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Ricco92
231 abonnés
2 158 critiques
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3,0
Publiée le 1 avril 2020
Henry Hathaway prétendait accepter tout ce qu’on lui proposait. Il pouvait donc réaliser de grands films comme Niagara comme des œuvres plus moyennes. Les Quatre Fils de Katie Elder appartient à la seconde catégorie. En effet, on est face à un western de série comme Hollywood en produisait par dizaines à l’époque (même la musique d’Elmer Bernstein rappelle celle qu’il composa pour Les Sept Mercenaires). Le film est donc assez bon mais est un peu trop bavard et mou. Il ne fait pas partie des grands titres du genre mais se regarde sans déplaisir pour les amateur du celui-ci dans son versant hollywoodien classique.
John Wayne retrouve Dean Martin aprés le cultissime "Rio bravo" d'Howard Hawks devant la caméra d'Henry Hathaway pour une histoire de vengeance et d'enquète de quatre frères qui se retrouvent pour l'enterrement suspect de leur mère nommé Katie Elder. La défunte mère possédait quelques hectares de terrains et un troupeau de chevaux légué à un propriétaire qui a des hommes sous son aile. Les frères questionnent des gens dans les environs dont certains qui ne veulent pas moullier leurs chemises pour connaitre la vérité et réclamer justice. On penserait quand on lit le synopsis à une sorte de série B à la sauce Western comme on en faisait pas mal à cette période mais le ton est plus léger avec quatre frères qui paraissent sympathiques, rigolent et deviennent attachants. La réalisation d'Henry Hathaway est de point de vue esthétique excellente. La musique d'Elmer Bernstein est captivante. John Wayne, Dean Martin et les deux autres acteurs jouant les frangins assurent. On reconnait aussi dans les seconds roles George Kennedy en méchant pistolero ou le jeune Dennis Hopper. Pas un Western révolutionnaire du 7eme art mais regardable et plaisant.
Katie Elder, personnage féminin central de cette réalisation d’Henry Hattaway n’apparaît jamais à l’écran et pour cause,spoiler: elle est décédée . En dépit de cette singularité scénaristique, ce western fait néanmoins pâle figure face à la concurrence italienne qui secoue le genre au milieu des années 60. Déjà que les rôles, à l’exception de celui de John Wayne, sont lacunaires, il faut attendre les trois quarts du film, excessivement bavard jusque-là, pour que celui-ci se galvanise enfin. Cette fusillade, intense il est vrai, d’une quinzaine de minutes, est arrivée à point nommer pour que je puisse voir la fin, les yeux ouverts.
Un western qui se laisse regarder mais qui n'enchante pas vraiment. Il y a un vrai scénario, des personnages bien typés, quelques scènes de batailles à coup d'armes à feu réussies, mais un John Wayne vieillissant peu crédible en fils aîné de cette fratrie vengeresse
Ce n'est pas le meilleur western ni le meilleur film du réalisateur Hathaway, mais cela reste un bon divertissement avec le légendaire J. Wayne en tête d'affiche, et bien qu'ayant dépassé la cinquantaine reste plein d'entrain avec quelques petites cascades. L'histoire est simple mais efficace, celle d'une fratrie qui va découvrir ce qui est réellement arrivé à leurs parents, qui se sont faits arnaquer sur la soi-disant vente de leur ranch, lorsqu'ils se retrouvent tous les quatre pour l'enterrement de leur mère. Passé l'introduction, le milieu du film est un peu lent et ennuyeux mais retrouve du rythme lorsque le sheriff est assassiné et les quatre frères qui deviennent les principaux suspects. La présence D. Martin et G. Kennedy passe presque inaperçue si j'ose dire. A noter la présence du encore jeune D. Hopper, qui n'en était pourtant pas à son coup d'essai.
Western sans génie, « Les Quatre fils de Katie Elder » apparaît rapidement comme une oeuvre mineure dans la carrière d'Henry Hathaway, ce qui signifie un bon film dans le langage courant. Car tout cela a beau être assez stéréotypé aussi bien niveau personnages que scénario, il est peu dire que l'ami Henry fait bien son boulot derrière la caméra, tout comme John Wayne et Dean Martin devant, le tout agrémenté de quelques très bonnes scènes d'action, d'un humour efficace sans être omniprésent et d'un rythme plutôt soutenu. A défaut de laisser un grand souvenir, il est donc tout sauf interdit de découvrir ce solide western, qui saura remplir son contrat sans faillir.
Un vieux de la vieille solide et parfaitement à l'aise dans le genre derrière la caméra, le bulldozer de charisme "The Duke", Dean Martin qui n'est pas mal non plus sur le plan charisme, une idée de départ emballante, un excellent thème musical d'Elmer Bernstein, autant le dire il y a tout pour faire saliver d'avance... Résultat : une déception... Parmi les quatre fils du film, deux sont interprétés par des acteurs très fades, Earl Holliman et Michael Anderson Jr., qui niveau "jeune casting" se font entièrement chaparder la vedette par Dennis Hopper dans un rôle a-priori plus secondaire, le charisme ça se commande pas... Martha Hyer ne sert ici strictement à rien. Dean Martin apparaît totalement effacé à côté de John Wayne faute d'un personnage bien exploité, ce qui dommage car le duo avait fonctionné à merveille quelques années auparavant dans "Rio Bravo". Et John Wayne justement, même si bulldozer de charisme oblige n'a aucun mal à s'imposer, apparaît en petite forme (bon c'est vrai que se faire opérer d'un cancer peu de temps auparavant excuse plus que très largement cette baisse de forme !!!). Quant à la mise en scène d'Henry Hathaway, elle est assez impersonnelle le réalisateur se contentant d'emballer le plus classiquement possible le tout. Il y a quand même des choses à sauver de l'ensemble à l'instar de la séquence du pont, du dernier plan, et, comme je l'ai indiqué au début, des premières minutes qui annonçaient quelque chose de mieux, des quelques instants avec Dennis Hopper, du charisme d'un John Wayne certes en petite forme mais qui agit malgré tout, et bien sûr du thème musical d'Elmer Bernstein (qui est peut-être le point fort de l'ensemble !!!)...
Moi je préfère les western ou sa tire beaucoup et qui y a de la bagarre car pour moi c'est sa le western. Voir Dean Martin dans un western fait bizarre au debut car c'est souvent le compère de Jerry Lewis mais il est plutot bien dans son role . donc forcement pour celui la comme western qui n'a pas beaucoup de scène ou sa tire il est plutot bien mais sans plus. Il cherche qui on tuer leur chere maman mais on accroche au debut pour savoir pour ce que va donner enquête mais après on décroche .
Henry Hathaway ne raccroche pas et réitère un Western avec John Wayne où ce dernier nous gratifie toujours autant de son charisme et de sa sympathie en jouant l'aîné d'une fratrie peu recommandable mais débordant de gentillesse. Les quatre frères que tout oppose ont un point commun qui les réunit envers et contre tous: leur défunte mère, le cœur sur la main, dont la bonté est citée par tout le monde à tel point qu'elle semble toujours présente pour les guider vers le droit chemin (la chaise à bascule qui se balance pour symboliser son influence toujours présente). Un dernier hommage qui les confronte à un homme d'affaire sans scrupule ne voyant que faiblesse aux liens familiaux et prêt à toute les manipulations pour garder le bien mal-acquis. Toute la dureté subite lors du troisième acte a le temps d'avoir un impact grâce à toute la préparation légère qu'on a eu sur ces quatre frères bandits mais conscients du mal qu'ils ont fait grâce à leur éducation et prévenants pour la nouvelle génération (le cadet). Sans avoir une mise-en-scène originale, Henry Hathaway signe avec Les Quatre Fils de Katie Elder un western dans la lignée de ce que l'on aime avec John Wayne comme patriarche.
...Je me joins aux nombreuses critiques relativement mitigées pour ce film qui si il n'est pas mémorable au sens strict du terme, mérite tout de même sa place sur l'étagère d'un cinéphile nostalgique...dirons-nous. "le Duke", dirigé par un vieux routier comme Hattaway, connait la musique et donne dans le cow-boy rageur et avide de droiture et pour cette fois de respectabilité. Le duo avec D.Martin donne quelques belles répliques et efface aussi les deux autres " frères-acteurs "dans leur portion congrue. Construit presque schématiquement comme un polar au début, l'intrigue patine quelque peu avant de mettre en place les pions sur l'échiquier. Une première partie il est vrai un brin laborieuse et qui donne une impression de décrochage, situation nécessaire pour les implications suivantes.La deuxième partie est plus réjouissante et reforme les bases du Western respectable. Les seconds rôles sont bien présents, G.Kennedy en tueur à gages est solide, même si son jeu d'acteur reste léger. Au final, un film correct et calibré pour l'unique étoile brillante dans ce long-métrage : J.Wayne. A noter aussi, les récurrentes petites erreurs des westerns des 60's à savoir une balle dans le ventre tue plus rapidement qu'une balle entre les deux omoplates...
Un bon western de Henry Hathaway qui réunit une belle brochette d'acteurs avec des scènes d'action de bonne facture (comme par exemple lors de l'embuscade du pont) et de beaux décors. C'est aussi et surtout un véritable plaidoyer pour la présomption d'innocence et contre la justice aveugle et expéditive. L'histoire est intéressante avec une fratrie Elder attachante et une bande de méchants dirigés par Georges Kennedy à la solde d'un James Gregory que l'on sent pas net dès le départ. L'humour est aussi présent avec plusieurs scènes entre les 4 frères plutôt drôles et un Dean Martin cabotineur à souhait que l'on a plaisir à retrouver aux côtés de John Wayne, 7 ans après "Rio Bravo".
Quatre frères se rendent à l l'enterrement de leur mère. Ils vont s apercevoir que leurs parents décédés ont été sans doute été abusés et spoliés par un affairiste qui veut prendre le contrôle de la ville. Ce dernier va tenter de les éliminer. Je ne place pas Henry Hattaway au sommet de mon Panthéon, mais il n en est pas moins un réalisateur de qualité, qui a signé quelques très bons films. Celui-ci, donne une impression de déséquilibre. La première partie qui dure environ 1h15 d un film 1h56 est sans doute inutilement trop longue. Puis, dans sa seconde partie le film devient beaucoup plus attrayant. John Wayne est vieillissant, mais garde toujours son charisme légendaire et écrase de son talent tous les autres acteurs. On notera la présence de la très jolie Martha Hyer, femme du producteur du film, dans le seul rôle féminin . A voir surtout pour les aficionados de Wayne et particulièrement d Hattaway.
Les 4 fils de Katie Elder ne sont pas très crédibles dans leur désir de venger une mère qu'ils ont délaissée. Et le film dans son ensemble manque de densité et de tension, y compris dans les scènes d'action. Mais il y a la musique d'Elmer Bernstein, superbe, et John Wayne, toujours charismatique, même s'il se contente ici de faire le job.
Tournée dans un magnifique décor, les images sont belles, mais le film est vraiment médiocre. L’histoire est très faible, les scènes prévisible, les dialogues souvent niais, le tout constellé le nombreuses invraisemblance. Il vaut mieux voir les deux acteurs dans d’autres films !
Il manque à Henry Hathaway un « je ne sais quoi » pour faire par partie de la cour des grands du western à l’instar de John Ford, Anthony Mann ou Sergio Leone. « Les quatre fils de Katie Elder » est un western assez classique dont la principale originalité est l’écart d’âge entre le frère aîné des Elder (John Wayne) et le benjamin (Michael Anderson Jr.), un ado « tête-à-claque » comme le cinéma en produit régulièrement. « The sons of Katie Elder » est une histoire de quête de vérité et de vengeance avec en toile de fond l’abnégation et le silence d’une mère délaissée par ses enfants. On évacue le côté psychanalytique de la chose et le sentiment de culpabilité inhérent. Le film alterne quelques bonnes scènes d’action et des dialogues intenses entre les personnages : j’ai bien aimé la scène où Martha Hyer qui parle de manière métaphorique du Texas. Henry Hathaway tourne en 1965 un énième western U.S. sans surprise, alors que de l’autre côté de l’Atlantique, Sergio Leone révolutionne le genre…, cherchez l’erreur.
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