L'environnement; sans nul doute la préoccupation première du 21ème siècle, sa destruction étant aussi rapide qu'imposante. Il était donc évident qu'il allait être le point de départ d'un film catastrophe. Et qui d'autre que Roland Emmerich aurait pu s'y coller, ce dernier s'investissant depuis de nombreuses années sur ce sujet? Ne vous attendez pas à un film radical, alignant les images chocs et une fin imparable, n'en déplaise aux climatologues très pessimistes. On est ici devant un blockbuster généreux en scènes impressionnantes (tornades sur Los Angeles, Tsunami sur New York) mais assez balisé. Tant pis et tant mieux donc. Mais Emmerich se permet quand même de critiquer le gouvernement américain par le biais du personnage du vice-président, sourd et visiblement peu intéressé par le problème. Evidemment, le développement de l'histoire peut prêter à sourire (le climat change en quelques jours) mais en même temps, nous nous trouvons dans une grosse production, et le but est d'offrir une oeuvre concise et efficace. Et puis d'une certaine façon, c'est la manière qu'Emmerich a trouvé pour nous montrer les conséquences rapides du dérèglement climatique. Comme je l'ai dit précédemment, le film n'est pas aussi pessimiste que la réalité. En effet, le héros du film, paléoclimatologue se démène comme un diable pour retrouver son fils et le sortir d'un New York en proie à la glaciation. Il est symbole d'espoir dans un monde qui s'effondre, et une façon de dire que tout n'est pas joué, si on sait ce que l'on fait. Pas si inoffensif que ça, donc. Même si l'on sait par avance comment tout cela va finir, cela n'empêche qu'on y prenne son pied. C'est tout le but paradoxal du film: divertir tout en délivrant un message suffisamment simple pour qu'on s'y intéresse. En ce sens, l'objectif est atteint.
Quelle montagne de clichés mille fois rabâchés. Sempiternel mélo familial ne se souciant guère des incohérences multiples autour du héros qui comprend tout plus vite que son ombre, saupoudré d'un zeste de moralité à 3 sous ! C'est du pur produit américain et le pire est qu'il y en a qui en redemandent...
J'avais beaucoup entendu parler de ce film : effets spéciaux gigantesques et critique acerbe de la politique envirennementale américaine. Constat : Emmerich utilise comme prétexte le problème du réchauffement de la planète pour nous pondre un blockbuster et nous gaver d'effets spéciaux pour toute une année ( comme le chocolat à Noël ! ). Il évite soigneusement toute critique du modèle américain ( des 4X4 pour tout le monde, c'est ça la liberté !), et, ce qui justifie selon moi le ratage complet du film : centrer l'histoire sur cette famille américaine dévouée, courageuse, composées de médecins et scientifiques et autres génies... en un mot une vraie famille américaine ! À la fin du film, chaque spectateur devrait se remettre en question, repenser les relations entre l'homme et la nature... penses-tu ! Toute la famille a échappé au cataclysme et tout le monde il est gentil et il est sauvé, et tout est bien qui finit mieux : le père s'est reconcilié avec son fils, les politiques font leur méa... Pour les effets spéciaux, ils sont excessifs et ceux d'Intelligence Artificielle sont plus réussis. Les phénomènes météréologiques sont trop spectaculaire pour être vraiment pris au sérieux.
je l'ai vu quand il était sorti je l'avai trouvé mauvais, et la je viens de le mater à la tv et en fait y cartOone, toujours très bien fait bien joué et en plus ya une morale!! A voir
Déreglement climatique extrême dans ce film aux effets spéciaux impréssionnants mais à l'histoire trop "américaine"(les héros s'en sortent toujours à la fin).
Deux images sont à retenir : le ras de marée qui s'abat sur New-York et la ville qui gèle. Le reste n'est même pas médiocre, c'est pronfondément nul. Tout est incohérent. Alors que dehors dans la ville, hommes et femmes gèlent en une seconde, un des protagonsites muni d'un vulgaire masque ne trouve même pas la mort. Une scène imitée du Titanic, un scénario dénué d'inspiration. Une hisoire d'amour quand même, elle aussi tout aussi pitoyable. C'est un film américain avec des héros qui survivent, une ville sauvée, des gens qui s'aiment... On a pas besoin de cette morale américaine sur l'environnement et les catastrophes météorologiques surtout quand on sait que c'est elle la première qui les provoquent.
Oui ça allé, on peut dire que pour un film catastrophe c'était pas mal, mais dommage qu'il fasse pas mourir quelques héros, ça surprend pas la du coup !
Entrer dans une nouvelle période glaciaire en quelques semaines la gageure scénaristique est énorme mais elle est incroyablement stupéfiante au niveau des effets spéciaux. On s’attend évidemment comme tous ces genres de films à des héros ordinaires qui font des choses extraordinaires mais dans l’ensemble le film est une réussite sais peut-être dans son premier tiers un peu moins subtil.
Un film à sensations réussi pour Roland Emmerich, spécialiste du genre. Peut-il être considéré comme la préfiguration, ou un essai pour "2012", la référence au moment où j'écris (en 2020) en termes de film catastrophe, et qui sortira 5 ans après ? En tout cas, s'il n'a pas les moyens techniques de 2012 (125 millions contre 200, ce qui est déjà plus que bien et toujours au niveau en 2020), j'ai trouvé que l'histoire était meilleure.
Le jour d'après est un film à la sauce blockbuster des années 2000. Un des seuls, d'ailleurs à mettre en avant les processus climatiques en cours avec une part de vérité. Bon ici cela ne sert pas spécialement un questionnement profond et les réals s'attelent à déclencher du pathos. Quelques scènes plutôt bien pensées, avec notamment l'exil des états-uniens via la frontière mexicaine, echo à la dernière présidence même si ce n'est pas voulu. Le film garde un intérêt somme toute moyen.
J'ai vu ce film déjà 10 ans après sa sortie ! Ce qui m'a poussé à le faire c'est... l'ennui. Oui franchement je n'attendais pas grand chose de ce film, car le dernier film de Roland m'avait bien refroidi. Mais au final j'ai bien aimé, il faut dire que j'aime bien les films catastrophes qui vont jusqu'au bout de leur sujet : la destruction (presque) totale de notre monde ! Le film va se concentrer sur plusieurs protagonistes dont un climatologue et son fils joué par Jake Gyllenhal. J'adore cet acteur car il a un charisme fou et il s'investit à fond dans ses rôles. Le film traite donc de notre impact sur l'environnement qui va provoquer une ère glacière. Bien sûr il ne faut pas chercher le summum du réalisme, bien entendu que ça n'arrivera pas aussi vite mais c'est excitant de le voir dans le film. Le film je dois avouer ne commençait pas très bien, avec un gros plan sur le drapeau américain et des séquences un peu grotesques. Mais passé le premier quart d'heure, le film nous plonge dans cette progression d'apocalypse glaciale. Le film a un scénario simple mais qui tient bien la route et qui est suffisamment passionnant pour nous faire tenir. Le film tire aussi sa force de très bon effets spéciaux et de séquences assez dingues pour un tel film catastrophe. La séquence la plus impressionnante est sûrement celle où le blizzard pénètre dans Manhattan. Ce froid glacial qui progresse et qui glace absolument tout. Le fait d'avoir filmé sur une tour pour montrer la progression de ce danger permet de donner une tension assez dingue à la scène. Mais la fin du film me paraît un peu décevante et trop facile. Les acteurs jouent assez bien pour nous permettre d'apprécier le film. Bref un bon catastrophe et sûrement le meilleur film de Roland Emmerich.