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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 mai 2011
On ne peut faire aucun reproche aux acteurs, qui incarnent bien leurs personnages. L'époque est plutôt bien reconstituée. De plus j'aime bien la peinture de Vermeer. Pourtant je n'arrive pas à me passionner pour ce film. Pourquoi? Parce que c'est sans passion, plat, ennuyeux. Il y a bien de la poésie par moments, mais rien n'y fait. J'ai fini le visionnage en me disant; "oui et alors? Tout ça pour ça?"
J'aime ce tableau, il sublime mon regard sur la monde de tout les jours. Mais de la à accorder la même valeur artistique au film, il y a un pas que ne saurait franchir!
Maginfiques images, certainement très fidèle reconstitution de l'époque et de la ville, des acteurs excellents. Pour ceux qui ont trouvé C FIth inexpressif et autres, bien au contraire. Il retranscrit merveilleusement bien les sentiments, réactions frustrations et autres d'un homme pris en une femme quelque peu hystérique et une mère dominatrice et avare ; et d'un peintre qui doit plier son art au désir de mécènes. Quant à cette histoire bien plus que d'amour, je trouve bien dommage que certains jugent le film mauvais quasi seulement pour ce qu'il advient. Bien au contraire, là encore, comme son déroulement pourrait être autre avec deux tels personnages ?
Il n’est plus utile de scander la beauté, la pureté du visage de Scarlett Johansson, actrice illuminée, actrice adorée, actrice sensible. Par contre, il est utile de s’insurger contre Colin Firth, passif, agaçant, absent de ce film dont il est l’un des héros. On lui préfère aisément les seconds rôles, délicieux (Tanneke), délicats (Pieter), exécrables (Cornélia), jouissifs (Catharina) et discrets (Maertge). Il est pourtant évident que ce film est un tableau, un tableau de beauté, un tableau de poésie, un tableau de délicatesse, un tableau de vie, dont le charme n’échappe à personne.
C'est presque à contre cœur que je fais cette critique mais elle à le mérite de me rappeler pourquoi je prend toujours soins de ne jamais aller voir au cinéma un film basé sur un livre que j'ai pu lire. Forcément (et j'en convient, cela participe à biaiser mon jugement), je trouve le film incroyablement court et peut détaillé. Forcément je ne m'y retrouve pas, tant j'avais pu apprécier le livre. Certes il y a du tallent, certes l'atmosphère est relativement bien retranscris, mais j'ai eu l'impression de voir une succession de scènes plus courtes les unes que les autres de façon à aller à l'essentiel quitte à avoir un ensemble un peu brouillon. Une histoire trop directe et ce malgré des interprètes compétant.
Encore une fois, Scarlett Johansson dévoile son talent. Surtout dans ce film où malgré le fait que son personnage ne parle presque pas, elle réussit à transmettre émotions et sentiments d'une manière très forte.
Beau film sur la création d'un célèbre tableau de Vermeer. Énormément de plans sont crées comme si il s'agissait de peintures flamandes (alors du coup ce film est un plaisir pour les yeux). Scarlett Johansson est resplendissante et Colin Firth très bien aussi. L'histoire est romantique (le romantisme original, pas la niaiserie qu'on appelle romantisme à l'heure actuelle) et reflète bien l'époque.
Un film tout en sobriété finesse. Scarlett Johanson y interprete fantastique bien son rôle. La jeune fille à la perle est un long metrage plein de douceur. A adopter !
A partir du tableau « La jeune fille à la perle » du peintre Vermeer, Peter Webber tente une peinture des mœurs et de l’environnement du célèbre artiste Hollandais. La mise en scène très soigné donne au film une certaine grâce . Peu de reproches à faire au niveau de la distribution ou Scarlett Johansson tire timidement son épingle du jeu. Mais le film à un sérieux problème. C’est très simple: il manque la passion. Beaucoup trop lisse, on ne rentre jamais véritablement dedans. De plus, se dégage l’impression que l’œuvre n’est pas fini. Comme si la peinture n’avait qu’une couche, il manque du relief au film . Alors ce n’est pas une croute mais il y avait moyen de faire mieux. A coup sur avec un pinceaux aussi fin si Webber avait utiliser une palette de couleurs plus intense sans lésiner sur l’épaisseur des couches, il aurait put, pourquoi pas, signer un chef d’œuvre.
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3,5
Publiée le 24 décembre 2010
Oeuvre troublante par la lumière, la qualitè de la reconstitution et la tension du jeu des acteurs! Si le scènario fait de Griet "la jeune fille à la perle", les spècialistes de Vermeer ne savent pas qui est le modèle du fameux tableau...Irradiante de beautè, à la fois pudique et sensuelle, Scarlett Johansson illumine cette fresque historique visuellement belle! La mise en scène de Peter Webber est le fruit d'un travail très èlaborè, le chef-opèrateur Eduardo Serra ayant choisi d'èclairer chaque scène comme un tableau! Scarlett est fascinante et l'une des rares comèdiennes à n'avoir pas besoin d'ouvrir la bouche pour distiller les èmotions les plus fortes et les plus complexes! On est transportè par cette jeune fille à la perle qui n'a pas vraiment eu le succès qu'il mèrite lors de sa sortie en salles en 2004...
A peine l'ouverture et on pense direct à la pub Nestlé, d'ailleurs "La Laitière" tableau de Johannes Vermeer inspire la marque et s'empare de ce magnifique tableau avec un accord cela va de soit, pour la sortie du premier yaourt nature au lait entier en pot de verre. Le film est bien agencer, l'époque également, Cylian Murphy toujours un plaisir de le voir jouer, heureux de revoir l'acteur Colin Firth dans la peau de ce grand peintre et Scarlett fut un excellent choix il n'y aucun doute, sa fragilité ressort comme la lumière peut devenir obscurité. Il manque par contre pas mal d'émotivité sur la durée du film, elle est pas assez appuyer, est-ce voulu ? possible car la photographie est froide, cependant de mon coté j'aurais accentuer l'émotion. Quoi qu'il en soit La Jeune fille à la perle est à voir pour son esthétisme plutôt bien poser et fragile comme une crème.
Si le film est loin d'égaler le roman, on passe quand même un bon moment. Le jeu de séduction tout en retenu est plutôt bien retranscrit, Colin Firth est très attirant juste par la façon dont il regarde sa muse. J'ai cependant regretté que le rôle de sa femme vire au ridicule. En effet, dans le roman les facettes de la personnalité de cette pauvre épouse délaissée est beaucoup plus intéressant qu'une blonde qui passe son temps à hurler. La profondeur de ce personnage pourtant clef, a été ici complétement baclé. En revanche, mention spéciale pour la musique, simple mais très belle, qui colle vraiment bien à l'atmosphère.
Un bon film sur la création du célèbre tableau de Vermeer avec une belle reconstruction de l’époque. Le rythme est tranquille et on arrive à suivre jusqu'à la fin. Scarlett Johansson est excellente dans le rôle de la servante Griet, une personnage qui parle peu, mais grâce à son regard elle arrive à faire passer l’émotion, son visage pour la peinture est ressemblant et Colin Firth joue très bien le rôle du peintre Vermeer.