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Parkko
159 abonnés
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3,0
Publiée le 21 septembre 2013
Long way home aurait pu être un film plein de stéréotypes, plein de clichés, mais il évite pas mal d'écueil et pas mal de lieux communs. Au final, on se prend d'intérêt pour cette histoire, à première vue pas spécialement originale, mais dont la mise en scène très réaliste permet de donner un petit plus à l'histoire. J'ai vu que le film a été loué par la critique, il a reçu pas mal de récompenses dans les festivals, j'avoue que même si j'aime bien le film, je ne comprends pas non plus cet engouement excessif, c'est un bon film, mais il ne faut pas non plus s'attendre à un film énorme, ou un truc qui révolutionnerait le genre. Mais bon, le principal est là : ça marche. Et ça fait vraiment plaisir à voir qu'un film de ce style peut encore plaire et proposer des choses intéressantes. Bref, j'ai bien aimé.
La trame générale est éculée. Pourtant, le résultat est d'une fraîcheur nouvelle. On pouvait s'attendre à un film à la Spike Lee, film de quartier new-yorkais, film à fibre sociologique. Mais Peter Sollett (dont c'est le premier long-métrage) prend soin d'éviter les clichés du genre. Ici, pas ou peu de tensions urbaines. Mais des ados qui se cherchent et qui se frottent aux choses de l'amour. L'approche est très simple, sans artifice dramatique, pour dire la complexité des désirs et des sentiments. Mobile avec sa caméra à l'épaule, le réalisateur accompagne joliment ses acteurs non professionnels au fil d'un récit qui leur colle naturellement à la peau. Il procède par petites touches narratives, pudiques et sensibles, avance avec douceur et distille au final une très belle émotion. Presque de la grâce.
Chronique d'un été new-yorkais qui conte avec justesse et sans mièvrerie l'initiation sexuelle et sentimentale de quelques ados latinos dans l'univers violent d'un quartier de New York.
J'ai trouvé ce film très caricatural et je ne comprends vraiment pas toutes les bonnes critiques qu'il y a à son sujet. Je dois sûrment être l'exception qui confirme la règle !! Selon moi, une histoire banale sur la jeunesse avec des acteurs amateurs ( ce que l'on ressent à chaque seconde ). De plus on peut deviner chaque réaction des personnages ce qui est lassant à la longue !
Encore un film sur les difficultés des ados à franchir le cap et à entrer dans le monde des adultes. Les rapports parfois tendus entre les deux sexes, et les difficultés à aimer et à être aimer est le fil rouge du film. Aimer et s'accepter comme on est une étape vers l'émancipation et la responsabilité. Mais quand deux générations les séparent avec un adulte, comme ici leur grand-mère, responsable d'eux, alors rien n'est simple et la communication est difficile à s'installer. Mais le film manque de profondeur et s'étire avec difficulté.
"Long way home" raconte les premiers émois amoureux et sexuels de plusieurs jeunes gens d'un quartier de Brooklyn. Scénario simple mais qui transpire une certaine réalité, présente un aspect authentique renforcé par un casting composé d'acteurs non professionnel (mais qui jouent très bien) Le film dégage une ambiance particulière et appréciable avec son lot de passages forts en tendres.
Un été à New York. Des ados se tournent autour, expérimentent leur esprit de séduction, prennent possession de leurs sentiments dans un quotidien pas toujours rose. C'est simple mais d'une efficacité redoutable. Le film cherche le réel, donne une large place à ces acteurs tous fantastiques. Pas de misérabilisme, pas de mièvreries. C'est beau et solaire. Les tourments sentimentaux de l'adolescence ne sont pas jugés ou moralisés. L'intensité propre à cet âge transpire à tous les niveaux. Un superbe premier film, aussi attachant que ses personnages.
"Long way home" est un film qui sonne juste de par l'interprétation des acteurs qui n'en font jamais trop ou pas assez. Le scénario nous plonge dans l'histoire d'une famille latino vivant dans un quartier pauvre de New York. Ce "teen movie" ne ressemble à aucun autre, il est d'une authenticité rare au cinéma.
Impossible à décrire la REELLE émotion qui transpire de cette petite chronique de la vie d'ados (pas si) ordinaires dans un "ghetto" latino de NY. C'est à la fois, frais, juste, touchant, fort, ... de Victor et Judy (leur vrai nom dans la vie réelle?) à la grand-mère, en passant par le frère, la soeur, et la bonne copine .. c'est une mosaïque de petits et grands désirs frustrés ou exprimés ... qui sont tous traités avec justesse. Il n'y a pas un seul instant qui transpire le dialogue surfait, ridicule ou "prise de tête". De plus, ce film est parsemé de petites touches d'humour particulièrement bienvenues .. et bien vues !
Filmée caméra au poing et avec des comédiens non professionnels, cette chronique newyorkaise estivale de jeunes s'initiant à l'amour et à la sexualité tient presque toutes ses promesses et s'avère réussie... Encore une très belle découverte de cinéma étasunien indépendant...
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 février 2021
Long way home échoue terriblement dans ce qu'il essaie d'être réel. Malheureusement ce film n'a pas de réalité. Les personnages et les situations semblent complètement artificielles et fauses. La raison est une mauvaise réalisation. Peter Sollett utilise tous les mauvais outils de son arsenal. Il semble que M. Sollett ait lu quelque part que le fait de ne pas éclairer son film lui donnerait une sensation d'authenticité. Il lui donne juste une sensation de mal fait. De même secouer la caméra ne donne pas un style documentaire à votre film cela donne juste un mal de tête au public et détourne l'attention de ce qui est à l'écran au lieu de l'améliorer. Ce qui est à l'écran est si douloureusement faux comme si M. Sollett avait écrit son scénario dans le seul but d'essayer de paraître branché. Dans l'ensemble la seule impression durable que vous laisse ce film est celle d'un mauvais réalisateur, M. Sollett la prochaine fois pourquoi ne pas prendre quelques cours d'écriture et de réalisation...
Film sincère, juste, qui nous conte une belle romance dans un New-York méconnaissable. Judy Marte est le diamant du film. Très agréable à regarder (le film).
Il y a parfois des petits films venus d'on ne sais où qui vous touchent en plein coeur par leur sincérité, leur justesse de ton et leur authenticité. "Long way home" fait partie de ces films rares. Victor vit avec sa grand mère, son frère et sa soeur dans un petit appartement délabré à New York .Séducteur invétéré, il va découvrir par hasard, l'amour, le vrai, le temps d'un été. Dans les mains d'autres personnes, "Long way home" aurait donner un petit film sur l'adolescence bien lourd et mielleux .P.Sollett réalise lui une petite merveille..."Long way home" est une formidable histoire d'Amour profonde et vraie dont chaques dialogues sonnent juste .Sollett ne cherche pas à révolutionner le genre mais en introduisant beaucoup de réalisme social, en cassant tout les clichés sur les ados et aidé par des acteurs tous formidables, il fait sa petite révolution de cinéma sur l'adolescence. Les 2 acteurs principaux sont exceptionnels et de vrais révélations (V.Rasuck et J.Marte) et parfois on a l'impression que c'est la réalité que filme Sollett. Ambiguité encore appuyée par le style documentariste du réalisateur et par le fait que les personnages ont les mêmes prénoms que les acteurs. En gros sous ses allures de petit film mineur, "Long way home" se révèle être un film majeur sur l'adolescence, un brillant constat sur la réalité sociale à New York et un vrai film d'Amour .à louer ou acheter d'urgence. Epatant.
Une histoire d'amour pas comme les autres, qui nait entre 2 ados, un été, dans les quartiers pauvres de New York. C'est un film, qui au départ, ne laisse rien présager d'exceptionnel, et pourtant... Il apporte une touche de fraicheur, de rêve. C'est un film réaliste, intime. Pas d'anecdotes a dormir debout, pas de folies. Un film simple, si simple qu'on en tombe amoureux