Belmondo hésite entre le blouson en cuir et la veste jaune comme nous hésitons entre la nostalgique des années 80 et la consternation par tant d'invraisemblances. L'histoire est d'une simplicité déconcertante : un voyou tue un flic sur le point de raccrocher, et son collègue qui se trouve être le commissaire va tout mettre en oeuvre pour l'interpeller, le tout en solo (d'où le titre!). Ledit commissaire, c'est Bebel, et faut faire gaffe à Bebel car il sait user de méthodes dites "à la française" pour faire parler les indics et autres voyous, genre renverser un verre de vin sur la table, ou arborer son gros pétard, et si ça ne suffit pas mettre une grosse baffe (on reste dans le très simple...). Comme on pourrait vite se lasser de l'intrigue vraiment trop prenante (arrivera t-il à l'arrêter? waou trop de suspense...), Belmondo doit s'occuper du fils du collègue assassiné (remarquer au passage la ressemblance frappante entre le petit ange blond et Michel Creton!). Du coup on a droit à Belmondo qui va à la piscine, Belmondo cherche une nounou, etc... Bref, pour moi ce film est un nanar, c'est à dire un film mauvais mais qui attise toutefois la sympathie. Heureusement Belmondo a fait tant d'autres films merveilleux qu'on peut lui pardonner celui-là.
Un film qui se repose trop sur sa star, c'est un peu énervant. Car, sans Belmondo, "Le solitaire" ne vaudrait pas mieux qu'un téléfilm. D'autant plus dommage que le pitch était intéressant (une histoire de vengeance ça le fait toujours) et la gamin vraiment attachant. Mais les scénaristes se sont pas trop foulés pas plus que les dialoguistes! Reste qu'un film de Belmondo, même aussi peu original que celui-là, ne peut pas être mauvais!
Aucune nouveauté dans cet enième policier avec Belmondo. L'histoire est classique et ressemble en certains points à celle du Marginal. C'est plaisant mais sans plus.
Un Belmondo superflic de plus!Et alors?Ce n'est pas ce qui en fait un mauvais film.L'histoire est tres reussi et les acteurs ne nous ennuient pas donc ce film est pour moi une reussite.Bravo a Jean-Paul toujours aussi magnifique.
Une sorte de téléfilm policier comme on en fait aujourd'hui. ça reste un film quand même mais les accélérations de scénario et les simplifications du cours de l'histoire en font un film de type téléfilm. Quand vous voyez que Le Solitaire dure 1H 31 seulement, vous vous dites que Jacques Deray (rélaisateur) aurait pu mieux s'appesantir sur certaines scènes et phases du film, histoire que certains rebondissements et certaines scènes paraissent moins "cheveux sur la soupe".Duel à distance entre Schneider, un malfrat aux dents longues et insensible au remord et Belmondo, commissaire de police. Ce qui unit ces deux personnages est leur force de caractère mais aussi et surtout la mort du collègue de Belmondo. Ce dernier voit son compère être tué de sang froid par Schneider, abattu sauvagement. Le décor est posé ! Film violent. Film policier noir dont le rythme reste potable grâce et seulement grâce à des accélérations de scnénario. L'enquête pour retrouver Schneider paraît compliquée, alors le réalisateur facilite la tâche à Belmondo : des rencontres inopinées, des renseignements faciles à obtenir, une localisation téléphonique pas crédible puisque l'appel avait duré 10 secondes, etc...etc... et c'est terra ! Film honnête mais aux dialogues faciles et au jeu d'acteurs peu élaboré. On sent que Belmondo et les autres acteurs ont mal été dirigés par J.Deray. Car ils paraissent ne pas penser ce qu'ils disent. Leurs répliques sonnent creuses parfois, notamment quand ils les accompagnent de démarches et de mimiques trop stéréotypées. Belmondo joue un superflic, un gros-bras imbattable, et là, la bas blesse : il en fait trop ! On veut bien qu'il venge la mort de son collègue mais qu'il joue sans arrêt le fortiche m'a paru un peu lourd à force. Mieux qu'un téléfilm de polar, un honnête petit film noir. Schneider campe le rôle d'un vrai bon méchant, un dur à cuir, mais lui aussi en fait presque trop...
Ceci n'est pas un nanar. C'est un "sur-nanar". On aura du mal à regretter le cinéman à papa à la vision de cet étalage d'auto-suffisance, de ringardise sans nom, de clichés plus pénibles les uns que les autres, et de machisme de cour de récréation. La vraie morale de l'histoire, braves gens, c'est que Bebel, il en a une plus grosse que vous.
Film à la violence assez crue. Bebel, 52 ans, tourne un de ses derniers films d'action avant d'être césarisé pour Itinéraire d'un enfant gâté. Un très bon film noir, encore une fois réalisé par l'expert Jacques Deray , mais échec retentissant, car justement trop violent je pense...