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    Les Hommes ne pensent qu'à ça
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    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2021
    Une bonne petite comédie à la française, sans prétention que d'amuser. Ce film raconte l'art de la drague. Bon, il faut bien avouer qu'il n'est pas fait pour les féministes extrémistes de notre époque tant les femmes sont considérés comme un gibier que l'on chasse, et qui veut bien être chassé.
    Quelques très bonnes répliques comme: Landru attablé avec une charmante dame. Landru lui prend la main. Elle dit : on cela me brule (d'amour) et Landru répond : c'est un bon début!
    De funès y a un second rôle, ou il exerce déjà ses mimiques célèbres.
    A voir par les amateurs de comédie et de De Funès à ses débuts
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 mai 2013
    Des bons débuts pour premier long métrage avec des passages bien drôles mais un peu trop de remplissage pour un film court.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Historiquement et sociologiquement intéressant. Petite comédie à la française, sur l'art de "draguer" les femmes. Ça date un peu : 1954. C'est gentillet, pas vulgaire. La première partie, longuette, n'est pas terrible, la seconde, portée sur le burlesque est plus intéressante, c'est vif, enjoué, plein d'humour, avec des acteurs de qualité (Rosy Varte, de Funès), les décors naturels des rues de Paris sont bienvenus (Paris en 1954), les immeubles et les voitures d'époque. La dernière demi-heure sauve le film, ainsi que les séquences historiques entre Don Juan et Casanova. La qualité de la photographie étant mauvaise (VHS), le noir et blanc est ici un handicap...
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2024
    Les hommes ne pensent qu'à ça. A séduire les femmes donc.
    Le premier film d'Yves Robert est une comédie à la fantaisie hors d'âge et n'est franchement pas une réussite. Est-ce pour cette raison que le cinéaste attendra quatre ans avant de passer à sa deuxième réalisation 'Ni vu ni connu"?
    Pour illustrer son thème, Yves Robert met en scène le timide Alfred, incapable de dire ses sentiments à la jolie crémière Nicole. Intervient alors, comme un fantôme, Don Juan, le vrai, qui entreprend d'expliquer à Alfred les règles de la séduction.
    Commencée sous la forme de tableaux didactiques et de très courtes scènes et conclue par un course-poursuite vaudevillesque spoiler: (menée par un Louis de Funès en mari cocu grimaçant et pétaradant)
    , la comédie n'est jamais drôle, manque d'unité du fait de la différence de styles et de la mutiplication des personnages ou figurants (Rosy Varte et Yves Robert lui-même apparaissent dans de brefs rôles).
    Dans l'esprit, si les hommes sont parfois un peu ridicules, les femmes sont quant à elles vues invariablement comme des oies blanches, crédules et cruches. Une façon de voir souvent paternaliste et assez préhistorique...
    Je ne retiendrai de cette mauvaise blague que cette scène où apparait spoiler: Nadine Tallier -la future Nadine de RothSchild- seins nus (oui, oui) dans sa baignoire avec un Louis de Funès vociférant dans la salle de bain!
    Alexia V.
    Alexia V.

    15 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Un film à la fois drôle et intéressant sur le thème de l’art de la séduction ou plus exactement, c’est un tutoriel de la séduction . Comme j’ai pu le lire dans un commentaire précédent, certaines de ses techniques sont aujourd’hui obsolètes mais elles n’en restent pas moins risibles. J’ai trouvé que les anachronismes, spoiler: notamment lors de la présentation au grand écran de Don Juan contre Casanova
    , apportent une touche d’humour vraiment singulière ! spoiler: Finalement, on ne sait pas si ce fameux Don Juan est réel ou bien sorti tout droit de l'imagination d’Alfred car seul les hommes peuvent le voir et lorsqu’il s’approche d’une femme, il me semble que celle-ci est jouée par la même actrice.
    Collector
    Collector

    3 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Film désuet d'une autre époque ,les méthodes de dragues consternantes feront rires les nouvelles générations et laisseront sans voix les féministes débutantes !
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    12 abonnés 663 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2023
    « Ah voilà, voilà, vous mettez le doigt sur la plaie de votre époque. On apprend tout au XXème siècle, sauf l’amour. »

    Yves Robert, c’est avant tout la capacité de capter les mouvements pour leur donner corps. Ce n’est par hasard que Pierre Richard lui doit une partie de ses lettres de noblesse. Dans ce tout premier film, complètement oublié, il donne d’ailleurs le ton d’entrée de jeu avec la scène des pieds qui parviennent à en dire autant que des acteurs entiers. Une petite prouesse.

    Avant ce film, Yves Robert a d’abord été comédien, de théâtre et de cabaret, puis acteur, notamment pour Marcel Carné ou Henri Decoin. En 1954, il se jette à l’eau et réalise son premier film, assisté par Claude Sautet, qui l’assistera encore en 1958 dans Ni Vu, Ni Connu, et deviendra un de ses fidèles amis.

    A la distribution, on retrouve Jean Bellanger (aussi scénariste ici), Jean-Marie Amato et Louis De Funès (dans un rôle assez secondaire) qui seront de nouveau réunis 4 ans plus tard dans Ni Vu, Ni Connu, Catherine Erard, à la carrière courte, Louisa Colpeyn, actrice trop rare (et mère de l’écrivain Patrick Modiano) et toute une série de seconds rôles à leurs débuts, dans des rôles multiples, comme Rosy Varte, Jacques Hilling, Jacques Morel, Guy Pierauld, Jacques Legras, Yves Robert lui-même.

    La narration est avant tout une série de saynètes très courtes et burlesques, Don Juan ayant entrepris d’enseigner l’art de la séduction par l’exemple à Alfred/Coeur à la Crème, incorrigible timide, amoureux secret de Nicole, la crémière. Le talent d’Yves Robert y est déjà déployé, notamment à travers l’insertion d’un split screen, méthode rare à l’époque même si elle date de l’invention du cinéma ainsi que d’artifices déjà utilisés par Méliès en son temps. De l’histoire du cinéma, de la comédie cinématographique, plutôt, Yves Robert emprunte d’ailleurs, comme il le fera dans son film suivant mais avec moins d’importance, les codes du slapstick et plus généralement du burlesque, tels qu’on les retrouvera dans les Tex Avery ou dans les BD de Gotlib (Rubrique-à-Brac et Dingodossiers). Enfin, le personnage d’Alfred préfigure, lui, le personnage distrait, timide et gaffeur que créera Pierre Richard, sur les conseils d’Yves Robert qui le fera tourner dans son Alexandre le Bienheureux (1968) et le lancera à réaliser ses propres films avant de le retrouver pour Le Grand Blond avec une Chaussure Noire (1972). Le deuxième film réalisé par Pierre Richard, burlesque, s’intitule d’ailleurs Les Malheurs d’Alfred.

    Si l’on excepte l’aspect harcèlement de rue figuré par « les marcheurs » et quelques autres moments qui seraient aujourd’hui malaisants (n’oublions pas que nous sommes en 1954), on reconnaîtra que cette comédie de mœurs légère, truffée de gags inégaux, certains assez plats, d’autres très drôles, jusqu’à l’apothéose finale, est une entrée en matière intéressante, et réussie, dans l’univers dense d’Yves Robert.
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