Un chef d'oeuvre du film de guerre signé Robert Aldrich dont je ne me lasse jamais de revoir avec du plaisir !! Durant la seconde guerre mondiale en 1944 en Angleterre, l'armée Américaine décide de donner une seconde chance a des condamnées à mort ou des prisonniers à longues durées à une mission sous l'ordre d'un commandant de formation et de combat ou ils peuvent risquer leurs vies mais contre une réduction de leurs peines. "Les douze salopards" aux douze personnalités différentes difficiles a cerner mais s'entraineront pour ètre préparer à l'heure fatidique. On s'attache aux personnages trés différents pendant leur entrainement qui ne sont pas vraiment mauvais avec quelques moments de rigolades. La deuxième partie passe au suspense qui nous tient en halène mais trés bien synchronisé par la mission et la mise en scène de Robert Aldrich. Il y a beaucoup de comédiens célèbres aujourd'hui quand on les voit mais à l'époque, la plupart avaient des roles secondaires dans le cinéma Américain, je ne vais pas les citer tous de peur d'en oublier mais ils sont tous excellents. Je conseille ce bijou du genre à tous ceux qui ne l'ont pas vus.
Les films de guerre plus sérieux ne commencent qu'à partir des années 60, où le contexte de l'époque se prête à une re-modification de la vision de l'armée américaine. Dans le film d'Aldrich, les héros ne sont plus de braves et beaux jeunes soldats mais des criminels à la gueule patibulaire, turbulents et qui ne respectent pas la rigueur de l'armée. Les Allemands ne sont pas vraiment les adversaires ici, mais bien les généraux méfiants au changement et fermés à un minimum de tolérance. Le thème est bien présent dans le film, mais ce dernier se voit être déséquilibré par un montage maladroit, une mise en scène assez conventionnelle de la part du réalisateur, une direction artistique correcte mais sans être impressionnante, un épilogue bâclé et pas de profondeur totale chez tous les douze des salopards ( d'ailleurs la mort de l'un d'eux est seulement mentionnée, ce qui la rend tout simplement insignifiante et ratée ), excepté un générique de début original. Ce n'est qu'une base pour de nombreux films qui suivront, comme la Horde Sauvage ( les génériques de fin se ressemblent ) et les Basterds de Tarantino.
Malgré le temps qui a passé ce film vu aujourd hui en 2016 reste une valeur sûre des films' militaires ! Scénario efficace et originale , intéressant même bien mis en scène ! En deux parties la première ou on nous les présentes et ils s entraînent et fraternisent et une deuxième ou on passe à l action. Chaque partie est intéressante. La ribambelle d acteurs est super même si on aurait aimé développe un peu plus chaque personnage. Mais à cet époque on en était pas encore la.... Tout comme les effets explosifs sont plutôt surprenant pour l époque bien fait et réaliste !! L aventure de ces douzes salopards est un peu grosse mais très divertissante un bon film du genre à voir
Considéré comme un réalisateur que rien n’a jamais effrayé, le regretté Robert Aldrich (39 ans de carrière et pas moins d’une soixantaine de films à son actif) a très souvent surfé en terrain dégagé avant de s’attaquer à des projets sensibles particulièrement évocateurs. Nombre sont les classiques qui pullulent dans sa filmographie, parmi lesquels le très audacieux « The Dirty Dozen », en français « Les Douze salopards ». Parfois assez cru mais peu « réaliste », ce film de guerre en ébranla plus d’un lors de sa sortie en 1967 si bien qu’il continue encore aujourd’hui à susciter l’engouement et garde une place dans le cœur des cinéphiles d’antan, mais aussi d’aujourd’hui. Le pitch, soigné, met en action des acteurs au charisme dingue (Lee Marvin, Ernest Borgnine, Charles Bronson, pour ne citer qu’eux) et tend à confronter une triste réalité au dépassement de soi quand une mission d’ordre publique est mise à l’ordre du jour (avec, à la clef, de nombreux enjeux). S’il ne parvient pas à provoquer le véritable essouffle escompté, « Les Douze salopards » reste un incontournable à découvrir et apprécier à sa juste valeur.
Excellent film de guerre, ce dernier est maintenant estampillé CULTE par le fait que 40 ans après il n'a pas pris une ride et par son côté choral, le film regroupant une pléiade d'acteurs qui ont ensuite fait carrière. Comme dans la tradition, le film comporte plusieurs étapes avec le recrutement, la formation et la mission et chacune à sa façon fonctionne. On retiendra de grands moments comme la dernière mission d'entraînement où tous s'amusent, la mission finale qui tourne au carnage et surtout Lee Marvin en meneur de troupe dont s'inspirera Clint Eastwood dans son Maître de Guerre. Un CLASSIC à voir absolument!
Robert Aldrich nous proposa en 1967 un film de guerre bien loin des chemins battus du genre, faisant des hauts officiers américains des têtes à claques et des personnages centraux des voyous envoyés malgré eux vers une mission suicide. Donc ni iconisation du parfait soldat ni dramatisation de la lutte patriotique mais juste une image violente et acerbe des affres de la guerre et d’un système militaire près à tout pour gagner du terrain. Toutefois, sur les deux heures et demi, le rythme est inégal et, bien qu’attachés au charisme des antihéros, on ne peut qu’attendre impatiemment l’assaut final. Ce classique original et son casting prestigieux font preuve d’une efficacité que l’on aimerait revoir plus souvent de nos jours!
Sorti en 1967, ce film de guerre original et solide signé Robert Aldrich imposa un style brutal et direct qui fit date et qui inspira de nombreux cinéastes par la suite. Même si l'on regrette parfois que le côté séditieux desdits salopards ne soit pas plus poussé, notamment dans les séquences finales... Il n'empêche que le casting du film impressionne de par sa grande qualité ; Lee Marvin en tête, superbe dans son rôle de commandant obligé de gérer des soldats pour le moins difficiles à cadrer.
Robert Aldrich a pris de gros risques en réalisant un film qui jette autant de vitriole sur le camp Américain de la Seconde Guerre Mondiale, en particulier en contant une histoire ne mettant en évidence que leurs pires défauts et en mettant en scène tout un groupe de condamnés choisis par l'armée pour être envoyés au casse-pipe par une hiérarchie encore moins vertueuse qu'eux-même. Ces 12 salopards sont tous des criminels aussi hargneux (John Cassavetes) que répugnants (Telly Savalas), même les moins pires compensent leur restant de vertu par une désillusion sur leur condition de mort en marche. Pour les diriger, le commandant Lee Marvin funambulant des deux côtés de la morale en partageant toute les valeurs du bon soldat mais vraisemblablement capable de coups bas et potentiellement pire que le commando qu'il doit paradoxalement souder dans un esprit de solidarité martial. On en vient même à craindre ce dont ce groupe pourrait être capable si il parvient à entrer en phase avec ces criminels qu'il modèle en une entité discipliné mais formée dans un but meurtrier. Toute l'attention est porté sur leur entraînement pour que la mission nous paraisse être une réponse ferme mais juste de la part d'Aldrich sur la guerre en retournant admirablement et de façon plus que osée la balance sur l'idée reçue que l'on se fait sur la capacité des deux camps à tuer, élevant Les Douze Salopards de films de guerre original à films sur l'animalité humaine. A référencer.
Robert Aldrich nous a offert quelques très bons films de guerre. "Les douzes salopards" est vraiment une référence en la matière par son énorme casting, son scénario original et ce final explosif où cette bande de truands va se montrer aussi monstrueuse que cette cible nazie qui est un message que je rejoins complétement pour généraliser la cruauté humaine...
Doté d'une réalisation excellente, "Les Douze salopards" joue donc sur une mise en scène réaliste et entraînante. De plus, le scénario est solide et permet de garder en haleine le spectateur. Par ailleurs, les acteurs sont très convainquants et jouent des personnages tous différents. Ainsi, ces mélanges captivent le public du début à la fin avec des émotions diverses telles que rire ou être ému. On passe donc un très bon moment devant une oeuvre culte !
Un bon film de guerre. C'est notamment la première partie du film qui impressionne. Bien loin d'être sympathique, les différents personnages sont tout de même très intéréssants, car très variés et originaux. Leur entrainement est un grand moment. Mais la deuxième partie, bien que très efficace, est moins intéréssante, et l'ensemble semble même parfois assez primaire. Dommage, car la mise en scène d'Aldrich était particulièrement efficace, et l'interprétation de très haut niveau, avec entre autres Lee Marvin, Ernest Borgnine, John Cassavetes ou encore Donald Sutherland. Ca reste tout de même pas mal du tout.
Il n'y a aucun doute possible, «Les Douze Salopards» est un classique et un incontournable du film de guerre voire du cinéma tout court. De plus, ce film a complètement brisé les codes du genre. Habituellement, dans les films de guerre made in USA, on ne manque jamais de faire l'éloge du patriotisme américain. Avec Robert Aldrich, pas question de ça, quand l'occasion de tourner en ridicule les états majors américains se présente, elle est saisie instantanément. En plus d'être un classique, «Les Douze Salopards» c'est un véritable déluge de stars avec la présence d'un génial et charismatique Lee Marvin, un Charles Bronson qui l'est tout autant, un Ernest Borgnine sacrément surprenant dans le rôle d'un général ignoble, un Donald Sutherland énorme en tant que soldat crétin, mais celui qui surprend vraiment c'est John Cassavettes simplement extra dans son rôle de personnage gueulard mais trouillard. 12 hommes, 12 condamnés à mort qui se voient offrir une alternative: être embauchés par l'armée américaine, suivre un entraînement intensif en vue d'une mission suicide. Rien de tel pour faire réfléchir: que faut-il faire? Mourir pendu ou tomber au champ d'honneur? Le groupe de 12 choisit la deuxième solution. Progressivement, sous l'impulsion d'un commandant exigeant, les 12 vont apprendre à être solidaires et vont découvrir l'esprit d'équipe. En plus d'être une véritable aventure humaine, «Les 12 salopards» est également une critique bien appuyée de l'armée américaine. Immanquable
Un grand film crépusculaire qui s'achève dans un bain de violence. Rien de mièvre, juste des bonhommes vieux et fatigués qui ne croient plus en rien. Je comprends mieux pourquoi Spielberg n'a jamais fait de western, il est trop obsédé par l'argent.