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    Kes
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 mars 2021
    C’est l’adaptation du roman de Barry HINES (1939-2016), « Une crécerelle pour un valet » (« A kestrel for a knave ») (1968) qui a aussi participé au scénario. Les bons sentiments ne font pas forcément de bons films : celui-ci est ennuyeux, long (1h58) et verse dans le misérabilisme (l’histoire se déroule à Barnsley, une ville minière du Yorkshire) avec un scénario assez sommaire, alignant les scènes du quotidien, plein de souffrance, de solitude et d’indiscipline de Billy Kasper, 15 ans telles que match de foot, larcins (lait, livre de fauconnerie), punition, prières, etc. Cela se veut une dénonciation du système éducatif et de la pauvreté mais l’introduction du dressage du faucon crécerelle (kestrel en anglais d’où le titre) reste artificielle, même si c’est le seul moment de bonheur de Billy. Un court métrage aurait suffi. La série française « Pause café » (1981-1982) conçue par Georges Coulonges et réalisée par Serge Leroy est plus intéressante et en dit autant sur le monde de la jeunesse et de l’éducation.
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    On peut voir dans ce film les prémices du talent du jeune Kenneth Loach et la mise en avant du cinéma dit "social". Le jeune Billy Casper est un élève turbulent qui va trouver un centre d'intérêt en domestiquant un jeune faucon qu'il va appeler Kes. Le réalisateur dépeint la jeunesse britannique travaillant dans les mines et dénonce surtout la tyrannie des enseignants de l'époque. Si le cinéma de Ken Loach tâtonne un peu par moment, il nous offre un très beau portrait de ce jeune débrouillard et aussi une partie de football scolaire mémorable dans cet univers assez sombre.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Malgré un DVD vieillissant et aux couleurs assombris, le coup de génie du début de carrière de Loach fonctionne toujours et encore plus pour le présenter aux pré-ados. Tout l'univers futur de sa filmographie apparaît en filigrane: le foot (avec l'inénarrable entraîneur habillé avec le maillot n°9 du M.U.), le travail éprouvant à la mine, les fins de mois difficiles, la crasse de Sheffield, les mères célibataires, les gosses laissés à eux-mêmes.
    Et pourtant Kes est différent car centré sur le moyen pour un enfant d'échapper aux brimades : en élevant un faucon, symbole de classe noble, un sujet complètement atypique et à contre-pied.
    David Bradley incarne à la perfection Billy aux travers de quelques scènes fortes, telle celle de son moment de gloire éphémère quand un prof lui permet d'exprimer sa passion devant la classe médusée. La fin parait noire comme la suie, "but"... Casper aura peut-être su faire le deuil de son enfance pour grandir et choisir une voie de sortie, à défaut de se voir imposer un métier pourri pour la vie. DVD vf 2 - avril 2019
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2017
    Une belle histoire comme sait les raconter Keneth Loach. Le réalisateur britannique nous livre un portrait social sans concession et un regard amer sur les méthodes scolaires d'éducation. Ce drame nous offre de belles images de scènes émouvantes de l'enfant avec son oiseau. David Bradley (II) se révèle très mature dans le rôle du petit Billy Casper.
    Le pitch : Billy vit avec sa mère et son frère dans une ville du nord de l'Angleterre. Solitaire, il se passionne pour les faucons dont il a trouvé un nid…
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2017
    Un Deuxième long métrage pour Loach qui atteint déjà la plénitude de son art, le reste de sa filmographie pour ce que j'en ai vu reste assez proche de cette réalisation sans pouvoir vraiment la surpasser. C'est à la fois drôle et touchant avec des acteurs excellents. L'ensemble de la réalisation forme un réalisme presque documentaire de l'Angleterre des années 60 70
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2016
    Le meilleur film de Ken Loach. La passion de ce jeune garçon pour la fauconnerie lui permet d'échapper à un quotidien plutôt morne qui le conduit inexorablement vers un emploi dans la mine, où travaille déjà son frère. L'environnement familial, la misère sociale, l'échec du système scolaire, Ken Loach aborde différents thèmes et les scènes de dressage du faucon sont très prenantes. Le jeune acteur est très bon. Et le film nous offre également une scène très drôle de match de foot avec un professeur de sport prêt à tout pour gagner.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2015
    Un film touchant sur l'histoire de cet enfant intelligent, curieux, vif d'esprit, qui n'a que pour seule attache dans la vie un oiseau, avec qui il va se ''lier'' d'amitié dans cette Angleterre pauvre et ouvrière (mais tellement belle et authentique). Un film essentiel de la filmographie de Ken Loach.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Dans les années 70, et même après d’ailleurs, on a beaucoup vanté, à juste titre d‘ailleurs, les mérites des polars politiques américains ou des comédies dramatiques italiennes. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, on a toujours laissé un peu de côté le cinéma réaliste Britannique. J’en veux pour preuve la sortie hyper tardive de « The Offence » de Sidney Lumet. Les curieux, précipitez vous sur ce film, il vaut franchement le détour. Et du cinéma réaliste Britannique, Ken Loach en est l’un des plus fidèles artisans. Il le prouve avec ce « Kes » prenant place dans une ville minière d’Angleterre et qui voit un petit gamin usant de tous les moyens pour se faire un peu d’argent de poche. Seulement, c’est un cas désespéré, sans aucun projet d’avenir. Une incompréhension du malaise de la nouvelle génération de l’époque, une critique des conditions sociales et la remise en cause d’un système scolaire archaïque et limite castrateur, tout y passe. Ken Loach remet tout en cause, mais toujours avec une certaine finesse dans la manière de procéder. Au final, c’est pas mal, malgré une tendance à la niaiserie, mais en ce qui me concerne, j’ai déjà vu Loach un peu plus inspiré que ça, notamment dans « Family Life ».
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Je pense qu'il faut être fan du réalisateur pour apprécier ce film totalement démodé. Je l'ai vu alors que j'étais adolescent dans le cadre d'une projection collège au cinéma. Il ne m'a pas vraiment marqué, difficile encore enfant d'être touché par un film qui a pour thème la condition ouvrière et sociale de l'Angleterre des années 60 et l'évasion (en apprivoisant un faucon) d'un enfant rebelle... La lenteur n'aide pas franchement le tout. Ça plaira tout de même probablement à ceux qui s'intéressent aux documentaires et aux thèmes abordés par Ken Loach auxquels le film se révèle fidèle. En clair, c'est un film réservé aux spécialistes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Un petit bijou de simplicité, le meilleur de loach pour moi, ou on retrouve comme dans tous ces films ce contexte social difficile, le soleil du film c'est kes, l'oiseau, qui est filmé très joliment. spoiler:
    j'ai regretté néanmoins que le synopsis dévoile le film dans son intégralité.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    Formé au documentaire de télévision, Ken Loach signait là son deuxième long-métrage de fiction pour le cinéma, après Pas de larmes pour Joy (1967). On y trouve déjà l'essence son art, cette captation lucide et précise de la détresse sociale, accompagnée ici d'une finesse psychologique qui va au-delà des mots. Tout le film repose sur la mise en opposition de l'éducation anglaise, dans ce qu'elle a de plus rigide, sévère ou injuste, et du dressage passionné, subtil et intelligent du faucon par le jeune personnage principal. Le contraste nourrit une critique cinglante du système scolaire, complètement sourd aux besoins des enfants. Mais ce qui touche le plus, c'est cette relation entre Billy et le faucon, dans laquelle le gamin parvient à donner ce qu'il n'a jamais reçu, à savoir de l'attention, de l'affection et une bonne éducation...
    Kes (pour Kestrel, "faucon" en anglais) dégage une authenticité forte, ainsi qu'un mélange d'âpreté et de tendresse assez bouleversant. Où le réalisme dépouillé n'exclut pas des moments de grâce (les épisodes du dressage dans le champ). Par sa simplicité et son humanité douloureuse (la fin est terrible...), ce film laisse une déchirure profonde. Difficile d'oublier le visage de Billy. Ce gamin qui ne pleure jamais...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    un pure chef-d'oeuvre, ce film qui a plus 44 ans n'a pas pris une seule ride, l'histoire est universelle, intemporelle, elle pourrait très bien se passer de nos jours, peut-être pas le comportement de certains enseignants qui sont bien à l'image puritaine d'une angleterre révolue qui luttait contre le changement apporté dans la culture et les moeurs, encore une fois ken loach est le témoin de son temps, de films en films il décrit ces gens simples, ces gens du peuple avec leurs petits tracas et leurs joies, la vie de tous les jours
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2013
    Même s’il ne s’agissait que de l’une de ses premières réalisations pour le grand écran (la première à traverser la Manche), Kes se fit aussitôt remarquer par le réalisme qui allait caractériser l’œuvre de Ken Loach et faire de lui l’héritier naturel du free cinéma. Dépeignant avec énormément de sincérité le quotidien difficile d’un jeune garçon qui va rechercher de la compagnie auprès d’un oiseau sauvage, symbole évident de liberté, ce récit poignant s’ancre dans une réalité sociale très austère où justement l’enfant n’a pas l’opportunité de s’épanouir. Regard acerbe sur un système scolaire défaillant et un état d’esprit trop individualiste pour permettre au cocon familial d’être un lieu de réconfort, cette comédie dramatique par moment très bavard s’efforce également de multiplier avec brio des images naturalistes pleines de justesse artistique.
    Lucien O.
    Lucien O.

    7 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2013
    De Ken Loach je ne connaissais que « Le vent se lève » et c’est avec plaisir que je découvrais « Kes », le premier film du réalisateur à être parvenu en France en 1970.
    « Kes », c’est l’histoire d’un gamin mal aimé issu de la classe prolétaire du nord minier de l’Angleterre des années 70. Ce gamin survit tant bien que mal, pris entre deux instances alors déshumanisantes : la famille et l’école. L’histoire d’un gamin engagé malgré lui dans une lutte inéquitable contre son grand frère mineur qui le martyrise et contre un directeur d’école tyrannique, pétri d’un moralisme simpliste et inflexible qu’il dispense à coup de badine. L’histoire d’un gamin au-dessus duquel stagne une épée de Damoclès : la fosse !
    A l’abord on serait tenté de qualifier « Kes » de film social, à valeur documentaire; en dépeignant le monde scolaire du milieu, Ken Loach réfléchit le parvis de la société prolétaire anglaise de l’époque.
    Pourtant, si ce les films naturalistes ont la vertu d’instruire, ils ont avant tout la vertu de m’ennuyer !
    Pourquoi alors « Kes » ne me lasse-t-il pas ? C’est qu’il contient une double réflexion, la première déjà mentionnée, montre d’une part les mécanismes de formatage engagés par une discipline absurde et d’autre part l’absence d’ascenseur social pour cette working class (La scène du conseiller d’orientation l’illustre bien !), la seconde réflexion quant à elle est conduite par le regard de l’enfant, Billy (« Billy Elliot » pourrait d’ailleurs bien être perçu comme une « réponse » à « Kes » !) , et fait la part belle à l’imagination montrée comme étant le terreau d’un éventuel projet émancipateur.
    En effet, Billy est encore un « être des possibles », un enfant capable de rêver (Il lit les comics dans les journaux qu’il arrive à faucher.) et qui, un jour, va apprivoiser un faucon, lequel deviendra pour Billy un moyen d’évasion autant qu’un support sur lequel il pourra projeter ses désirs de liberté.
    Sur ce bref mais important passage de la vie de l’enfant, Ken Loach propose un regard des plus intéressants en ce qu’il amène à considérer la violence de cette société comme étant le résultat d’une asphyxie mentale, d’une déshumanisation organisée, et, cela, il le fait sans jugement car « Kes » est loin d’être un réquisitoire !
    C’est plutôt un constat objectif, doublé d’une invitation à donner un peu de considération à son entourage car le fait qu’il ne faudrait pas grand chose pour que Billy s’épanouisse est assez manifeste.
    Au reste, l’ambiance est très finement travaillée, sans déployer de grands jeux techniques, en nappant le film de musiques oniriques et apaisantes, en filmant quelques plans champêtres que parcourt un Billy en vadrouille buissonnière, le décor est subtilement planté et permet au réalisateur de montrer ce qu’il a à montrer.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    Festival Lumière Lyon 2012. Après avoir vu UMBERTO D, chef d'oeuvre du néoréalsime du cinéma italien, j'ai le plaisir de découvrir Kes, chef d'oeuvre du réalisme britanique. Des différences : 16 années d'écart entre le tournage des 2 films, le N&B pour le premier, la couleur pour le second, un vieillard dans Umberto, un jeune ado dans Kes. Des points communs : absence d'avenir, solitude dans un mileu humain soit hostile (Kes), soit indifférent (Umberto D), et en contrepoint à cette solitude, un animal (un chien et une jeune servante chez de Sicca, un faucon et un prof ches Ken Loach). Le film de Ken Loach est toutefois moins désespéré que celui de de Sica. il y a du mouvement (le gamin court, le faucon vole), la campagne riante contraste positivement avec les usines noires et fumantes en arrière plan, et puis cette sorte d'humour cruel et britanique si bien illustré par la partie de foot où le prof est à la fois arbitre et joueur, adulte injuste et enfant-copain qu'on ne retrouve pas chez De Sicca. Mais à bien y regarder, Umberto s'enfonce vers la mort au mileu de gens certes égoïstes, mais qui semblent bien s'en sortir, alors que Billy qui a vécu un momen fabuleux avec son oiseau jusqu'à se découvir des talents de conteur devant sa classe, évolue dans un milieu de gens médiocres, méchants et sans avenir intéressant et la cruauté de son frère le fait probablement définitvement sortir de l'enfance à un moment où il doit quitter l'école pour gagner sa vie alors que rien ou presque ne l'intéresse en dehors de son faucon disparu.
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