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    Chobizenesse
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    16 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 489 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2015
    Ce film complètement barré, volontairement outrancier et profondément misanthrope Jean Yanne s'en prend à tout le monde.: le show-bizz bien sûr, les marchands d'armes et leurs soutiens au gouvernement, les compromissions de toute natures, l'hypocrisie, mais la culture "officielle" et subventionnée en prend aussi pour son grade, les prétendues génies qui se prennent pour des divas également, une scène effrayante est celle ou Robert Hirsh (excellent) se met en parler en allemand et paraphrase Hitler soi-disant pour défendre la musique. Le seul qui soit un peu sympathique c'est Jean Yanne qui est pourtant loin d'être un saint dans cette affaire. Un film d'un absolu pessimisme renforcé par la dernière scène qui est une parabole (un peu maladroite) où les puissances de l'argent assassinent l'art. N'empêche que le film est beau, riche, complexe, intelligent et bien fait, que les chorégraphies sont particulièrement inventives, et qu'on prend énormément de plaisir à ce jeu de massacre.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 298 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2020
    "Chobizenesse" est une réalisation de 1975 pour laquelle Jean Yanne est producteur, metteur en scène, coscénariste, compositeur et acteur. Comme les trois premiers, son quatrième film est une Comédie, une satire caustique dans laquelle il cherche des producteurs pour sa revue de music-hall à "Grand Spectacle". Sur des dialogues très subtils, il se gausse du théâtre conventionné, auquel il vole le compositeur fanatique joué par l'excellent Robert Hirsch. Comme Pierre Richard dans "Je sais rien mais je dirai tout" Jean Yanne utilise les vendeurs d'armes ; il introduit aussi la pub dans le scénario à la manière de " Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ".
    Le Casting se montre très attractif avec un Jean Yanne comme toujours parfait, sinistre à souhait ; son charme et son charisme font merveille dans le rôle central. A l'affiche également, l'exubérant Hubert Deschamps, Paul Le Person (le mécène) et la belle prestation de Catherine Rouvel dans le seul rôle féminin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Fidèle à ses principes dénonciateurs, Jean Yanne s’attaque avec ‘Chobizenesse’ au milieu du spectacle. Incarnant un directeur de music-hall du cœur des années 70, soit en plein boum culturelo-pornographique, Clément Mastard est contraint de s’associer à 4 richissimes actionnaires de l’acier, proches de la mafia, pour sauver son fief et financer ses spectacles. Le contenu de ceux-ci s’en voyant ainsi conditionné, Mastard va même jusqu’à produire un spectacle tourné autour du…bazooka. Yanne en profite pour mettre à mal la politique armée de la France, qui vend sans scrupules ses plus belles pièces aux conflits du monde entier. Et après avoir tenté quelques esquisses de comédie musicale dans ses premiers films, l’acteur-réalisateur-producteur allonge ce type de scènes avec succès, et prouve une mainmise assez étonnante de la caméra. L’artiste nous offre ainsi des moments inattendus, fortement agréables à voir et à écouter. Les mélodies sont extrêmement entraînantes et comblent un casting peut-être moins prestigieux que d’accoutumée, puisque Serrault, Blier ou Prévost n’y apparaissent plus. Toutefois, on note les participations de la fraîche héroïne de ‘Borsalino’, Catherine Rouvel, du toujours fidèle Georges Beller et surtout, du trop rare Robert Hirsch, excellent ici, en compositeur raté. Encore un film omis des télévisions et qui pourtant, se bonifie avec le temps. On admirera au passage, le côté toujours précurseur et l’aisance déconcertante du très doué Jean Yanne. Si les scénarios et les titres de ses films restent simplistes, on y rit tout en réfléchissant. Que demander de plus ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2011
    Le chef d'oeuvre du film satirique français. Le film le plus noir, le plus caustique, le plus violent de Jean Yanne. Bien entendu, il n'eut aucun succès : le public s'attendait à un film comique.
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Jean Yanne en tant qu'acteur, j'adore. Et j'espère sincèrement qu'un jour son talent sera reconnu à sa juste valeur et qu'on lui accordera la place qu'il mérite. En revanche, en tant que cinéaste, j'ai plus de mal. Les propos sont justes, mais on échappe que rarement à la lourdeur. "Chobizenesse", c'est le film où Yanne se lâche le plus. Tout le monde en prend pour son grade. Les marchands d'armes, les tocards qui se prennent pour des cracks et qui font des manières et plus encore. Mais, la principale victime est bien entendu le show-business. Les spectacles sont financés par des personnes aux activités douteuses et pour que le succès soit au rendez-vous, il faut du sexe, du sexe, encore du sexe. On se contente de la facilité. On fait ce qui rapporte. La créativité, l'art en lui-même sont supplantés par le pognon. La toute dernière scène (bien qu'assez risible dans la façon dont elle emmenée) illustre parfaitement ça. Pour moi, ce film là, est une déception, vraiment. Je ne m'attendais pas à un pur chef d'oeuvre. Yanne n'a d'ailleurs jamais prétendu faire des pièces maîtresses. Mais ça partait vraiment bien. Le ton était donné dès le générique avec une chanson bien fendarde et qui vous reste dans la caboche longtemps après. Ensuite, ça flinguait à tout va avec un ton délicieusement misanthrope. Sans oublier des dialogues géniaux, dans lesquels la grossièreté est utilisée à bon escient. Et le rythme était franchement bon. Hélas, la 25 dernières minutes (ce qui correspond avec le début des répétitions du spectacle porno) sont franchement poussives. On a plus grand chose à se carrer sous la dent. Et on aboutit à ce final au propos fort, certes, mais amené maladroitement. Sans pour autant grimper aux rideaux, j'ai préféré "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" et "Moi y en a vouloir des sous" qui, s'ils avaient aussi leur faiblesses, ne s'éparpillaient pas en cours de route.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    61 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Certainement le film le plus barré de Jean Yanne. Il faut dire que c'était prévisible. En effet, à force de remplir ses précédentes réalisations de shows gentiment ridicules et de chansonnettes sympathiquement débiles, le quatrième film de Yanne ne pouvait que s'attaquer au petit monde burlesque du spectacle. Et le terme « business » de « show-business » prend ici tout son sens tant le réalisateur rivalise de surenchère pour tourner en dérision l'univers du strass, des paillettes et des plumes aux fesses. Dans un style moins théâtrale, plus criard et moins subtile que l'américain Mel Brooks avec « The Producers », sorti 7 ans plus tôt et martyrisant Broadway, Jean Yanne endosse le rôle d'un producteur véreux, macho et calculateur, prêt à vendre son âme pour sauver son théâtre. Si les aspects totalement immoraux des dessous de cet univers ne manquent pas d'être mis en avant (pornographie, drogue, suicide, financements douteux...), le tout manque, comme souvent chez Yanne, d'une véritable structure narrative, finissant irrémédiablement par partir dans tous les sens, le final étant presque à la limite de l'incompréhensible. Reste que la caricature, bien que manquant de finesse, parvient tout de même à amuser et que le personnage campé par Robert Hirsch incarne une figure tragi-comique assez intéressante bien que légèrement sous-exploitée. Quant au générique d'entrée, d'un ridicule volontaire (et chanté par Yanne himself), je vous l'assure, il risque malheureusement de vous rester en tête quelques temps.
    E.nigma
    E.nigma

    14 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2014
    Humour caustique, musique et chansons sublimes. Jean Yanne ne respecte rien, se foutant de tout et critiquant ici férocement les travers du "chobiz" sous tous ses aspects. Ce moment qui peut paraître festif ne l'est absolument pas. Cette tragédie, sanglante, porno, violente et irraisonnable annonce parfaitement le renouvellement de notre ère. Peu appréciés et surtout souvent oubliés et méprisés par la doxa, chaque filmde Jean Yanne est une véritable pépite qu'on savoure avec amertume et humilité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 juillet 2010
    J'ai vraiment été très déçu en voyant ce film. Je respecte totalement ceux qui l'ont aimé, mais personnellement je le trouve ennuyeux et sans rythme. Les musiques et les danses m'ont ennuyées, e les acteurs, s'ils ont (ou avaient) du talent, ce qui est tout à fait possible, ne l'ont pas vraiment exploité. Je ne connais pas très bien Jean Yanne, c'est pour l'instant le seul film que j'ai vu de lui, et j'espère que les autres sont meilleurs. Pour moi, c'est un mauvais film. Mais chacun sa vie, donc chacun son cinéma. A vous de voir.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    234 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2007
    1 étoile parce que Jean Yanne, mais je n'ai vraiment pas aimé du tout ce film, incontestablement son plus mauvais en tant que réalisateur, et qui ne contient, au final, absolument rien de renversant et/ou de drôle. Il est même assez amoral et mal fichu. Bref, un navet, mais un Jean Yanne, donc rien que pour Jean Yanne...
    Prad12
    Prad12

    95 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 février 2014
    Une satire virulente contre le système culturel ? peut-être......... Le problème avec Jean Yanne c'est que ses allégories sont lourdes, ses charges sont aussi grosses que ses ficelles. A la fin, il y a overdose. Chobizenesse ne tient pas les promesses surtout en comparaison à "tout le monde il est beau..." où la critique est infiniment plus fine et tape plus juste. La fin du film est outrancière, a-t-on jamais vu les crs tiraient à la mitraillette contre des opposants en France ? C'est une satire bien sûr, mais pourquoi alourdir autant son propos ? Trop de caricatures tue la caricature.
    Teresa L.
    Teresa L.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 février 2014
    Jean Yanne tente de faire du Mocky (Solo, Un linceul n'a pas de poches...), en tapant sur un sujet éculé et dont on connaît la profondeur: le financement. Dans le rôle-phare, se prenant de plus en plus pour le Christ, Yanne fait du Yanne. En réalisation, il fait n'importe quoi bien que le montage rattrape certaines incongruités. La charge est lourde, le propos passe aux dessus de nos têtes. La fin est triste? On a l'impression que le personnage a cherché à en arriver là, victime d'une cause à laquelle il ne croit même pas, même si à la fin son personnage s'améliore. Un seul sacrifié dans ce film: le cinéma.
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Voilà une œuvre étrange, qui déconcerte. En effet, cela démarre comme une comédie. Mais à y regarder de plus près, on sent poindre la parodie, ou satire, du monde du show business. Mais la fin se change en une ode à la musique pour laquelle un directeur de théâtre sacrifiera sa vie pour un compositeur méconnu. Comme vous pouvez le constater, ce film n'est pas facile à classer, à ranger. Mais est-il vraiment nécessaire de vouloir tout ranger dans des cases? Ici, ce ne sera pas facile.
    A noter que les chansons et thèmes musicaux sont attribués à Jean Yanne lui même et il faut bien admettre qu'il avait un bon coup de patte.
    A voir pour la curiosité, de la créativité de Jean Yanne et aussi d'un bon divertissement.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2017
    Assez atterrant... Quelques sourires de temps en temps.
    Manque de rythme, scénario squelettique, interprétation convenue (Yanne lui-même, en roue libre), cette charge contre les spectacles à visée intello ou à caractère érotique est au ras des pâquerettes.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juin 2023
    C est loin d être ce que Jean Yanne a fait de mieux. Sa satire du music hall et de la société du spectacle de l époque est plus grossière que grinçante. Je ne peux pas dire que cela m ait amusé (contrairement à la troupe d’acteur qui a l’air de passer un bon moment), j ai même été franchement déçu dans le final qui m a donné l’impression de se prendre bien trop au sérieux pour son propre bien.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 956 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2024
    Jean Yanne n’est pas un orfèvre de la subtilité et c’est tant mieux. Parfois, on a besoin de secouer le cocotier plutôt que de le frotter.
    Jean Yanne est avant tout un caricaturiste qui taille sciemment à la truelle afin de déceler au mieux toute l’hypocrisie de l’être humain. Il n’y a rien de gratuit dans ses provocations.
    Sont-ce vraiment des provocations ?

    Il a raison - déjà - ! tout est « Chobizenesse ».
    Il suffit de se rappeler des sacs de riz portés sur le dos de Bernard Kouchner en Somalie (?). Des premières images de la guerre du Golf. Et aujourd’hui, le 27 février dernier, nous avons le président Macron ravi d’avoir signé un accord avec l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani ; un investissement qatari de 10 milliards d’euros dans l’économie française... dont la culture !
    La culture vue par des qatari, ça fait peur pour notre identité culturelle.
    Est-ce une provocation de ma part ?

    Evidemment, tout n’est pas parfait dans ce « Chobizenesse » signé et joué par Jean Yanne dans le rôle de Clément Mastard, mais l’ensemble tient la route. Comme pour « Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil », Jean Yanne sait de quoi il parle. Et quand il parle, même s’il exagère, je pense au théâtre dit d’avant-garde, on ne peut pas parler d’un fond de vérité, la vérité flotte en surface.
    J’ai bien aimé les négociations menées par Mastard pour attirer les quatre costards gris de l’acier à investir 50 millions de francs pour sa revue ; et sa désinvolture avec laquelle il reconnaît ne pas être solvable après un échec. Echec qu’il attribue aux quatre grises mines de l’acier qui l’avaient muselé parce qu’interdit de montrer des fesses et des seins. Seulement, sa revue même avec fesses et seins manque de talent.
    Alors, Jean Yanne nous dit en substance il ne suffit pas de montrer fesses et seins pour s’assurer d’un succès. Si la revue ne marche pas c’est tout simplement par manque de talent. Et le talent ça coûte cher, très cher.
    Voilà pourquoi, il s’appuie sur Jean-Sébastien Bloch, un musicien torturé.

    Au passage, je salue la prestation complètement barrée de Robert Hirsh en Jean-Sébastien Bloch.
    J’avoue ne pas avoir cru à la sincérité de Clément Mastard envers ce Jean-Sébastien Bloch.
    Au début je le croyais manipulateur pour semer la zizanie dans la troupe de son ex. Puis peu à peu, de numéro en numéro de revue plus ou moins navrant mais sympa, Clément Mastard m’a bluffé en s’employant à concrétiser toutes les demandes extravagantes de son musicien halluciné.

    Jean Yanne est insaisissable, d’un côté il se moque de l’art théâtral moderne, lui préfère un art léger, populaire, un brin potache voire pornographique ; de l’autre, il est profondément touché quand il permet à l’art d’atteindre des sommets d’exigence.
    Je ne soupçonnais pas Clément Mastard d’être touché, tout comme lui, j’imagine ; lui, qui tout au long du récit, pratique la désinvolture, l’ironie, la causticité.

    Quel message nous envoie Jean Yanne à la fin de son film, si message il y a ?!
    Je me plais à me méfier de l’acteur. Je le soupçonne de s’amuser du spectateur. Car je n’oublie pas que Jean Yanne est avant tout un doux provocateur.
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