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weihnachtsmann
1 141 abonnés
5 118 critiques
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3,0
Publiée le 5 décembre 2015
Un film d'hommes, de muscles et d'action. Le scénario est pas mal et bien interprété mais le film est trop long. Il est évident que tout se dirige vers l'attaque du fort et la préparation militaire et la "discipline" nous donnent des scènes classiques d'insubordination et de prise de conscience relativement banales et ennuyeuses. Le suspense de la fin est évidemment plus intéressant. Au final un film un peu déséquilibré.
Considéré comme un réalisateur que rien n’a jamais effrayé, le regretté Robert Aldrich (39 ans de carrière et pas moins d’une soixantaine de films à son actif) a très souvent surfé en terrain dégagé avant de s’attaquer à des projets sensibles particulièrement évocateurs. Nombre sont les classiques qui pullulent dans sa filmographie, parmi lesquels le très audacieux « The Dirty Dozen », en français « Les Douze salopards ». Parfois assez cru mais peu « réaliste », ce film de guerre en ébranla plus d’un lors de sa sortie en 1967 si bien qu’il continue encore aujourd’hui à susciter l’engouement et garde une place dans le cœur des cinéphiles d’antan, mais aussi d’aujourd’hui. Le pitch, soigné, met en action des acteurs au charisme dingue (Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, pour ne citer qu’eux) et tend à confronter une triste réalité au dépassement de soi quand une mission d’ordre publique est mise à l’ordre du jour (avec, à la clef, de nombreux enjeux). S’il ne parvient pas à provoquer le véritable essouffle escompté, « Les Douze salopards » reste un incontournable à découvrir et apprécier à sa juste valeur.
D'action et de souffle, il en manque cruellement pour qualifier de film de "guerre" cette histoire de salopards. La première partie, l'enrôlement et l'entraînement, est plus réussie que l'opération commando qui la suit. En fait, le spectateur jubile vraiment de voir par quelles stratégies le major arrive à faire coopérer sa bande de taulards revêches. Les dialogues sont alors efficaces et la psychologie entre personnages est palpable. Reste un côté un peu daté dans la mise en scène et les effets pyrotechniques qui grèvent l’œuvre dans son ensemble.
Voici le vrai, le seul, l'unique film 12 Salopards qu'il faut bien différencier de ses fausses suites pour la télé qu'il faut oublier. Moins personnel que En quatrième vitesse ou Attaque, ce grand classique du film de guerre, violent pour l'époque (en 1967), fut perçu comme un pamphlet antimilitariste, car Aldrich aimait gratter là où ça démange, mais ça lui permet néanmoins de s'attaquer à une description du genre humain assez ambiguë, de s'interroger sur l'héroïsme et le droit de tuer. Grâce à son efficacité exceptionnelle et à sa brochette incroyable d'acteurs qui brossent des figures caractérielles (Bronson, Sutherland, Cassavetes, Savalas, Brown, Walker...) confrontées à des figures d'officiers campées par des acteurs habitués aux rôles de brutes (Marvin, Borgnine, Meeker, Kennedy...), le réalisateur démontre de façon éclatante la supériorité d'un petit groupe homogène sur une troupe plus nombreuse. Les salopards d'Aldrich sont des voleurs et des criminels, prouvant ainsi qu'une guerre peut être gagnée par cette sorte d'individus, c'est un message clair d'Aldrich, définitivement ennemi du pouvoir et de l'autorité, ça en dit long sur l'idée qu'il se faisait du genre humain ; de même que toute la fin laisse un tableau amer et impitoyable des horreurs de la guerre. C'est donc la marque authentique d'un auteur sous le couvert de la grosse production distrayante.
Un film de guerre à l'ancienne servi par un casting impressionnant . C'est le principal intérêt de ce long métrage qui met beaucoup de temps à démarrer, où les interprétations de Lee Marvin, Charles Bronson et consorts sont d'un niveau correct mais sans éclabousser de leurs talents la caméra . L'histoire reste au final ubuesque et la mayonnaise a du mal à prendre tant l'absence de véracité des faits est présente . Un bon divertissement mais sans plus .
En 1967, Robert Aldrich réalise un film de guerre qui se différencie largement des habituelles productions du genre par son originalité. Ici pas de patriotisme exacerbé, le sujet est bien loin des sempiternelles scènes de bravoure dans lesquelles le soldat US prouve son évidente supériorité. Au contraire, le réalisateur n'hésite pas un instant à se moquer des officiers supérieurs de l'Etat major pour mieux raconter l'histoire de 12 condamnés à mort à qui on offre la rédemption en échange d'une mission suicide. On suit avec passion l'entraînement de ces « 12 salopards » qui vont petit à petit resserrer leurs liens et créer la cohésion nécessaire à l'accomplissement de leur mission. On prend finalement fait et cause pour ces hommes durs mais finalement pas si loin de l'idée qu'on se fait d'un héros. Une grande partie de la réussite tient à l'hallucinante qualité de la distribution. Voyez plutôt : Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, John Cassavetes, Robert Ryan, Donald Sutherland et Telly Savalas. Toutes ces immenses stars sur le même plateau, ça devait être quelque chose. En tout cas, à l'écran, ça le fait plutôt bien. Un grand classique à voir et revoir et revoir et revoir...
Le pitch est tellement improbable qu'Aldrich le fait dire dans le film "On doit avoir des généraux qui sont un peu fous". On regarde jusqu'au bout sans doute parce qu'on attend quelque chose qui ne viendra jamais. Après une introduction, le film se divise en gros en trois parties. La première partie (l'instruction) est lourde et par moment confuse à l'instar de cette scène où on envoie 8 prostituées dans le baraquement des 12 (pourquoi 8 ?) et qui tombe dans l'ellipse. La seconde (les manœuvres) censée illustrer la rivalité entre Marvin et Ryan tourne à la pantalonnade. La troisième est plus intéressante, car enfin c'est de l'action et c'est bien fait, sauf que c'est idéologiquement douteux : Marvin fait exécuter des prisonniers désarmés et fait enflammer une cave dans laquelle il y a des civils. On a dit qu'Aldrich a voulu justement faire un film antimilitariste et montrer que la guerre n'est jamais propre. Je ne suis pas sûr que tout le monde aura cette lecture, d'autant que l'empathie ne fonctionne qu'avec Marvin. C'est vrai qu'en tant qu'acteur, il se débrouille plutôt bien, ce qui n'est pas le cas de Bronson, insipide, ni de Borgnine qui ne peut s'empêcher de cabotiner. Un film surestimé.
Ils sont condamnés à mort, têtes brûlées ou paumés, douze criminels vont se voir proposer une mission très dangereuse contre l'échange d'une amnistie. Ils doivent infiltrer et attaquer un château où se trouvent plusieurs généraux nazis, ainsi que d'en massacrer le plus possible. Ils se feront appelé les 12 salopards. Robert Aldrich nous livre un film de guerre très divertissant et efficace, avec un scénario bien écrit et vraiment intéressant et surtout des personnages intéressants, différent et souvent attachant, alors qu'à la base ils ne sont pas très sympathiques. Il prend surtout bien le temps de les présenter, à travers une première partie où on les voit s'entrainer, fraterniser et se préparer pour la deuxième partie qui s'avère un peu moins passionnante que la première, mais on ne s'ennuie pas une seconde durant les 2h23 de films, bien au contraire. La mise en scène est efficace et les interprétations excellentes, notamment les charismatique Charles Bronson et Lee Marvin ou encore John Cassavetes et Donald Sutherland qui sont très bon. Un très bon film, efficace et porté par de talentueux acteurs.
Pris comme un simple divertissement, ce film remplit bien son rôle : de l’action, des héros, des rebondissement et plein d’acteurs célèbres. On passe un bon moment, on en prend plein la vue et on repart heureux. On peut se contenter de ça, mais on peut le voir d‘une autre manière. Un film de guerre est il anodin ? Moi je pense que non. Parfois les films de guerre font aussi de la propagande : du style « l’Armée a besoin de toi : engage toi ». C’est aussi bon pour le moral des populations ; on rappelle aux gens qu’il y a des mecs, des vrais qui sont près à se sacrifier pour nous protéger. C’est rassurant quelque part. Cela flatte la virilité masculine aussi. Mais au fait que font les femmes pendant que le héros se fait zigouiller à la guerre? La question mérite d’être posée. Il y a autre chose qui me dérange aussi : c’est que les héros sont un peu particuliers : ce sont des prisonniers avec de lourdes peines de prison, certains sont des condamnés à mort. L’Armée veut se débarrasser d’eux en les envoyant au casse pipe. Pour moi ce n’est pas une chose à faire. Un individu quel qu’il soit n’est pas un morceau de viande. Cette idée de rédemption, de rachat des crimes dans la mort ne me plait pas du tout. C’est trop facile et complètement morbide. Un crime ne peut pas se « racheter », une fois qu’il est commis, le criminel ne peut que réparer sa faute, être puni ou pardonné par les victimes. La solution militaire pour le criminel est donc pour moi une impasse complète. Un film qui me laisse un goût amer.
De l'humour, de l'action, une bonne réalisation, de bons acteurs, tout y est... et même de nombreux faux raccords et quelques clichés. Nul n'est parfait et Robert Aldrich nous sert néanmoins un trés bon film devenu rapidement un classique du genre.
un très grand classique du film de guerre avec une distribution impressionante (marvin,borgnine,bronson,ryan)pour ne citer qu eux,robert aldrich signe son plus grand film,je conseille aux plus jeune de decouvrir ce film legendaire bourrée d action et d humour noir
Film magnifique, sans temps mort, et pamphlet impitoyable sur l'armée, ses méthodes et sa justice.. Les douze "salopards" du film nous démontrent avec brio l'adhésion à des décisions douteuses de la part de l'Etat-major dont un général cynique, (Ernest Borgnine), et les méthodes non moins douteuses d'un commandant forcé de remplir cette mission, (Lee Marvin). Les méthodes expéditives nous sont montrées en ouverture du film, les douze (pourtant réputés rebelles et individualistes), se fondent dans" l'esprit de groupe", attendu par le commandant (qui les manipule finement). Le film est sombre, ( mais toutefois émaillé de nombreux moments humoristiques dans sa première partie, notamment dus au personnage de John Cassavetes, ( la forte tête ), et Donald Sutherland, ( le crétin ). Il se termine mal, accompagné de méthodes inacceptables de la part du commandant et de ses douze salopards, dont un trahira, incapable de résister à ses pulsions. On peut rapprocher les événements d'une histoire biblique, (volontaire ou pas), en tout cas, ce film est une claque visuelle et peut faire réfléchir, le tout étant amené de façon intelligente, avec un talent incontestable de la part de Robert Alldrich, avec des acteurs parfaits et une maestria prodigieuse. Du grand art.
Très bon divertissement qui sait être à la fois drôle et captivant, servie par la mise en scène efficace de Robert Aldrich. On peut regretter cependant une deuxième partie moins complète que la première et des personnages trop peu développés.
Un grand classique des films de guerre avec un super casting (Lee Marvin, Donald Sutherland, Charles Bronson...) au ton décalé, loufoque par moments, parfois brouillon. Des longueurs mais assez plaisant au final car ça défoule et ça ne demande aucune réflexion.