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Vagelios
43 abonnés
975 critiques
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4,0
Publiée le 3 décembre 2006
Film esthétiquement beau avec une reconstitution historique réussie des lieux et de la vie quotidienne. Remarquable performance de Scarlett Johansson dont la ressemblance du visage avec celui de la jeune fille du tableau de Vermeer renforce l' impression émouvante de la ressusciter le temps d' un film.
Un film touchant, plein de douceur et de retenue. Quelques très belles scenes bourrées d'émotion et une Scarlett Johanson au sommet de son art. A voir, surtout par les personnes sensibles à l'art.
Film réussi sur l'histoire d'un peintre au XVIIème siècle, Vermeer. Une superbe prestation de Scarlett Johansson et une réalisation qui s'est accordée au pinceau pour nous livrer un "tableau cinématographique".
La lenteur implacable du film (le réalisateur semble peindre son film comme Vermeer peignait ses toiles) le rend un peu trop ennuyeux. Pourtant la photo est belle et les acteurs très talentueux (Colin Firth ...)mais le tout laisse un goût d'inachevé.
4 618 abonnés
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2,0
Publiée le 21 novembre 2020
Tout d'abord il me semble que le film est trop dépendant du livre. Il me semble que les spectateurs qui n'ont pas lu le livre vont se demander de quoi il s'agit. Comme le livre comporte de nombreux entre deux une sorte d'explication sur les personnages et l'intrigue me semble essentielle. Le réalisateur s'est trop appuyé sur les expressions faciales des acteurs principaux pour transmettre non seulement des émotions mais aussi des événements cruciaux de l'intrigue. Cela m'amène au deuxième point de la critique. Je pense que le principal problème du film est exactement la caractérisation. Colin Firth et Scarlett Johanson ne me paraissent pas être des personnages crédibles ils ne sautent pas de l'écran littéralement comme ils l'ont fait en effet de la page du livre. Le langage corporel de Firth est morose et fermé et il donne l'impression qu'il boude tout au long du film plutôt que d'être enveloppé et passionné par son travail. Scarlett Johansen ne parvient pas non plus à transmettre l'intelligence et le potentiel dormant de la bonne Griet. Il ne suffit pas d'ouvrir et de fermer la bouche mille fois alors qu'on ne nous donne aucun autre indice sur ce qui se passe. Je ne pense cependant pas que ce soit la faute des acteurs cela doit signifier qu'il manque quelque chose dans la mise en scène et le scénario. Il semble y avoir trop peu de matériel pour que les acteurs puissent investir et faire ressortir les personnages. Certains des changements de l'intrigue m'ont également laissé perplexe. Une adaptation doit pouvoir être autonome et ce film n'y parvient certainement pas...
N'allez pas le voir en version originale ! Quel ridicule de voir des acteurs s'exprimer en anglais sous-titré quand la reconstitution se passe à Delft. Même si la lèvre au collagène de Scarlett semble un peu incongrue il y a 300 ans, le choix du visage est vraiment exceptionnel. Un scénario qui met bien mal à l'aise sur les pratiques sociales de cette Europe protestante si proche finalement. Le scénario donne aussi un peu de piment, le fera, le fera pas. Mais la qualité principale de ce film, c'est évidemment la reconstitution des intérieurs de Vermer, avec une photographie parfaite. Un joli film atypique, bien joué, et jouant l'ode à la peinture, sans la sanctifier, loin de là. Très bons choix musicaux. A priori, c'est un film qui date de 2001, bravo au courage des distributeurs qui attendent "Lost in translation" pour ressortir un film avec Scarlett !
Un beau film esthétiquement pensé comme un tableau de maitre. La direction artistique, la photographie, les couleurs permettent à des nombreux plans d’être considérés comme de vrais peintures ce qui donne un style visuellement envoutant. Le scénario se met en place progressivement et le spectateur découvre comme le peintre le potentiel de la jeune fille et l’influence que sa beauté exerce sur son entourage. Le film manque peut être un peu de rythme mais son atmosphère si particulière associée à une belle musique un peu mélancolique ne permet pas de s’ennuyer.
"Girl with a Pearl Earring" propose une histoire fictive du célèbre tableau éponyme de Vermeer. On y suit ainsi un jeune servante arrivant à la maison du maître, et se rapprochant peu à peu de lui, jusqu'à l'inspirer. Le film frappe avant tout par ses qualité visuelles. Les décors reconstituent méticuleusement la Hollande du 17ème siècle, et la photographie très picturale rend hommage à l'œuvre de Vermeer. On regrette cependant un scénario assez simple, mêlant une relation pas forcément crédible entre les deux protagonistes, et une sous-intrigue amoureuse pas forcément utile. Néanmoins, les bons interprètes (Colin Firth, Scarlett Johansson, Tom Wilkinson, etc.) font passer la pilule sans problème.
Trés beau film sur la vie du peintre Johannes Vermeer trés bien interprété par Colin Firth, jusqu'à sa rencontre (on ne sait pas si elle est réelle ou purement inventée par le réalisateur) avec cette jeune et jolie domestique auquel Scarlett Johansson prête ses traits, qui lui inspirera l'un de ses plus célébre tableau "La jeune fille à la perle". On notera aussi la présence de Cillian Murphy au générique. Par contre j'ai trouvé la fin assez rapide, c'est un peu comme si on devait l'imaginer nous même.
Oh la la ... je vais être sévère, mais là, ça fait trop longtemps que j'assiste à ce genre de niaiserie. Avec la jeune fille mignonne qui ne parle pas, ne fait que regarder ses pieds et met 3000 ans pour dire 2 mots (et encore, en bégayant, "euh, ..........j-j-je.... * avale sa salive*, ..." etc.. Bref, une niaise. Les personnages dans l'ensemble nous restent étrangers, ils ne s'expriment pas, sauf bien-entendu la servante plus agée qui est une "ancienne" et qui est là pour apporter la touche "chui une paysanne, je rapporte les ragots et je donne des conseils à l'héroïne en plus d'avoir un air très jovial (ben oui c'est une paysanne quoi !)", tout comme le commanditaire riche et MECHANT , forcément... Petites tentatives, par-ci par-là, d'émotions avec le petit cadre illustré, celui qui représente l'amour de "la jeune fille à la perle" pour sa famille, ou bien son enfance, j'en sais rien et je m'en fous en fait, au moment où elle le retrouve cassé. Des choses auxquelles on s'attend forcément avec ce genre de film préconçu. J'ai juste trouvé les images jolies, mais je crois que c'est la moindre des politesses pour un film sur Vermeer. Ah oui ! je précise que je pratique la peinture en pro (c'est mon job) , mais bon, ça n'a pas rendu le film plus intéressant pour moi. Et puis pourquoi la femme de Vermeer n'est pas dans le coup dès le début? Tous ces drames pour un tableau (il n'y a pas de sexe dans ce film, c'est vraiment juste un tableau). Alors bon... J e pense aussi qu'ils auraient pu trouvé une actrice plus ressemblante pour la jeune fille à la perle, Sacarlett a vraiment une grosse bouche, contrairement à l'originale qui a une bouche moins épaisse, mais ourlée. J'imagine qu'ils se sont dit : "sa bouche doit briller, faire penser à une perle peut-etre, on va prendre une bouche pulpeuse" , mais là c'est vraiment TRES pulpeux (limite vulgaire une ne voit que cela !). Alors que la jeune fille à la perle originale est mise en valeur seulement par quelques petits reflets qui font toute la lumière. C'est la lumière qui est en scène dans ce tableau (la perle et la bouche), alors, oui, je trouve que lui avoir mis de grosses lèvres vulgarise toute la subtilité du tableau (
L'idée est intéressante. La reconstitution d'époque semble cohérente. Colin Firth et Scarlett Johansson nous hypnotisent : leur relation, comme un ballet, est élégante et sensuelle. Le désir du peintre et de la muse est presque physiquement palpable tant la mise en scène et le jeu des acteurs sont justes. Cependant, et malheureusement, des longueurs sont à déplorer.. Ainsi, le rythme du film semble discontinu et le résultat peut lasser. Dommage.
Qui était la jeune fille au turban bleu et à la boucle d'oreille du tableau de Vermeer, La Jeune Fille à la perle ? L'écrivain Tracy Chevalier a brodé un roman autour de ce mystère et Peter Webber le met ici en images. Il faut tout d'abord souligner le soin extrême apporté à la reconstitution de l'époque : décors, costumes, ambiance... Tout sonne vrai, sans faute de goût. Et puis il y a la beauté des images. Le réalisateur et son directeur de la photo, Eduardo Serra, ont fait oeuvre de peintres, en composant des plans comme des tableaux, attentifs au moindre détail, alternant couleurs chaudes et couleurs froides. C'est toute la peinture flamande du XVIIe siècle qui prend vie sous nos yeux, des scènes de marché aux scènes de cuisine, en passant par les intérieurs bourgeois et les portraits de notables. Raffinement et méticulosité. Une des plus belles réussites du genre. L'histoire imaginée entre Vermeer et sa bonne n'est pas non plus dénuée de délicatesse, tout en non-dits et en émotion contenue. En revanche, les histoires périphériques, notamment l'intrigue pour éviter la jalousie de la femme du peintre ou l'idylle de Griet avec le jeune boucher, ont moins d'intérêt. Scarlett Johansson, dans l'un de ses premiers grands rôles, est parfaite, traduisant soumission à la hiérarchie sociale, timidité, éveil à l'art et à la sensualité, avec beaucoup de grâce. Sa beauté ronde mais non classique ajoute au charme particulier du personnage. Colin Firth, à l'inverse, est peu expressif et ne convient guère au rôle de Vermeer. Quoi qu'il en soit, l'intérêt du film réside avant tout dans sa richesse formelle.
Film très plaisant à regarder surtout si on est amateur d'art. Colin Firth est comme à son habitude remarquable dans ce rôle et malgré quelques longueurs on reste captivé par ce biopic très réussi !
Visuellement, le film ne rate pas le coche avec un sens du cadre, de la composition, des lumières qui font honneur à Vermeer. L'histoire, si elle est romancée ( aucune certitude sur l'identité du modèle qui a inspiré le célèbre tableau) n'en demeure pas moins un formidable terreau pour découvrir une époque, un peintre et de manière plus générale les affres de l'artiste, en quête d'inspiration, de muse. L'obsession de Vermeer pour son modèle, qui jette le trouble au sein de toute la maisonnée, nous gagne aussi. Le réalisateur parvient ainsi à redonner de l'émotion à ce tableau si célèbre qu'il lui permet de nous faire oublier les boites de chocolat qui l'ont vulgarisé, anesthésié. Il faut dire que la magie ne pouvait pas opérer sans Scarlett Johansson, paradoxalement diaphane et lumineuse. Elle s'y révèle une actrice d'exception, toute en nuances et fait heureusement oublier le jeu monolithique de Colin Firth. Qu'importe, comme Vermeer, on ne voit qu'elle, on ne veut voir qu'elle… et on fantasme, dans l'espoir qu'elle finira par dévoiler sa chevelure, comme une perte de son innocence, de sa virginité. Un film diablement sensuel, tiraillé entre désir(s) et jalousie(s). Car au passage, les portraits, psychologiques cette fois-ci, de la femme de Vermeer et de sa belle-mère viennent compléter avec force le "tableau". Ce qui reste fascinant au bout du compte dans ce film, c'est son focus sur un seul tableau et non sur l'oeuvre, la vie de Vermeer. Il ne traite finalement que d'un épisode. Et c'est le poids qu'il lui accorde qui donne toute son intensité au récit et aux relations des protagonistes.
Peter Webber passionne dans cette envoutante reconstitution, et compréhension, du tableau de Vermeer. Il magnifie Scarlett Johansson, sensuelle et égnimatique, face à Colin Firth, troublant.