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pierrre s.
426 abonnés
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3,5
Publiée le 13 novembre 2018
Comme à son habitude Chabrol s'amuse à dépeindre la petite bourgeoisie provinciale. Tout à fait respectable aux premiers abords, mais dès que l'on gratte un peu, l'horreur n'est pas loin. Un film agréable à suivre et très bien interprété.
Ce n'est pas le meilleur des Chabrol qui signait avec ce film sa cinquantième réalisation, pas le plus mauvais non plus mais on se laisse emporter sans passion par l'histoire de cette famille bourgeoise, dont les origines et les histoires ne sont pas toujours reluisantes, et dans laquelle l'hypocrisie est souvent de mise. Un récit qui bénéficie d'un casting exceptionnel dont (entre autres) la merveilleuse Suzanne Flon, si radieuse et naturelle, et la jeune et superbe Mélanie Doutey au regard tellement hypnotique. Les rouages de cet imbroglio familial tournent à merveille avec l'objectif de sauver les apparences, et ne pas entraver l'élection d'une de ses membres. Un bon moment à passer même s'il n'est pas inoubliable. On se serait volontiers passé de l'horrible musique, fût-elle signée Matthieu Chabrol, censée illustrer ce récit mais qui ne fait qu'agacer. Ce film est en lui-même celui d'une histoire de famille bourgeoise (celle de Chabrol) puisque cinq de ses membres y ont collaboré. willycopresto
S'il n'a pas perdu de son acuité, Claude Chabrol ne s'essaie pas non plus à bousculer ses habitudes, soignant ses outils pour mieux torpiller son éternelle victime, la petite bourgeoisie. Cependant son cinéma tend parfois à s'engourdir autant que l'est la famille tourmentée dont il brosse un portrait caustique, s'amusant à en esquinter les fards. Sans jamais basculer vers la lourdeur, le décryptage des contradictions du microcosme trituré à l'envie se laisser porter par une démarche très vieille école, s'orientant à chaque fois vers des issues somme toute peu fulgurantes. (..)
"la fleur du mal" bénéficie d'une bonne interprétation et d'un scénario intéressant, cependant, le fin manque d'aboutissement et l'ensemble reste assez prévisible.
Devenu drôlement libertaire, le père Chabrol. Avant on sentait une sorte de méchanceté, qui s'est bien émoussée, et contrairement à "Merci pour le chocolat", il n'y a pas cette magnifique photo et cette ambivalence sur plusieurs fronts qui donnait le côté malsain. Là, tout se passe en famille, et c'est moins spectaculaire, comme déjà écrit. Tout est un peu trop lisse. De plus, contrairement à la sublimation pianistique du précédent, ici on a du mal à imaginer l'intérêt intellectuel d'une campagne municipale. Ce film donne l'impression d'une commande ou d'un entre-deux, comme certains Woody. Bref, la note, c'est uniquement pour les jeux de caméra (à défaut de la photo), le jeux des acteurs (Flon en premier) qui arrivent à donner corps à quelque chose d'un peu ennuyeux, et pour la magie de l'ensemble qui fait penser à un souvenir de vacances à la mer. Par contre, à part pour porter hommage à Hitch' (et ses célèbres effets spéciaux à 1 Euro), il était inutile de nous faire le coup de la nuit américaine en plein midi, et encore moins de couper la pleine lune avec un carton, ça fait vraiment cheap !
La fleur du mal est un bon film de Claude Chabrol. La mise en scène est correcte, le scénario est excellent et travaillé, il y a un bon rythme, le film est intéressant et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. De plus l’excellent casting avec des acteurs comme Nathalie Baye, Benoît Magimel, Suzanne Flon ou encore Bernard Lecoq est génial.
L’un des derniers grands films de Chabrol qui dépeint encore et toujours la bourgeoisie provinciale. A travers une campagne électorale, les secrets et le côté obscur de deux familles bourgeoises volent en éclat. Comme toujours, Chabrol sait mieux que quiconque créer une alchimie entre ses thèmes de prédilection et l’actualité en ajoutant cette fois ci un côté froid pour l’ensemble des personnages (excepté Suzanne Citron) qui nous sont d’emblée répulsifs. Cela permet davantage de souligner la critique de ce vieux monde qui se meurt en décalage flagrant avec la réalité.
Sur fond de campagne politique, une famille bourgeoise se retrouve confronter à son passé sulfureux par le biais de tracts malsains balancés par un corbeau. La culpabilité et le meurtre est-elle une maladie génétique se transmettant de génération en génération ? La famille va-t-elle rompre d’avec son histoire ? Chabrol entame son film tambour battant ; on perçoit les secrets de famille, les non-dits, les hypocrisies et les relations tout justes cordiales. Tout cela est fait avec beaucoup de finesse et il nous appate très vite ; mais malheureusement çà tourne trop vite en eau de boudin. Pour finir par une fin plus qu’invressemblable. Le portrait vitriolé d’une certaine bourgeoisie est réussi ; mais la séquence d’anthologie du film est la visite d’un ensemble HLM par mère et future candidate aux municipales, une belle galerie de personnage. Un film très vieillot ne méritant pas plus que la télé, çà se traine ; paradoxellment c’est l’actrice la plus ancienne qui tire le mieux son épingle du jeu. Suzanne Flon est magnifique en vieille mamie bourgeoise et digne se transformant peu à peu en prédatrice. Ne perdez tout de même pas à voir ce Chabrol
Déçue. Très déçue car j'aime Chabrol, mais je trouve que dans ce film manque le côté jubilatoire et amoral qui est sa marque. Ici on s'ennuie ferme. Les bons (à quoi?) sont tout bons et le méchant est tout méchant. On ne dénonce rien que l'on ne sache déjà, et il manque une touche d'émotion pour faire passer. Aucun des personnages n'est crédible, et surtout aucun n'est attachant. A quand un grand Chabrol?
Un film ou un téléfilm, ca aurait été certainement l'idéale pour un feuilleton d'été . A noter un belle performance de Suzonne Flon, ainsi que sa belle histoire, mais le reste est à dormir debout. Un Claude Chabrol sans inspiration.
Un petit cru pour ce Chabrol poussif et ennuyeux. Un certaine critique de la bourgeoisie de province , très habituel chez Chabrol. Ici on est dans la bourgeoisie Bordelaise. Natahlie Baye en bourgeoise qui veut faire de la politique et mène sa campagne en porte en porte n'est pas très crédible. Les allers retours entre la permanence et les allées de HLM sont bien tristounettes . La politique montré comme un instrument venimeux est relativement classique avec un air de "déjà vu".. Seules Mélanie Doutey que l'on ne voit pas assez , très charmeuse , envoutante , la seule "fleur du mal" du film, mais surtout la fantastique Suzanne Flon qui fait une interprétation remarquable et tient tout le film sur ses épaules, Quelle grande dame !!
Difficile de classer ce film, mais ce que je peux dire c'est que l'histoire est un peu "tirez par les cheveux". Relation ambiguë entre les personnages est intéressante (mais trop exagérées), la mise en scène correct et les dialogues avec un manque de charismes.
on s'attend à plus de rebondissements, plus de rythme, plus de spectacle, mais ça ne vient pas...à suivre pour l'histoire et la prestation de Mélanie Doutey
Le film "La fleur du mal" nous plonge dans une atmsophère étrange et froide.... L'univers familial est intriguant et inquiétant car le réalisateur Claude Chabrol brouille des repères dans la famille, on ne sait plus de qui il s'agit... Et, la famille détient un lourd secret ... On voit bien que Claude Chabrol se moque bien de la société bourgeoise considérée par lui, hypocrite, égoiste et paresseuse.... L'interprétation de Suzanne Flon est remarquable. Cependant, je trouve que le scénario est plat, voire ennuyeux. Sans surprises! Dommage car l'atmosphère est bien orchestré pour nous mettre mal à l'aise!