des années 1970. Le jeu des acteurs, Harvey Keitel en tète, est grandiose. Cependant je trouve le scénario un peu mince et le rythme de l'histoire trop lent.
Avec un tel passif, un père mafieux et une mère internée comment voulait-on qu'un tueur mélomane entiché d'un pute à maquereau harlémien s'en sorte ? Pourtant l'idée était bonne, voir le splendide remake français (incroyable...) mais le tout est lent, mal construit, confus dans le traitement des relations humaines, seul Harvey Keitel donne un souffle au film et la toute dernière image est sublime, on y voit Keitel dans sa nouvelle peau comme après son ultime métamorphose.......
Sensible, perturbé, violent mais trop lent... Les deux facettes d’un homme. Une sensibilité artistique, une émotivité, une certaine douceur avec les femmes d’un côté et le machisme, le recouvreur de dettes et la bestialité de l’autre. Commençant et finissant par des morceaux de piano, un film noir, fleurant bon le New-York des années 70, où comment un artiste, gangrené par sa famille, sombre alors qu’il abandonne également son rêve de pianiste…
Encore un chef d'oeuvre porté par l'immense Harvey Keitel, émouvant, intimidant et grandiose, "mélodie pour un tueur" est peut être un des sommet de sa carrière.
Malgré des qualités indéniables comme la mise en scène ou encore le personnage intéressant de Jimmy (incarné par Harvey Keitel), "Mélodie pour un tueur" manque d'une histoire captivante qui ne décolle jamais vraiment et de second rôles dignes de ce nom. Le réalisateur mise tout sur le personnage principal en négligeant le reste. Au final, on ressent un vide scénaristique et un film non abouti. Cela dit, le résultat demeure des plus acceptable.
Ce polar retranscrit parfaitement l'aspect crasseux de la descente en enfer de Jimmy Fingers, interprété finement par Harvey Keitel : le New York délabré des années 70, la photographie superbement travaillée de Michael Chapman dans les tons bruns ternes... Harvey Keitel nous montre subtilement la folie et la violence sous-jacente de son personnage, déchiré entre le monde de son père, fait de violence, et celui de sa mère, la musique, fait de douceur, retranscrivant très bien ce qu'il est au plus profond de lui. Jim Brown, incarne superbement Dreems, tout en charisme présence physique. Cependant, je ne saurais vous dire pourquoi mais je n'ai pas accroché outre mesure (peut-être n'avais-je pas la tête à regarder ce genre de film). Je pense que les amateurs du genre apprécieront.
La descente aux enfers d'une petite frappe qui se rêve pianiste sans histoire. Quel plaisir de redécouvrir ce film au cinéma, avec sa superbe mise en scène sèche et nerveuse typique des années 70. Une époque où New York était filmé sans filtre et sous toutes les coutures. En l'occurrence la ville des bas fonds, où un fils tente de sauver sa vie envers et contre tous, surtout sa famille gangrénée. Harvey Keitel, alors en pleine addiction à la drogue, compose un rôle à la violence sourde finalement exacerbée lors d'une scène magistrale dans des escaliers. La beauté du personnage tient à ce désespoir, il est à la veille d'un abandon de tous ses rêves. James Toback colle à sa peau et le rend beau. Difficile aujourd'hui de faire un polar aussi splendide. Audiard en a fait une relecture assez différente tout en partageant une intrigue similaire.
(...) Mélodie Pour Un Tueur échappe aux catégories du film de genre autant qu’à la satire politique d’une Amérique en proie au désarroi. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-melodie-pour-un-tueur/