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chrisbal
15 abonnés
694 critiques
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3,0
Publiée le 3 septembre 2024
Un bon western de Henry Hathaway qui réunit une belle brochette d'acteurs avec des scènes d'action de bonne facture (comme par exemple lors de l'embuscade du pont) et de beaux décors. C'est aussi et surtout un véritable plaidoyer pour la présomption d'innocence et contre la justice aveugle et expéditive. L'histoire est intéressante avec une fratrie Elder attachante et une bande de méchants dirigés par Georges Kennedy à la solde d'un James Gregory que l'on sent pas net dès le départ. L'humour est aussi présent avec plusieurs scènes entre les 4 frères plutôt drôles et un Dean Martin cabotineur à souhait que l'on a plaisir à retrouver aux côtés de John Wayne, 7 ans après "Rio Bravo".
Bonjour Un classique des westerns avec en tête d affiche John Wayne et Dean Martin Pas de surprises, les codes des films de l époque sont présents, le clan des frères Elder contre le reste de la ville, des scènes d action et de bagarre, des fusillades Un bon moment a savourer en famille
Tournée dans un magnifique décor, les images sont belles, mais le film est vraiment médiocre. L’histoire est très faible, les scènes prévisible, les dialogues souvent niais, le tout constellé le nombreuses invraisemblance. Il vaut mieux voir les deux acteurs dans d’autres films !
L'histoire est ce qu'elle est, avec du classicisme à l’œuvre et quelques bonnes idées, un peu ternies cependant par une réalisation trop ordinaire et des acteurs qui semblent un peu en service commandé, sans forcément faire la montre de leur habituel talent devant la caméra. Le versant dramatique est très développé, retardant la débauche d'action qui intervient dans la dernière demi-heure. On aurait souhaité un récit un peu plus nerveux, surtout que, d'une certaine manière, les antagonistes du film sont trop en retrait et méritaient plus de développements. Mais bon, reste le plaisir de voir John Wayne et Dean Martin, ce qui est déjà beaucoup...
Ce n'est pas le meilleur western ni le meilleur film du réalisateur Hathaway, mais cela reste un bon divertissement avec le légendaire J. Wayne en tête d'affiche, et bien qu'ayant dépassé la cinquantaine reste plein d'entrain avec quelques petites cascades. L'histoire est simple mais efficace, celle d'une fratrie qui va découvrir ce qui est réellement arrivé à leurs parents, qui se sont faits arnaquer sur la soi-disant vente de leur ranch, lorsqu'ils se retrouvent tous les quatre pour l'enterrement de leur mère. Passé l'introduction, le milieu du film est un peu lent et ennuyeux mais retrouve du rythme lorsque le sheriff est assassiné et les quatre frères qui deviennent les principaux suspects. La présence D. Martin et G. Kennedy passe presque inaperçue si j'ose dire. A noter la présence du encore jeune D. Hopper, qui n'en était pourtant pas à son coup d'essai.
Il manque à Henry Hathaway un « je ne sais quoi » pour faire par partie de la cour des grands du western à l’instar de John Ford, Anthony Mann ou Sergio Leone. « Les quatre fils de Katie Elder » est un western assez classique dont la principale originalité est l’écart d’âge entre le frère aîné des Elder (John Wayne) et le benjamin (Michael Anderson Jr.), un ado « tête-à-claque » comme le cinéma en produit régulièrement. « The sons of Katie Elder » est une histoire de quête de vérité et de vengeance avec en toile de fond l’abnégation et le silence d’une mère délaissée par ses enfants. On évacue le côté psychanalytique de la chose et le sentiment de culpabilité inhérent. Le film alterne quelques bonnes scènes d’action et des dialogues intenses entre les personnages : j’ai bien aimé la scène où Martha Hyer qui parle de manière métaphorique du Texas. Henry Hathaway tourne en 1965 un énième western U.S. sans surprise, alors que de l’autre côté de l’Atlantique, Sergio Leone révolutionne le genre…, cherchez l’erreur.
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Katie Elder, personnage féminin central de cette réalisation d’Henry Hattaway n’apparaît jamais à l’écran et pour cause,spoiler: elle est décédée . En dépit de cette singularité scénaristique, ce western fait néanmoins pâle figure face à la concurrence italienne qui secoue le genre au milieu des années 60. Déjà que les rôles, à l’exception de celui de John Wayne, sont lacunaires, il faut attendre les trois quarts du film, excessivement bavard jusque-là, pour que celui-ci se galvanise enfin. Cette fusillade, intense il est vrai, d’une quinzaine de minutes, est arrivée à point nommer pour que je puisse voir la fin, les yeux ouverts.
On est dans le travail bien fait. Dans l'hyper classicisme de cette fin de règne, le règne du Western façon Hollywood. Mais en bon artisan du genre Henry Hathaway met en scène une belle brochette d'acteurs, mais il ne va jamais assez loin dans leur exploitation. La preuve, cette scène de bagarre entre les frères, qui se limite à quelques coups de poings bien maîtrisés mais sans un souffle de folie qui aurait pu rendre cette scène culte. Il joue sur la présence de Wayne pour donner de l'ampleur à son film, même si ce monstre sacré est le pilier du film, cela ne suffit pas pour en faire un chef d'oeuvre. On peut regretter que Dean MARTIN ne prenne pas plus de leadership et reste un peu trop en retrait. De bonne facture classique.
Cette avant-dernière collaboration entre John Wayne et Henry Hathaway se présente comme un pur western de divertissement. En 1965, alors que le western classique américain tire ses dernières cartouches, le Duke souhaite montrer à ses admirateurs qu’il est encore là pour défendre le genre. Plus que cela, il veut aussi montrer, après avoir vaincu un premier cancer l’année précédente, qu’il est en pleine forme. On comprend mieux, dès lors, les principales maladresses du film. Entièrement centré sur sa vedette, qui se fait désirer une dizaine de minutes, il est le seul personnage qui a une réelle épaisseur dans cette histoire. Si Dean Martin a quelques ambiguïtés à défendre, les autres en sont réduits à de simples clichés caricaturaux. C’est dommage car le méchant de service manque, du coup, de subtilité, le personnage féminin est sacrifié, tout comme quelques personnages secondaires dont on pouvait attendre davantage. Classique à souhait, l’intrigue se déroule sans surprise et aurait sûrement mérité d’être plus tortueuse. On apprécie cependant cette variation sur la rédemption autour de cette Katie Elder omniprésente alors qu’on ne la voit jamais. Femme de bien, à sa mort, elle oblige ses fils à se remettre en question pour accomplir une vengeance qui ne s’apparente pas à un simple règlement de compte. Il y a une certaine intelligence dans cette idée, mais il est dommage que le scénario hésite entre deux directions. Durant plus d’une heure, on a droit à un film plutôt décontracté voire amusant, avant de basculer dans un ton plus noir et dramatique dans sa dernière partie. L’articulation entre ces deux tons est plutôt maladroite, Hathaway ne parvenant pas ici à se montrer à la hauteur d’un Hawks ou d’un Ford dans ce type de mariage. Il faut enfin attendre le dernier tiers du film pour voir un peu d’action, ce qui peut être une faiblesse dans un western de de type. Ces quelques réserves étant émises, on se retrouve avec un western, certes mineur dans la carrière de son réalisateur et de sa vedette principale, mais tout à fait divertissant avec quelques scènes parfaitement maîtrisées (celle du guet-apens notamment). Les décors sont splendides et la musique d’Elmer Bernstein rappelle celle qu’il avait composée pour « Les Sept mercenaires ». On est loin de ce chef-d’œuvre ici mais le spectacle est au rendez-vous.
Quatre frères se rendent à l l'enterrement de leur mère. Ils vont s apercevoir que leurs parents décédés ont été sans doute été abusés et spoliés par un affairiste qui veut prendre le contrôle de la ville. Ce dernier va tenter de les éliminer. Je ne place pas Henry Hattaway au sommet de mon Panthéon, mais il n en est pas moins un réalisateur de qualité, qui a signé quelques très bons films. Celui-ci, donne une impression de déséquilibre. La première partie qui dure environ 1h15 d un film 1h56 est sans doute inutilement trop longue. Puis, dans sa seconde partie le film devient beaucoup plus attrayant. John Wayne est vieillissant, mais garde toujours son charisme légendaire et écrase de son talent tous les autres acteurs. On notera la présence de la très jolie Martha Hyer, femme du producteur du film, dans le seul rôle féminin . A voir surtout pour les aficionados de Wayne et particulièrement d Hattaway.
Sans constituer un chef d'oeuvre de sa filmographie, "Les Quatres fils de Katie Elder" fait figure de bonne production signée par un des maîtres du genre, Henry Hathaway. Sorti en 1965, il met en lumière John Wayne et sa fratrie en conflit avec des villageois sans scrupules, parmi lesquels le jeune Dennis Hopper. Malgré quelques raccourcis scénaristiques et autres incohérences, Henry Hathaway dirige impeccablement son histoire. Sa mise en scène tout comme ses interprètes demeurent solides. C'est surtout l'évolution des relations entre membres de la fratrie qui constitue l'intérêt principal du film. Menée par John Wayne et Dean Martin, on y observe et on prend du plaisir devant leur solidarité mais leurs tensions qui peuvent tourner à des situations assez comiques. Une histoire convaincante.
Henry Hathaway prétendait accepter tout ce qu’on lui proposait. Il pouvait donc réaliser de grands films comme Niagara comme des œuvres plus moyennes. Les Quatre Fils de Katie Elder appartient à la seconde catégorie. En effet, on est face à un western de série comme Hollywood en produisait par dizaines à l’époque (même la musique d’Elmer Bernstein rappelle celle qu’il composa pour Les Sept Mercenaires). Le film est donc assez bon mais est un peu trop bavard et mou. Il ne fait pas partie des grands titres du genre mais se regarde sans déplaisir pour les amateur du celui-ci dans son versant hollywoodien classique.
Le tournage en décor naturel, la photographie et la musique permettent au film de surnager car, il faut bien l'avouer, Hathaway nous a déjà offert beaucoup mieux. D'abord la fratrie reste d'une incohérence qui gêne beaucoup la crédibilité du récit. Heureusement le plaidoyer contre la justice expéditive est subtilement placée et, surtout, les petits hommages à la figure maternelle sont touchants notamment et surtout la courte séquence de la chaise à bascule. Enfin, si la première partie est construite comme un western classique oscillant entre comédie et action la dernière partie vire dans un style plus tragique de façon plutôt inattendue. Site : Selenie
Henry Hathaway ne raccroche pas et réitère un Western avec John Wayne où ce dernier nous gratifie toujours autant de son charisme et de sa sympathie en jouant l'aîné d'une fratrie peu recommandable mais débordant de gentillesse. Les quatre frères que tout oppose ont un point commun qui les réunit envers et contre tous: leur défunte mère, le cœur sur la main, dont la bonté est citée par tout le monde à tel point qu'elle semble toujours présente pour les guider vers le droit chemin (la chaise à bascule qui se balance pour symboliser son influence toujours présente). Un dernier hommage qui les confronte à un homme d'affaire sans scrupule ne voyant que faiblesse aux liens familiaux et prêt à toute les manipulations pour garder le bien mal-acquis. Toute la dureté subite lors du troisième acte a le temps d'avoir un impact grâce à toute la préparation légère qu'on a eu sur ces quatre frères bandits mais conscients du mal qu'ils ont fait grâce à leur éducation et prévenants pour la nouvelle génération (le cadet). Sans avoir une mise-en-scène originale, Henry Hathaway signe avec Les Quatre Fils de Katie Elder un western dans la lignée de ce que l'on aime avec John Wayne comme patriarche.