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Alasky
366 abonnés
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4,0
Publiée le 2 novembre 2020
On n'aurait pas pu faire plus belle adaptation de ce livre. La mise en scène est délicieuse, un régal pour les yeux. La bande son est de qualité. Une oeuvre toute en retenue, servie par une belle brochette d'actrices et d'acteurs ; le coté théâtral est plaisant.
Visuellement, le film ne rate pas le coche avec un sens du cadre, de la composition, des lumières qui font honneur à Vermeer. L'histoire, si elle est romancée ( aucune certitude sur l'identité du modèle qui a inspiré le célèbre tableau) n'en demeure pas moins un formidable terreau pour découvrir une époque, un peintre et de manière plus générale les affres de l'artiste, en quête d'inspiration, de muse. L'obsession de Vermeer pour son modèle, qui jette le trouble au sein de toute la maisonnée, nous gagne aussi. Le réalisateur parvient ainsi à redonner de l'émotion à ce tableau si célèbre qu'il lui permet de nous faire oublier les boites de chocolat qui l'ont vulgarisé, anesthésié. Il faut dire que la magie ne pouvait pas opérer sans Scarlett Johansson, paradoxalement diaphane et lumineuse. Elle s'y révèle une actrice d'exception, toute en nuances et fait heureusement oublier le jeu monolithique de Colin Firth. Qu'importe, comme Vermeer, on ne voit qu'elle, on ne veut voir qu'elle… et on fantasme, dans l'espoir qu'elle finira par dévoiler sa chevelure, comme une perte de son innocence, de sa virginité. Un film diablement sensuel, tiraillé entre désir(s) et jalousie(s). Car au passage, les portraits, psychologiques cette fois-ci, de la femme de Vermeer et de sa belle-mère viennent compléter avec force le "tableau". Ce qui reste fascinant au bout du compte dans ce film, c'est son focus sur un seul tableau et non sur l'oeuvre, la vie de Vermeer. Il ne traite finalement que d'un épisode. Et c'est le poids qu'il lui accorde qui donne toute son intensité au récit et aux relations des protagonistes.
Très surprenant que les producteurs hollywoodiens se soient impliqués dans ce film à la fois si sobre et si subtil, dans le jeu des acteurs, dans les cadrages, l'éclairage et surtout l'histoire. Car Peter Vebber ne parvient pas seulement à régaler nos yeux (et nos oreilles !) en nous faisant comprendre et aimer l'univers de Vermeer. Il nous fait aussi réfléchir. Il nous montre toute la complexité que pouvaient avoir à l'époque les relations entre maîtres et domestiques, mécènes et artistes, néophytes et connaisseurs d'art... et tout ceci autour d'une idylle contrariée basée sur la fascination progressive plus que la complicité. A consommer avec délectation, sans aucune modération.
Raconter une histoire captivante et vraisemblable qui fasse (re)découvrir les tableaux de Vermeer sans tomber dans la bluette, voilà qui relève de la gageure ! Les historiens de l'art en savent quelque chose... Après, certaines histoires nous touchent plus que d'autres. Mais au-delà des sensibilités personnelles, la "Jeune fille à la perle" est un chef-d'oeuvre de par son scénario, le jeu des acteurs, la qualité de la reconstitution historique des décors et de l'ambiance, sans oublier la splendeur toute picturale des cadres, de vrais clins d'oeil à la peinture hollandaise du XVIIe siècle ! Un film qui n'a pas pris une ride en 15 ans...
J'ai eu le sentiment très fort que le réalisateur avait réussi à investir l'oeuvre de Vermeer ! C'est comme s'il l'avait visitée, en avait rapporté l'essence, la puissance. Des visuels somptueux, une histoire qui aurait pu tout à fait correspondre à la réalité historique, et un soin particulier apporté à la réalisation, maîtrisée, à l'instar des oeuvres indicibles de beauté du maître hollandais. Scarlett Johansson incarne cette jeune fille à la perfection, totalement investie également, et qui remue cet univers bourgeois où évolue le maître. Une immersion onirique et réaliste à la fois dans cet univers des Pays-bas du XVIIe siècle, et la passion charnelle et artistique qui émane de ce film que pour ma part je classe dores et déjà dans la catégorie des chefs d'oeuvres.
Excellent film, une vraie claque visuelle, la photographie est exceptionnelle, à regarder sur grand écran! On voit très bien comment l'artiste imagine comment sera son tableau Avec Le nombre de scènes de la servante à côté des fenêtres, la lumière est somptueuse. Scarlett est excellente Tout comme Les autres acteurs, dommage qu'elle en fasse un peu trop, Le personnage parait 1 peu trop niais par moments
Bonne adaptation d'un roman très bien documenté du point de vue historique. La gestation d'un des tableaux les plus mystérieux au monde. Les disputes conjugales ne sont pas les moments les plus réussis du film. Ni la tension entre l'artiste et son modèle, assez convenue. Le plus intéressant réside dans les conflits sociaux sous-jacents. Cette domestique qui pénètre l'univers d'une famille qui n'existe socialement que par le succès de l'artiste peintre. Une bourgeoisie précaire, dépendante des nobles mécènes exigeants. Un équilibre délicat, où la domestique n'a pas son mot à dire. Scarlett Johansson tire son épingle du jeu, sa plastique collant au tableau, dans une sensualité naturelle renversante. Elle est l'atout majeur d'un film qui a un peu vieilli et a perdu de son impact. Aujourd'hui, le film aurait été sans doute beaucoup plus revendicatif et moins sage.
Un tableau magistral qui retient notre attention, c’est la fascination pour les peintures des musées d’Europe, étant l’histoire qui se cache derrière chacune d’entres elles, mais qui est cette femme portant son regard tourné vers cet artiste peintre intrigant ? Au côté des illustres hollandais Rembrandt, Van Gogh. Un peu de culture générale que sert les films romantiques, sans utilisation systématique du numérique disponible pour tous, une publicité que nous fait penser ce visage pictural.
Cette mise en scène pendant la période où il a vécu laisse à la spéculation avec délicatesse, charme, pudeur, la philosophie paisible, se gardera une distance des classes sociales, entre les nobles Van de Hollande et leurs employés bonnes dans de grandes maisons. Des scénaristes écrivent pour cette réalisation, d’abord une romancière tient sa plume comme la virtuosité du piano, la jeune fille à la perle est le titre de ce trésor national des Pays-Bas.
L’architecture des manoirs américains vient à l’esprit du voyageur, premier à fouler le sol du nouveau monde Hollywoodien avant et avant les conquérants de colonies, les touristes élèves et des guides accompagnateurs professeurs maintenant. Scarlett costume de la laitière déversante les pots de yaourts crèmes, nihao ma, everything is alright, plaît-il...!? Satisfaisante la découverte de ce film de 2004 interchangeable selon l’époque et le réalisateur, il n’est contrainte dans ses obligations inconnues.
Scarlett Johansson incarne avec qualité Griet, la servante de Vermeer qui aurait inspiré à ce dernier le fameux tableau « La jeune fille à la perle ». Quant à Colin Firth, il campe un Vermeer qui a bien du mal à terminer ses peintures à temps, à subvenir aux besoins de sa famille et à maintenir l’harmonie dans son couple. Ce biopic est romancé et, à vrai dire, pas très passionnant. Surtout que l’on ne sait pas qui était la jeune fille du tableau, peut-être même l’une des filles de Vermeer... mais le scénariste a choisi de faire intervenir une jeune et belle servante pour développer une histoire d’amour, de jalousie et de désirs autour d’elle.
La Jeune Fille A La Perle est un excellent film de genre drame . C'est calme, beau presque poétique . Un très bon scénario . Une histoire qui contient quelques rebondissements et inattendu en restant claire et cohérent . Johansson, Firth, Murphy, Wilkinson, ... sont formidables .
Une belle peinture de la Hollande au 16°siècle ainsi que l'imagination d'un écrivain (Tracy Chevalier) qui en regardant un tableau de Vermeer va inventer toute une histoire pour expliquer comment celui-ci a été crée. Le jeu des acteurs ne m'a cependant pas fait vibré (entre un Colin Firth éteint qui prononce trois phrases et une Scarlett Johansson qui regarde ses chaussettes tout le long) mais à voir, pour les deux premiers points cités, et parce qu'il donne vie à une peinture figée depuis trois siècles et demi.
C'est un très beau film très bien réalisé, il y a une belle décoration, les décors sont très bien réalisés, on se croirait être au dix huitième siècle en Hollande. Les acteurs et les actrices jouent très bien, on ne les croirait pas américains. L'histoire d'un tableau, cela parait à la base pas intéressant, mais le film apporte plus et le film devient très intéressant. Un beau film romantique au centre d'une vie entre miséreux et gens de la haute société.
Avant toute chose, il me faut préciser que Tracy Chevalier fait parti de mes autrices préférées. Le roman de La jeune fille à la perle m'avait beaucoup plu (même si ce n'est pas le meilleur pour moi). Donc, ici, comme souvent (pas toujours!) dans les adaptions de livre au cinéma, la déception de ce qui en est fait est grande, la substance du livre est vidée. Je crois aussi que ce qui m'a le plus dérangé tout du long, c'est le choix de l'actrice principale. J'avais adoré le personnage du livre. Ici, beurk, c'est d'un lourd dans la façon de jouer, d'insister ! Bon j'avoue aussi que je ne suis pas fan des têtes de poisson ahuri de Scarlett Johansson qu'elle nous réitère dans tous ses films pour montrer qu'elle est sexy ; mais ici c'est la goutte d'eau qui fait déborder a bouillabaisse.
Je ne vais pas mettre 5 étoiles, ce serai trop beau, mais il en mérite bien 4. Ce film est juste trop beau, je n'ai même pas vu le temps passé en le regardant tellement j'étais captivée. Les acteurs jouent merveilleusement, Scarlett Johansson et Colin Firth forment un duo parfait. Alexandre Desplat à encore fait une très bonne musique. Je ne regrette vraiment pas de l'avoir vu, je le conseille fortement.