Avis : Les Trois caballeros - Page 3

Pour moi ce film est du pur bonheur !
Certes, certains passages sont un peu longuets mais ne gâchent en rien à l'idée générale du film à savoir faire découvrir l'Amérique du Sud (surtout le Brésil et le Mexique).
Le début de l'anime avec l'histoire du pingouin et de l'âne est vraiment emprunt d'une poésie devenue malheureusement trop râre à l'heure actuelle.

Mais ce qui pour moi vaut plus que tout dans les 3 Caballeros, c'est qu'il s'agit du premier dessins-animés utilisant les techniques d'incrustation de personnages réels dans un décor dessiné. Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, aucun ordinateur, tout fait "à la main", une synchro acteurs-personnages très difficile (surtout lors des passages de danses), un seul mot pour qualifier le boulot effectué : PRODIGIEUX !

Et je suis absolument contre le fait de remasteriser ce film car ce serait renier le travail titanesque effectué dessus !

Et puis ça chante, et puis ça crie, et puis ça parle..


J'ai bien aimé les personnages, ils avaient tous quelque chose à apporter. J'ai aussi trouvé ça cool d'avoir ce parallèle entre animation et film réel.

Après, vous commencez à me connaître, si ça n'a pas d'histoire, mais ce n'est que des enchainements d'évènements louffoques, je ne suis pas client, je vais d'ailleur avorter ma tentative de regarder tous les Disney, et être plus sélectif, j'avoue ne pas avoir trop de temps à perdre sur des films comme celui-ci, ou encore des compilations musicales animées comme : "Mélodie Cocktail", "La Boîte à musique".


En soit, si je peux vous donner un conseil, évitez :


- Saludos Amigos.

- Les Trois Caballeros.

- La Boîte à musique.

- Mélodie Cocktail.

Qui sont des Disney style "documentaire en musique animée", sans vraiment d'histoire ni d'intérêt réel !

Dans la première histoire, on suit Pablo le pingouin qui rêve de finir ses jours sur une plage tropicale. Il va donc traverser de nombreuses épreuves et de nombreux pays afin d’y parvenir. Dans la seconde, on découvre de nombreuses espèces d’oiseaux et on suit un petit garçon qui découvre un âne volant. Il décide de le dresser pour gagner de l’argent lors d’une course. Dans la troisième histoire, on retrouve Donald et José Cariocat qui se retrouvent à Baïa. On y voit de magnifiques images, des musiques et tenues traditionnelles, de la nourriture,.. Lors d’une scène, les humains et nos héros dansent tous ensembles dans les dessins et ça m’a beaucoup fait penser à Mary Poppins qui aura lieu quelques années plus tard. Lors de la quatrième histoire, toujours en compagnie de Donald et José, nous allons à la découverte du Mexique sur un tapis volant (ça vous rappelle pas un autre Disney venu plus tard ?) et nous en apprenons plus sur les chants, les danses, les traditions de Noël (dont la pinata), le drapeau, le paradis des pêcheurs, mexico by night,.. Je vous avoue que j’ai trouvé ce disney un peu bof bof et le final est très très très long.

https://onceuponadreamgirl.wordpress.com/2020/05/30/amigos-aviation-et-caballeros/

Comme son ainé, Saludos Amigos, et tous les films "efforts de guerre" de Disney qui viendrons après lui, les Trois Caballeros ne brille pas par son ingéniosité et soyons honnête, il n'est franchement pas terrible, mais le contexte fait que nous leur en tiendrons pas rigueur. Originale sans vraiment l'être ce film presque documentaire est une suite de tableau vantant les richesses des pays de l'Amérique Latine. En gros, c'est bien ennuyeux et ça n'intéressera que les passionné de Disney (et encore...). Je ne vous le conseillerais que pour compléter votre collection mais certainement pas pour ses rebondissements scenaristiques ni même pour son animation.

Un vendredi 13, Donald reçoit trois cadeaux d'amérique du sud: on a deux court-métrages narratifs au début du film, une chanson sur fond dessiné avec personnages animés et acteurs réels, nos trois héros qui chantent une autre chanson devenue aujourd'hui culte et puis les voilà qui partent à la découverte de l'amérique du sud (plus le brésil et le mexique) découvrir les chants, les danses, les "jolies filles" et s'amuser un peu. Mais est-ce qu'on se lasse d'un tel concept? Non, déjà parce que le film dépasse à peine une heure et très bien traité: les deux courts-métrages sont touchants et drôles, le film est entrecoupé d'un mini-récit sur la pinàta, de gags hilarants, un aracuan (oiseau imaginaire) stupide et fou qui ne fait que quelque apparitions est resté gravé dans les esprits; et surtout on a une bonne fluidité grâce à la narration. Car le film possède un récit cohérent grâce à Donald qui tient les ficelles en ouvrant ses cadeaux un par un. Bon, il n'y a pas de structure narrative à proprement parler mais c'était aussi le cas dans Fantasia où seule une voix off nous guidait. Ici, ce sont les trois héros qui le font. Et ils sont tous aussi charismatiques les uns que les autres. Certes, ce cher Donald Duck est plus un observateur qu'un acteur/moteur d'action contrairement aux deux autres et se contente de draguer toutes les jolies filles qui passent ou de tomber sous le charme sous le charme de celles qui lui font signe mais il n'en reste pas moins hilarant de par sa maladresse et son côté grincheux tout en restant un bon camarade. José Carioca, s'il ne danse plus la samba comme dans Saludos Amigos a tout de même droit à son bref moment musical avec son parapluie/flûte ainsi que sa chanson Baïa avec sa voix toujours aussi sublime et est le plus aimable et le plus savant des trois. Panchito Pistoles, caballero de base, est celui qui a marqué les esprits avec la chanson phare du film du même nom. Fanfaron à la gâchette facile, attaché à son pays et aimant faire la fête, il n'en reste pas moins le plus lucide des trois et sait quoi faire pour les autres.
Le film est aussi réussi dans son animation rapide et déjantée ainsi que ses moments psychédéliques où l'on passe de douceur à folie pure et danses rapides sans raison apparente (les femmes chantent de belles chansons à Donald puis les caballeros surgissent de nulle part, chantent leur chanson-phare à nouveau puis d'autres femmes courent...). Parce que de la raison et du sens dans ce film, il n'y en a pas. Il a été fait dans l'unique but de ne contenir aucune logique et de s'amuser en découvrant des pays qu'on ne connait pas, à la manière de Disney certes mais cela reste un film pour enfants. Le récit avec Donald qui ouvre des cadeaux n'est qu'un prétexte pour faire un film contemplatif tout comme le concert dans Fantasia n'était qu'un prétexte pour montrer des courts-métrages avec de la musique classique. Certes, si les incrustations personnages animés-acteurs prises de vues réelles ont vieillies aujourd'hui, il faut se dire que nous étions en 1944-1945 et que c'était les premières tentatives à ce moment-là. Pourtant, certaines, notamment durant la séquence os quindins de ya ya où la chanteuse/actrice brésilienne aurora miranda (décédée à l'âge de 90 ans en 2005 suite à une crise cardiaque), passent encore très bien aujourd'hui et certains films disney comme mary poppins, l'apprentie sorcière et qui veut la peau de roger rabbit maîtriseront bien mieux cette technique par la suite. Le seul reproche qu'on peut faire au film est une fin bâclée. Sans rien dévoiler ici, je dirais qu'une fin sans vraie conclusion, même dans un film aussi déjanté, est assez décevante, surtout quand on a choisi de lui donner un scénario comme prétexte. Il aurait fallu assumer jusqu'au bout et cela n'a pas été fait. Ce qui est dommage car on finit avec une sensation d'inachevé et que ça affaibli le tout qui marchait si bien. Mais malgré tout, dans son ensemble, le film reste très bon.
A voir absolument!

Les deux premiers dessins animes sont captivants mais malheureusement après c'est plutôt long et ennuyant.

Au début sa part comme un Disney des plus classiques et après ses un déferlement de scène tous plus improbable les unes que les autre, on a le droit à des musiques sympa mais la fin est trop perturbante avec les costumes en fleur je ne sais pas se qui est arrivé pour créé un court métrage comme cela et
honnêtement je pensse qu'il était tous shooté dans le studio, je ne vois pas d'autre explication !
Pour l'époque, il y faut avouer que c'est bien réalisé et que le passage entre les scènes d'animation classique à vrai image avec des acteurs en cher et en os est bien réussi.

Vraiment bien...Le seuls pàoints faibles de ce film sont ses quelques longeurs vers la fin et le parler à 80% incompréhensible des trois caballeros.Sinon un film drôle et rythmé,très en avance sur son époque.

Ce film est sûrement le long-métrage Disney le plus audacieux et insolite que le studio n'ai jamais créé : très psychédélique et expérimental, c'est un film coloré et dynamique aux animations cartoonesques, débordant de créativité et de fantaisie. Certaines scènes mélangent dessin-animé et prises de vues réelles (à l'instar de "Saludos Amigos", sorti 1 an plus tôt, bien qu'ici les personnages dessinés interagissent avec les acteurs. Une technique qui sera plus tard utilisée à son apogé dans le fameux "Qui Veut la Peau de Roger Rabbit" de Robert Zemeckis), et le tout est accompagné d'une superbe bande-son.
Malheureusement, le film a beaucoup vieilli, et victime de son originalité, il peut paraître trop absurde pour certains. Personnellement, malgré ses certaines scènes qui traîne un peu en longueur, c'est un film que j'apprécie beaucoup en raison de ses musiques, ses personnages, ses décors, et son extravagance. Ce n'est clairement pas un film qui plaira à tous, mais je vous le conseille vivement pour vous faire votre propre avis dessus !

Je viens de revoir ce film long, très longtemps après, dans son édition spéciale blu-ray. Mis à part les chansons "Disneyennes" que je supporte de moins en moins (ce n'est pas qu'elles sont intrinsèquement mauvaises mais elles finissent par se ressembler, et surtout bouffent du temps et de l'action sur les quelques 90 min du film), j'ai redécouvert ce qui est peut-être le meilleur Disney de sa décennie. Les décors sont magnifiques, bien aidés par l'exceptionnelle remasterisation et la HD; les personnages bénéficient, hormis Belle, plutôt commune, d'un design inspiré, la Bête en particulier, et les side-kicks habituels sont dans la retenue, contrairement à nombre de productions actuelles cherchant à sortir le personnage le plus débile possible. On retrouve un vrai lien avec les anciennes productions de la firme, du temps de tonton Walt, et l'on se rend même compte à quel point ce conte est l'inspiration majeure du futur Shrek de Dreamworks. Enfin, on appréciera d'échapper à une romance un peu nunuche, le bogosse de service étant un arrogant aux manières de rustaud et la Bête un personnage au caractère bourru qui devra réapprendre les civilités.