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    Blissfully yours
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    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mars 2010
    Ce film est une sorte de caricature.
    "Un certain regard" à Cannes voit parfois passer des jolis films, et on se retrouve au contraire avec d'autres films de ce genre.
    Pour moi, il n y a quasiment rien à sauver dans ce film. La première partie est complètement inintéressante. J'ai eu l'impression que les personnages n'arrêtaient pas de parler pour ne rien dire. Ils sont là, et discutent entre eux, comme si le réalisateur avait oublié que des gens allaient regarder son film.
    La seconde partie, est presque pire, dans le sens où pour le coup les personnes n'ont plus rien à dire, tellement il n y a pas d'histoire.
    La réalisation se veut contemplative... Mais de quoi ? La photographie n'est même pas belle, et regarder pendant cinq minutes le même plan, sans qu'il ne se passe absolument rien, autant prendre mon livre d'image.
    Ce que je reproche le plus à ce film c'est que c'est un film qui ne repose sur rien. Il n y a aucun scénario, aucun réel intérêt pour ma part, et la réalisation ne parvient pas à faire quelque chose avec cet absence de tout. En gros c'est un film pseudo intellectuel, sur lesquels des gens crieront au génie car il ne se passe rien mais que c'est tellement beau tout ça (ou tellement chiant, restons honnête). On dit que quand on a rien à dire on se tait. Ça devrait être pareil avec le cinéma.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2012
    Une très légère déception, car on rentre seulement dans le vif du sujet après le générique retardataire ( qui apparaît au bout de 45 minutes ). Apichatpong Weerasethakul prend donc le temps d'installer un climat dans la première partie du film...Mais la contemplation pure n'arrive qu'après le générique. Le fait de proposer un générique au beau milieu du film est intéressant et pertinent pour deux raisons : tout d'abord car cela permet de rendre un hommage forcé à tous les techniciens et à toute l'équipe du film ; ensuite parce que Blissfully Yours se décompose en deux films ( ou plutôt en deux parties, comme je l'ai dit ci-dessus ). Si l'introduction est quelque peu décevante ( trop narrative ), la suite est magnifique et hypnotique. L'impression de sentir la présence de ces deux corps au plus près de nous. L'impression de sentir cette chaleur corporelle, cette transpiration, ce fluide si excitant procuré par la passion amoureuse. Enfin, l'impression de sentir le temps qui se fige, impression certainement due à l'étirement des séquences et à un certain statisme des personnages ( je fais référence aux derniers plans du film ). Un film charnel et sensuel qui s'avère savoureux, malgré l'aspect rébarbatif de la première partie. Beau et lent...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    155 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2019
    J'aurais dû lire les propos qu'A. Weerasethakul avait tenus à Cannes lors de la projection de son film avant de le visionner... Si «Blissfully Yours» est un bon long métrage à défaut d'être un chef-d'oeuvre, mon malheur est que j'en attendais manifestement trop. Il s'agit avant tout d'un film simple et limpide qui évoque 2 heures durant le sentiment de félicité que peuvent avoir des gens comme vous et moi un jour ensoleillé au coeur de la nature, au gré de leurs ébats sexuels. Et ça s'arrête plus ou moins là. Je ne peux que louer le talent de réalisateur du cinéaste thaïlandais : ses cadrages sont très maîtrisés et surtout son sens du rythme est prodigieux! C'est même paradoxalement la 1ère partie qui m'a le plus fasciné : sa façon de filmer est telle qu'il a réussi à me captiver avec des scènes pourtant pas transcendantes en soi! Le résultat est vraiment impressionnant et plein de vie (tout comme pour «Tropical Malady» d'ailleurs)! Idem, la rupture au centre de son long métrage est une fois de plus excellemment bien amenée, harmonieuse et subtile. Par contre la 2e partie, supposée contemplative, m'a nettement moins enchanté... Tout comme chez Naomi Kawase, les images de «Blissfully Yours» sont très belles mais elles paraissent parfois artificielles... A. Weerasethakul ne s'arrête jamais véritablement sur la nature, il préfère filmer ses personnages (comme un certain Tsai Ming-Liang), et ce sont ces séquences qui sont véritablement contemplatives. Quand il filme une rivière de près, il filme l'action de son personnage en train de la regarder, pas la beauté du cours d'eau en lui-même. Dans «Le Déjeuner Sur l'Herbe» de Renoir la beauté de la nature constituait l'écho du désir et de l'acte sexuel, démultipliant d'autant plus son intensité et la sensualité extraordinaire de son long métrage. Ici le thaïlandais montre l'acte sexuel frontalement, enlève tout mystère à la chose et en un sens à la jungle, qui se résume alors presque à un décor. Dommage, car le reste est très bon. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2010
    Ce film m'ennui profondément, pas au sens où je me suis ennuyé, mais je suis ennuyé car je ne sais pas quoi en penser (phrase tordue je le conçois). Tout d'abord il faut dire que je suis déçu, je m'attendais à de longs plans contemplatifs et ceci dès le début, bon je ne vais pas dire que c'est surdécoupé, mais ça parle beaucoup, et pour pas dire grand chose durant les trois premiers quarts d'heures. De plus je n'ai rien compris à l'histoire, en regardant le synopsis à l'instant je me suis dit : "ah ouais ? ça racontait quelque chose ce film ?" Mais les plans de ce prégénérique ne sont pas beaux je dois dire, j'ai pas l'impression qu'il y a un réel travail dessus, c'est pas laid non plus, mais un goût d'inachevé vient me gâcher l'expérience. Puis vient la seconde partie plus contemplative où le désir sexuel est partout, mais même lorsque c'est sous entendu le réalisateur en fait trop. Et lorsque c'est montré c'est pire. Je veux dire le réalisateur n'arrive pas à choisir entre une réalisation onirique, belle et quelque chose d'austère, de limite coupable, il est entre les deux. Change sans raison, passe de l'un à l'autre… Et ne réussissant vraiment ni l'un ni l'autre, sauf peut-être lors des derniers plans. Mais je regarde des films contemplatifs pour espérer voir LE plan, le plan que je pourrai regarder ad vitam eternam, or je n'ai point trouvé ça ici. Certains plans sont tout ce qu'il y a de plus calme, l'eau qui coule, mais le réal encore une fois arrive et stresse tout ce monde, en mettant des personnages tendus, qui tirent une tronche pas possible, je trouve ça frustrant, l'eau qui coule c'est relaxant, ça détend, mais pas chez lui, dans ce film c'est limite un calvaire. Et puis les personnages s'agitent sans cesse, ils ne prennent pas le temps de prendre le temps, d'être lent et gracieux… Après c'est pas laid, c'est déconcertant, rarement hypnotique malheureusement, pas ennuyant si on sait ou poser ses yeux, mais ça manque de maîtrise tout ça.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2013
    Des lambeaux de peau doucement s'égrainent, chez le médecin, sur le siège de la voiture, dans les plis de sa chemise, l'épiderme muant de cet être silencieux imprègne les plans de sa présence transparente, l'histoire, amputée, se déroule au gré des envies des personnages. Weerasethakul a cette manie du détail : plan rapproché sur une fourmi audacieuse, puis sur une bouche, un bout d'omelette, crépitement du papier que l'on défroisse et clapotis de l'eau, nos sens s'éveillent, et c'est au creux d'une rivière qu'un frôlement sensuel s’opère, mouvements précis et pauses latentes, sans autre bruit que celui de la nature, bien vivante. Imprévisible, farouche, cette étrange idylle rengorge de plaisirs, les mains sous l'eau, contemplant ses doigts, la vieille femme , curieusement, se met à rire.
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    L'ivre de la jungle.


    La fascination émerveillée qu'éprouve le spectateur devant Blissfully Yours est la même que celle qu'il ressent devant Tropical Malady. La différence réside sûrement dans le fait que le Prix du Jury cannois en 2004 est un film beaucoup plus intrigant et mystique, alors que Blissfully Yours joue plus sur une approche physique, et moins sur un aspect cérébral ou mental. Les autres points communs, c'est la segmentation des deux films en parties distinctes, et le fait que dans les deux cas, la dernière partie se situe dans la jungle. Deux chapitres, mais toujours la même approche formelle, rien qui dans la plastique du film et le traitement esthétique ne différencie réellement les parties en question.

    Blissfully Yours, dès son ouverture, présente un corps malade. Mais il est inactif, passif plutôt qu'agissant sur le reste. La puissance du film se trouve dans cette manière qu'il a de maintenir un rythme extrêmement lent, d'installer une certaine langueur, pour peu à peu marquer totalement le spectateur, et lui faire ressentir des sensations proches de celles des personnages. Quand les corps s'agitent ( enfin ), que la sensualité s'exprime à l'écran, le spectateur expérimente une sensation rare au cinéma, l'impression d'être en osmose avec les personnages et d'être avec eux dans leur environnement. Pour cela, il aura fallu toute une première partie que certains qualifieront d'ennuyeuse ( on peut les comprendre ) et que d'autres verront les yeux écarquillés et la bouche bée ( on les comprend, et on les applaudit ). C'est qu'il y a une chose d'incroyable qui se joue dans les premières quarante minutes de Blissfully, une audace cinématographique qui donne tout simplement du plaisir au spectateur. Weerasethakul filme ce que très peu de réalisateurs pourraient filmer, soit la quotidienneté, le geste qu'on ne montre pas au cinéma parce qu'il n'est pas " cinégénique ". Le thaïlandais multiplie les plans-séquences pour imprimer ce rythme si particulier au film, fait le choix de montrer des faits et événements qui n'ont rien de particulier puisque dans la vie il y a aussi des faits et des événements qui n'ont rien de particulier. Le cinéma de Weerasethakul, entre autres, c'est un peu comme si le montage en était exclu. En gros, on ne coupe pas les potentielles séquences moins " intéressantes ", on laisse tourner, inlassablement. Plus qu'une direction vers un type de cinéma, ce que fait Weerasethakul ressemble à une redéfinition même du septième art. Le réalisateur thaïlandais réinvente tout, y compris le cinéma du sexe. Les séquences de forêt où les différents couples couchent ensemble seraient pornographiques ailleurs. Ici, il y a une beauté qui émane des scènes de sexe, en même temps qu'une sensualité et une délicatesse éloignées du cinéma X. Et si cette approche inédite est possible, c'est bien sûr parce que toute la première partie a pris son temps, celui d'installer une ambiance posée et d'instaurer un rythme proprement naturaliste.

    En une heure de film ( la seconde partie donc ), Blissfully Yours nous plonge dans un état de plénitude absolue. Une heure, aussi peu que ça. Mais on le sait bien, dans la jungle ou ailleurs, il en faut peu pour être heureux...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2010
    Œuvre contemplative, ce film est avant tout autre chose une ode à la nature, elle capable de ramener l'Homme à sa genèse. Blissfully yours est une force naturelle expressive qui dépeint les sentiments humains avec raffinement et beauté, tout en étant paradoxalement explicite. Un OVNI cinématographique bienvenue qui laisse bouche bée.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 août 2020
    Le film contemplatif et dépourvu d'intérêt par excellence. Typiquement le genre de film à prix cannois (il a remporté la catégorie Un certain regard) mais qui me laisse complètement de marbre.
    D'intrigue, il n'y en a pas vraiment. On suit un couple en train d'aller chez le médecin car le jeune est atteint de maladie dermatologique puis on les suit batifoler dans la jungle, et c'est tout. Et le film tient deux heures uniquement là-dessus (comme scénario, c'est tout de même assez maigre). En-dehors des décors de jungle thaïlandaise et de la manière de filmer du réalisateur qui doit sans doute être marquante pour les cinéphiles avertis (mais à laquelle je suis resté relativement insensible), je ne crois pas qu'il y ait quoi que ce soit d'intéressant dans ce film.
    Histoire de se donner un petit vernis choquant, le long-métrage est parsemé de scènes de sexe filmée de manière assez crue, qui ne servent pas vraiment le film.
    Non, vraiment, le cinéma d'Apichatpong Weerasethakul, ce n'est pas pour moi.
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Comme souvent dans le cinéma d'Apichatpong Weerasethakul, le corp et sa guérison prennent une place primordiale. C'est d'ailleurs particulièrement le cas dans le magnifique *Blissfully Yours* et son chemin vers l'absolu plénitude ! Si les mains aimantes se touchent, massent et appliquent une drôle de crème, c'est pour dans tout cela chercher comme une véritable forme de mise à nu. On abandonne les moteurs (une moto qui finit par être volée, une voiture qui n'avance plus). On abandonne aussi les vêtements, puis les peaux mortes, pour enfin accéder à ce que Weerasethakul construit comme le paradis : la jungle. Celle que le cinéaste mystifie, la rendant à la fois indéchiffrable et porteuse de vérité. J'ai toujours pensé que le cinéma d'Apichatpong Weerasethakul est fait pour être vécu, et non compris. *Blissfully Yours* offre ainsi à son spectateur un moment de lâche prise que toute la grande scène finale, réunissant Roong et Min couchés côte à côte, synthétise d'un plan : une sensation d'apaisement dans un état quasi-végétatif, où les sons de la jungle s'accordent aux gestes des acteurs pour hypnotiser le regard du spectateur. ***Blissfully Yours* ne quitte pas seulement la ville et son interminable tempo pour rejoindre un petit coin de paradis : il rejoint directement le paradis !**
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2012
    Le cinéma de Weerasethakul a ceci de génial qu'il berce, littéralement et sans mièvrerie pompière, le spectateur. On a rarement vu un cinéaste avec autant de douceur, de tendresse pour ses personnages. Le résultat peut d'ailleurs être bouleversant : Oncle Boonmee, objet mystique et métaphysique, avait dévoilé l'extraordinaire sensibilité de l'auteur. Ici, toute la première partie est un pur chef d'œuvre, on retrouve le style d'Apichatpong, son génie du cadrage, sa manière de filmer les gestes les plus anodins du quotidien. La scène où Min et Roong sont dans la voiture est un paradis de cinéma. La deuxième partie est également excellente, tout spécialement lorsque Api se concentre sur les deux personnages précités. Malgré quelques longueurs, cette seconde partie est riche en moments de cinéma : les scènes de sexe, quasi poétiques dans leur réalisme marqué, le lyrisme qui ressort de la perdition des personnages dans la jungle et leur renaissance, provisoire comme vient nous le rappeler une fin de toute beauté. On peut déplorer quelques longueurs : le plan
    , comme souvent chez Api, ayant tendance à s'etirer. Peu importe, c'est à voir.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2010
    entre vidéo expérimentale et documentaire - Min, un jeune homme Birman, clandestin, chemise ouverte, centre de toutes les attentions, des désirs - application de crèmes, soins - Roong, jeune ouvrière qui attend impatiemment, argent, mensonges, absentéisme - Orn, propriétaire d'une pension, qui voit sa séduction et son envie d'enfant s'éloigner avec l'âge, pilules pour dormir - clairière rime avec adultère - première partie - un après-midi, on part en excursion - caméra embarquée sur la plage arrière de la voiture, trajet pour se rendre dans la jungle - générique - on arrête la voiture, on continue à pied, à travers la forêt, jusqu’au promontoire - panorama extraordinaire - élargissement inouï, ravissement lumineux - pique nique au bord du monde - fourmis rouges sur la couverture, dans les sacs plastiques pour transporter la nourriture - des fruits, du porc grillé - cueillette de baies sauvages - baisers, attouchements, pieds dans l’eau, baignade en sous-vêtements, fellation observée en cachette - masturbation - on verse une larme, soleil dans les yeux, passage des nuages, trouées des rayons entre les feuilles des arbres - plus rien, seulement les bruits de la jungle - les reflets - l’onde mouvante - l'aura - langueur de la durée - sensations - dans ses pensées - extase
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    "Blissfully Yours" semble ennuyeux au premier abord, se perdant dans des dialogues banals, mais la façon dont Apichatpong Weerasethakul filme cette histoire simple amène vite les spectateurs à se retrouver au plus près des personnages et à partager leurs émotions d'une manière inattendue. Quand le générique intervient, quarante-cinq minutes se sont écoulées et pourtant il est bien à sa place, car c'est effectivement là que le film démarre réellement, la première partie servant d'introduction générale. Qui plus est, cette quarantaine de minutes préliminaires paraît finalement bien plus courte. La suite est quant à elle majestueuse, les sentiments débordant de l'écran quand ils sont plongés dans la forêt. Les corps sont filmés de la façon la plus réaliste qui soit et les personnages, qu'on connaît pourtant à peine, semblent transparents à nos yeux, comme des amis depuis toujours. D'une beauté contemplative, "Blissfully Yours" est un film bouleversant, parfait exemple d'une méthode qui consiste à faire intervenir directement le spectateur dans une expérience sensorielle, le baignant dans une atmosphère douce et nostalgique, un paradis reposant où il peut s'enivrer de bonheur par l'intermédiaire des matières tactiles – contact des corps, de l'eau, des végétaux – et des sons rencontrés.
    Tanezir
    Tanezir

    33 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2010
    Le contemplatif dans toute sa splendeur. Il n’y a pas vraiment d’histoire, de trame ni quoique ce soit. On suit la journée de trois personnes normales. Le début commence soft pour toute personne non habituée, le générique de début de présentation vient quarante-cinq minutes après le début, début qui commence assez brutalement par rapport au rythme du film j’ai trouvé. Franchement si certains trouvent ce film ennuyeux je peux comprendre mais moi je trouve que justement ce rythme est excellent, le film nous berce pendant toute sa durée. Le seul truc dommage c’est que la photographie du film ne soit pas terrible. Cela enlève quelque chose aux magnifiques panoramas.
    Musomuse
    Musomuse

    9 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2020
    C'est très long. Le film semble duré 2 heure en fait. Et c'est le cas. Sauf que c'est troublant. C'est très rare qu'un film semble durée le même temps qu'il ne prend vraiment. Sauf que c'est dur de gardé les yeux sur l'écran tellement il ne se passe grand chose. Et puis on dirait presque un film amateur. Cela à cause de la quantité de plans fixe ou simplement la photo qui reste pas terrible. Enfin bon c'est un film expérimental post nouvel vague. Ce qui n'est pas une qualité ni un défaut selon mes critères. Mais simplement un facteur de risque de ne pas réussir à apprécié le film. Je précise que je trouve le film par moment très juste. Simplement c'est trop long. Y a pas plus simple à comprendre, c'est méga lent. Je ne sais pas si c'est à conseiller. Honnêtement j'ose espéré que oui. Malgré tout je suis loin d'être très touché par ce machin très clair. Et oui je pense avoir comprit le film. Ce qui ne m'a pas pour autant fait rêvé tout le long. Même si les scènes de forêt sont juste trop cool ( mais encore une fois trop longue). Bref c'est vraiment un truc que je n'avais vue et je pense que tous les films peuvent en prétendre la qualité. Alors pourquoi pas se tenter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une pure merveille qui apportera sa contribution au cinéma, à son renouvellement, à son épanouissement. Ceux qui n'ont pas aimé n'ont rien compris au cinéma, l'art de contempler et de trouver cette vérité infime ici accessible. Ceux qui se sont ennuyés s'ennuient avant tout d'eux-mêmes.
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