Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
SATSANGA
8 abonnés
227 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 30 septembre 2014
Un film de guerre à l'ancienne servi par un casting impressionnant . C'est le principal intérêt de ce long métrage qui met beaucoup de temps à démarrer, où les interprétations de Lee Marvin, Charles Bronson et consorts sont d'un niveau correct mais sans éclabousser de leurs talents la caméra . L'histoire reste au final ubuesque et la mayonnaise a du mal à prendre tant l'absence de véracité des faits est présente . Un bon divertissement mais sans plus .
Petit j'ai adoré Les Douze salopards mais en le revoyant récemment je ne l'ai plus trouvé si formidable que cela. Le début avec sa phase d'entraînement est trop long et l'attaque du château trop court. Reste le casting qui est éblouissant.
Je ne l'avais encore jamais vu,et bien ma foi,j'ai pas été totalement chaviré.Certes,le casting a du panache avec ses gueules,de l'action,mais je trouve qu'on perd son temps par moment.En particulier pendant l'instruction de ses soldats particuliers,et l'attaque du château est à mon goût trop vite mené.Bref,classique et ne se démarquant pas du lot des films de guerre.
Un monument du film de guerre et qui n’a pas trop vieilli. Discrètement antimilitariste – c’était l’apogée de la guerre du Vietnam – en égratignant la respectabilité des officiers supérieurs, un film qui se voit sans aucun ennui malgré la longueur. Probablement grâce à l’interprétation mémorable du gratin de vedettes présentes. Il faudra attendre Inglorious Bastards pour retrouver une telle réussite dans un film-commando. Robert Aldrich parsème ses actions musclées de scènes cocasses qui dédramatisent le film mais il est regrettable qu’il n’est pas trouvé un peu de temps dans les deux heures et demie pour donner de l’épaisseur à quelques personnages.
Reprenant l'intrigue classique de l'objectif militaire ardu à atteindre qui exige une minutieuse préparation, le récit suit ainsi les protagonistes qui doivent s'apprivoiser sous l'œil pragmatiquement inquiet d'un commandant à l'humour inattendu tout en endurant défis physiques et difficultés psychologiques. Grâce à un rythme enlevé, un casting réjouissant et un pertinent mélange des registres le divertissement est assuré, sans omettre une critique acerbe de l'armée. Solide.
"Les 12 salopards" est un film que Quentin Tarantino apprécie beaucoup et c'est cela qui m'a donné envie de le visionner. Le film est très sympathique, il a l'originalité d'être diviser en deux parties bien distinctes. La première étant à ranger du côté comique lors du choix des détenus à la prison et des exercices pour préparer l'attaque d'un château nazi. La deuxième n'est pas drôle du tout, c'est une infiltration puis un combat fait de gunfights et d'explosions. Le casting est en acier avec Lee Marvin en commandant et Charles Bronson, John Cassavetes et Donald Sutherland en soldats. Le film se regarde avec beaucoup de plaisir, c'est un agréable moment de cinéma. Je comprends Tarantino, ce film contient tout ce qu'il aime : comédie et violence.
Alors que la plupart des commentateurs pensent avoir regardé un film de guerre, moi je pense avoir vu, avant tout un film de management, où comment un homme qui a du charisme et de la volonté, réussit à fabriquer une équipe soudée et efficace à partir de types, individualistes , violents, indisciplinés qui sont tous plus ou moins des rebuts de la société, condamnés à la peine de mort ou de lourdes peines pour des méfaits tus plus atroces les uns que les autres. Il y a quelques longueurs, quelques ellipses aussi, mais le scénario est bien foutu avec son alternance de scènes graves, violentes et plus légères ou ironiques... Peut-être, en arrière-plan, peut on aussi voir dans ce film une critique de l'armée et surtout des ses gradés, imbus d'eux-mêmes
Très bon film comme on en fait plus. Humour et action d'antan font passer un excellent moment. L'assaut du château n'est pas assez soigné pour que je mette la note maximale.
Classique du genre, "Les douze salopards" a souvent été imité mais jamais égalé. Et pour cause, cette histoire de douze têtes brûlées de l'armée condamnées à des années de prison ou à la mort qui se voient offrir une infime chance de rachat en participant à une mission suicide en France pour tuer plusieurs chefs d'état-major nazis la veille du débarquement est vraiment maîtrisée de bout en bout. Que l'on suive l'entraînement de ces "salopards" ou que l'on assiste à leur mission (morceau de bravoure du film, bourré de tension), Aldrich sait s'y prendre pour nous tenir en haleine, ne s'intéressant pas seulement à l'action mais aussi à la psychologie, montrant ces hommes passer de rebelles individualistes à une troupe soudée sous la houlette d'un major qui n'aime pas plus l'autorité qu'eux. En mettant au passage un petit coup sur la gueule à l'armée américaine, Aldrich nous offre une distribution de rêve (Lee Marvin, Charles Bronson, John Cassavetes, Donald Sutherland, Telly Savalas, Robert Ryan...) qui ne fait qu'ajouter à la réussite de son film.
De l'humour, de l'action, une bonne réalisation, de bons acteurs, tout y est... et même de nombreux faux raccords et quelques clichés. Nul n'est parfait et Robert Aldrich nous sert néanmoins un trés bon film devenu rapidement un classique du genre.
Un film au pitch aussi improbable qu'il est fun, en plus d'être foncièrement anti militariste. Les douze salopards est un film de guerre qui n'a pas pris une ride, violent et drôle ou une bande de criminels condamnés à mort ou à perpétuité est entraînée afin de participer à une mission suicide. Même si toutes les scènes ne se valent pas et auraient parfois méritées quelques coupes, le casting est détonnant et les personnages à la fois décalés et inquiétants sont bien mis en valeur par les acteurs. Même s'il ne se prend pas au sérieux il dénonce dans le final l'horreur de la guerre car le meilleur soldat finalement aux yeux de l'armée et celui qui perd toute son humanité. Cela reste malgré les années qui ont passées du très bon cinoche.
Un film de guerre très intense dont l'action est bien mise en scène, le scénario, archi solide, et les répliques très intelligentes. Chaque performance est flamboyante et justifie la réputation et les énormes cachets des comédiens. Les allemands sont hélas archi stéréotypés, mais la tendance de l'époque n'était pas à la subtilité lorsqu'il s'agissait de dépeindre "l'ennemie". Un Aldrich, en apparence facile, mais indiscutablement très bon.
En 1967, Robert Aldrich signe un film de guerre particulièrement tranchant. Durant la Seconde Guerre mondiale, douze prisonniers militaires, pour la plupart condamnés à la peine de mort, se voient confier une mission périlleuse en échange de leur liberté. La première partie, montrant l’apprentissage de ces hommes, contient plusieurs critiques, parfois distillées avec humour, sur le dysfonctionnement hiérarchique de l’armée américaine. La seconde partie, celle de l’assaut, devient plus acerbe en décrivant le jusqu’au-boutisme de ces soldats, pour lesquels on ressent de l’empathie, mais qui finissent par commettre les pires actes. Bref, un grand classique porté par un Lee Marvin impérial.