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Ed_bois
5 abonnés
20 critiques
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4,0
Publiée le 7 juin 2008
Un film triste et bucolique par son coté pub herta. Une petite histoire touchante avec en toile de fond la vision gauchiste prolétarienne du style, "on est condamné pas sa situation de prolo, la déliquescence de la famille et du système éducatif des méchants capitalistes... Cela dit on peut faire abstraction de ça (j'ai bien aimé le film!) c'est pas bien méchant mais on comprends pourquoi ce film est projeté en cours d'anglais... a croire que les profs en question n'ont pas compris le film car je doute que la majeure parti des élèves apprécient !
La vie au college, dans les années soixante est fort bien vue et succulente (ah, ce prof de gym!). Dur dur d'être un jeune frère dans une famille pauvre du Yorkshire à l'époque. Un Ken Loach très fréquentable!
Je suis allé voir ce film dans le cadre du projet "Collège au cinéma". Et sur 26 élèves dans la classe,seulement 5 ont aimé, dont moi !!!! C'est effectivement un peu dur comme sujet, ça change des blockbusters à la Harry Potter,que je ne renie pas pour autant ! Les jeunes élèves jouent plutôt pas mal, David Bradley, alias Rusard, est parfait pour le rôle de Billy et... c'est un magnifique film, tout simplement ! Autant commencer par le début car c'est le premier film de Loach, et c'est le premier film de ce (sans doute) grand réalisateur que je vois. A (re)voir donc.
Ce film m'a ennuier profondément (bon faut dire j'était en cours d'anglais quand je l'ai vu) Il est peut être trop vieux pour moi!!!! Mais vraiment je n'ai aps du tout aimer !!
Ken Loach aborde la difficulté de trouver sa place au sein d'une famille pauvre et détruite. Le film est émouvant et adressé autant aux enfants qu'aux adultes.
"Kes" dépeint une société où il est difficile découter simplement ses aspirations pour trouver sa place (pour peu quelles existent). La vie est pauvre et désillusionnée, à limage de madame Casper dont la sortie du week-end consiste à aller boire un coup avec un couillon quelle épousera peut-être faute de mieux. Chaque jeune garçon du coin est quasiment assuré dobtenir un emploi à la mine. Lalternative pour les collégiens cest le bureau de placement qui oriente les plus faibles vers des métiers manuels, les plus intelligents pouvant prétendre à un poste administratif. LAngleterre ayant souvent eu une longueur davance dans le délabrement systémique, la morosité scolaire évoquée il y a près de quarante ans nest pas sans rappeler celle que nous connaissons (décrivant déjà les élèves comme des moutons pour les médias, la gueulante de Gryce le directeur détablissement en dit long). Se dresse le triste portrait dune famille qui nen mérite nullement lappellation (Jud le grand frère étant un spécimen de méchanceté crasse) et se déroulent des cours pénibles (celui de sport sous la houlette de monsieur Sugden tourne même au supplice). David Bradley, le gamin retenu pour le rôle principal, est formidable. Entre humiliations et souffrances contenues, Billy choisit de consacrer son énergie au dressage dun jeune rapace quil capture à cet effet. Avec grande application et respect (il perçoit comme un privilège que lanimal se laisse admirer), lenfant retire de son oiseau fierté et réconfort. Quelle magnifique leçon dabnégation. Ken Loach (qui signa ce long-métrage de son prénom entier Kenneth), possède un brillant sens de la mise en scène. Cela se ressent notamment lors de séquences qui nous happent littéralement. Cest le cas de celle où Billy parle de son faucon durant la classe de monsieur Farthing. Pour peu quon soit conscients de la bêtise intrinsèque des hommes, la fin est fort prévisible. "Kes" est un film très sombre éclairé par quelques moments de grâce.