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Un visiteur
2,5
Publiée le 30 janvier 2010
Ce polar est moins énergique que LE MARGINAL, du même réalisateur. Quelques scènes d'action sont assez brutales (en particulier le braquage du fourgon blindé) et Jean-Pierre Malo est convaincant en gangster froid et sans pitié. Reste aussi un Bébel assez drôle avec ses répliques et son filleul attachant. Par contre, beaucoup de longueurs apparaissent (le flic à la recherche des indics) et la fin m'a un peu déçu.
On ne retrouve hélas pas la réalisation nerveuse du MARGINAL, c'est la fin d'une époque pour JEAN-PAUL BELMONDO, on le sent usé et fatigué, il ne fait plus de cascades lui-même ce qui fait du SOLITAIRE un film d'action plat et sans saveur, même sa gouaille habituelle ne sauve pas le film de l'échec, à noter l'excellente et courte présence du très bon acteur MICHEL CRETON, les bonnes choses ont toujours une fin!!!!
Un bon film de Jean-Paul BELMONDO signé Jacques DERAY. Ce ne sont pas les scènes d'action qui manquent ni les personnages hauts en couleur. SCHNEIDER, en psychopathe tueur est très bien campé par Jean-Pierre MALO. Les flics et autres personnages du film sont bien décrits et interprêtés. Un bémol toutefois. Le petit Franck AYAS joue très bien le rôle du fils adoptif mais on ne le voit pas assez souvent alors qu'il aurait pu jouer là une belle partition. Dans ce genre de films, trop souvent, les enfants sont considérés comme des gêneurs alors qu'ils apportent toujours un plus dans l'action. Toutefois, on le voit plus souvent que Karol ZUBER dans la 7ème cible. Quoi qu'il en soit, on ne s'ennuie pas et pour une fois, le méchant, à la fin, n'est pas tué mais arrêté. Ca change de certains autres films du même genre et on n'a pas à s'en plaindre. Si vous avez envie de le voir, surtout n'hésitez pas ! Achetez le DVD sans plus attendre et même si tout n'est pas parfait, vous passerez quand même un bon moment.
Super-confrontations, et ce au pluriel. Le policier Stan Jalard (Jean-Paul Belmondo) n'a pas que des criminels à affronter mais aussi des confrères aussi entêtés qu'incompétents ! L'opposant principal, le criminel Charly Schneider (Jean-Pierre Malo) est un flingueur qui n'agit que pour l'argent et pour tenir tête aux autorités. Pratiquement tout ce que l'on apprend sur lui, mis à part ses assassinats filmés en gros plan, sort de la bouche des uns et des autres. C'est grâce à ce que l'on entend d'eux que l'on sait qu'il est rentré en France trois ans après la boucherie du New York New York, qu'il a déjà fait de la prison, qu'il sort avec une coiffeuse (une complice, en plus !) et joue au casino. Difficile de développer davantage, vu combien ce personnage est effacé ! La seule note quelque peu comique chez lui est cette chevelure qui n'a pas l'air d'être réellement celle de Jean-Pierre Malo, complètement différente dans plusieurs autres films où il a joué. A-t-il porté une perruque ? Mais c'est un bon acteur, cela dit en passant. Dommage qu'il n'y ait pas de bagarre dans le duel final, sinon un coup un peu gratuit porté au visage du méchant, de la part du gentil, à l'aide de son fusil à pompe... Malgré ce, Le Solitaire vaut le détour.
J'accorde peut-être une étoile de trop à ce polar mais faut dire que Jacques Deray sait mener sa barque et de plus Bébel apporte beaucoup de saveur à Le Solitaire. Sans temps mort, ce polar d'action à la française (de nos jours il n'existe plus aucun film de ce type dans le cinéma français) très distrayant maintient notre attention jusqu'au final réussi.
«Le Solitaire» (France, 1987) de Jacques Deray témoigne du lot qui caractérisait le cinéma français des années 80. Une Nouvelle Vague cristallisée bien qu’encore vivante, rangée dans les armoires des classiques laisse la voie ouverte à un cinéma populaire, sinon populiste, de qualité discutable. Le film de Deray est de ces-derniers. Cette historiette de flic rongé par la vengeance dénigre toute morale (le flic accomplit la même violence que celui qu’il pourchasse) et côtoie tant l’anecdote qu’il prend l’allure d’un épisode télévisé d’une série policière. Enième film-détail dans la petite mosaïque de Jacques Deray (le starisé «Borsalino» invite à une telle critique), «Le Solitaire» fait d’un commissaire un héros élégant qui, sans passer véritablement par l’institution de la Police, mène à lui seul son enquête et punit à mort de sa main le meurtrier. Devant cette éthique d’une simplicité et d’une imprudence folle, Deray se garde de prendre toute distance. Aucun regard n’est porté sur le flic solitaire sinon pour révérer ses actes. Récurrent pour l’époque et encore davantage accentué aujourd’hui, cette tendance du cinéma français apparu dans les années 70 et intensifié dans les années 80 trouve avec «Le Solitaire» un ixième exemple. Malgré la violence de certaines scènes, le conventionnalisme, que Deray semble avoir adopté en principe, prime et abolit toute interrogation du fait de violence. «Le Solitaire» voudrait faire, une fois de plus, de Belmondo un super-héros banal, vainqueur indétrônable, or la petite aventure auquel se donne Stan le commissaire concerne si peu le spectateur attentif que l’acteur ne donne guère davantage l’impression qu’il est un pauvre flic perdu, solitaire dans un monde qu’il renie avec une imbécile impertinence. Quand le cinéma de Deray n’arrive pas à décrire un monde, qu’il soit assimilé ou au contraire renié, c’est qu’il ne s’agit plus de cinéma mais d’une sorte de métrage conçu pour le format télévisé.
Effectivement,ce Belmondo n'est pas son plus réussi,loin s'en faut.Il recycle éternellement son role de super-flic caustique.Comme différences notables,on note une violence accrue,moins de cascades et plus de réalisme dans les situations.L'enquète n'est pas très intéressante,mais voir Bébel faire son numéro est toujours hilarant(surtout les scènes avec son filleul),et ses bons mots font mouche.Une très bonne musique 80's.Film bien ancré dans son époque.Echec au box-office comme dans les critiques.Les fans ne peuvent qu'apprécier le pouvoir charismatique intact de la star.Mais on regrette l'imprécision du jeu des acteurs.
Ce n'est pas le meilleur polar de Bébel, mais il est quand même meilleur que "Le Marginal", selon moi. Très ancré dans son époque (trop : la musique, tonitruante et horrible, surtout la chanson de la copine de Bébel de l'époque, Carlos Sotto Mayor), ce film se laisse voir sans problème pourtant. Jean-Pierre Malo joue un criminel psychopathe (Schneider) assez tordu et cruel (son rictus lorsqu'il flingue un convoyeur de fonds comme un chien), Bébel joue, comme à son habitude, un flic incorruptible, bronsonien, cherchant à venger son collègue tué par Schneider, et joué, comme il se doit, par Michel Creton (limite habitué au rôle de flic/ami du personnage principal se faisant buter, j'ai l'impression). Michel Beaune, habitué des films de Belmondo, est comme toujours, entre le super bon et le moyen. Un polar 'hard boiled', un peu caricatural, assez bien réalisé par Deray. Un film de consommation courante, que les fans de Bébel apprécieront plus que les non-fans. Ca tombe bien, vous me direz, j'aime vraiment Belmondo...
Même si les grandes cascades ne sont pas au rendez-vous, Bebel est toujours aussi bon dans ce polar où les fusillades ne manquent pas. Il y a de l'humour, bien sûr. Bebel est un peu moins marginal et respecte un peu plus la loi. J'ai seulement été un peu déçu par la fin.
Le marginal copié-collé. Le Policier utilise des méthodes tout aussi répréhensibles, la fin semble toujours justifier les moyens. Cette fois pas de poursuite en voiture, un zeste de guerre des polices, une vengeance à assouvir, un gentil petit garçon pour montrer le côté humain du héros, quelques répliques qui font mouche, des bagarres toujours bien réglées, et toujours le même milieu interlope, ici très parisien. Deray a du métier, l'ensemble a donc du rythme, et l'on suit sans trop d'ennui ces péripéties déjà vues quelques dizaines de fois, et dont on connaît déjà le dénouement. Pour les inconditionnels de Belmondo; ceux qui apprécient le réalisateur préfèreront revoir "la piscine", le vénéneux "on ne meurt que deux fois", ou encore les deux "Borsalino".