La Jeune fille à la perle
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248 critiques spectateurs

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Alasky
Alasky

375 abonnés 3 621 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 novembre 2020
On n'aurait pas pu faire plus belle adaptation de ce livre. La mise en scène est délicieuse, un régal pour les yeux. La bande son est de qualité. Une oeuvre toute en retenue, servie par une belle brochette d'actrices et d'acteurs ; le coté théâtral est plaisant.
maxime ...
maxime ...

262 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 février 2023
On m'avais dit, enfin j'avais vu ici et là, que ce film était très académique, une quasi carte postale, un ennui donc ... Il y'a du vrai dans son énoncé, dans sa première partie du moins car à titre personnel, je ne me suis à aucun instant sentit piquer du nez ! Girl with a Pearl Earring, est un film qui déguise sa surprise dans un classicisme usuel mais en rien lourd, grossier, pesant. Le film est d'ailleurs passionnant.

Le labeur initial, de la quasi totalité du premier segment sert non pas d'excuse à filmé un récit, il est le récit ! Les mots sont mis en relief par l'image, et cette dernière creuse l'espace de visibilité pour réussir le tour de force de son éloge, de ceux qui se salissent les mains ! Qu'elle le soit par la crasse, ou souiller de peinture, se sont les écorchures de ces dernières qui sont ici le thème de ce que l'on ne peu dissimulé, qui reflète le chassé croisé de la pauvreté et de la richesse qui cohabite par le biais de la domination. Dans cette manigance, le film n'use pas de gros sabots, il est bien au contraire d'une finesse non pas inouï, mais juste. La mention est parfois explicite, comme ces voisins expulsé, le rôle de " bienfaiteur " du peintre, la transition du silence de l'endroit de création au marché plus effervescent ( les têtes de porc et le gibier exposé n'ont pas d'office exagérément à endiguer une vue non considérable je trouve ) atteste de la peur qui truste dans l'ambiance globale.

La lumière, métaphore de la lueur dans le vie rangé n'est à première vue pas très original, encore une fois la simplicité du geste contredit touts griefs un peu facile à son encontre. Je prends cette séquence ou Griet ouvre les volets et laisse entrée le jour sur les tableaux. Le soin apporter aux détails, à l'expression de son actrice, notamment par le regard de cette dernière sur l'art pictural de l'absent raconte l'éveil avec je trouve une poésie de carte postale d'accord, mais qui n'enlève rien à sa joliesse et à la poésie de cela sur une dureté déjà bien narré jusqu'alors. Les deux fièvres se rencontrent et fabrique une nouvelle tournure dans l'implicite dont le film parviens à exceller. " Un caractère sous un air tranquille ".

Les décors de Girl with a Pearl Earring, enfin tout ce qui est attrait à cela, que se soit costumes, retranscription d'époque servent aussi à rendre compte par le biais de l'œil sur l'objet, tout du moins du mouvement. Je ne crois pas à l'esbrouffe dans la démarche au cordeau de magnifier la pose, de préparer sa matière, d'en employer les contenants pour faire naitre une couleur, voir plusieurs. Je me trompe peut-être, je reconnais ses excès lors ce certains passages tronquées par un surplus. Référence à un ciel venu annihilé une idée bien conduite jusque-là ...

La musique est une autre insertion importante de ce long-métrage. Dans un premier temps, j'ai été un peu pris de cours par son utilisation. J'ai ensuite capté ses intrusions, ses accents sur ce même point de vue, une insistance qui adopte l'ardeur du bouleversement chancelant dont son compositeur en est un digne représentant. Une coordination fuselé par des désirs pris par une image et ses captations, à des fins plus exploratifs encore.

Scarlett Johannson est quasi-parfaite dans ce registre de fausse douceur contenu dans une posture. L'expression de sa fuite trahit ses penchants à conduire vers une norme qu'elle ne peu complètement assimilé car rattrapé par d'autres en définitive. L'adaptation de cette histoire fictif sert ce personnage à la fois fascinant par sa prestance et pour autant qui subit l'évènement. Elle est à la fois le centre par qui gravite l'action, sans qu'elle anime la machine par quoi que se soit. Elle subit les colères et les passions de son entourage, laisse faire, même ses refus se termine par une acceptation. Au détour d'un ordre, d'une exigence, elle exerce ses savoirs acquis ailleurs ou à l'instant selon les forces motrices de son parcours ... L'enfermement sous clé dans son grenier / labo semble être le seul tout petit endroit ou sa liberté s'exprime, c'est dire !

Vermeer, sous les traits de Colin Firth assez bon je trouve représente le peintre par son Art, maitre de son esquisse mais qui lui aussi, en quelques sortes n'a pas d'impact sur sa vie. Il n'a d'emprise, à vrai dire que sur cette jeune fille, car même ses œuvres sont des commandes. Il n'a que son geste, qu'il partage avec elle. Avec une once d'autorité, une ligne étroite est d'ailleurs creuser, une surprise ... Les scènes ou la servante pose, pour son maitre entretiennent un flou dans une clarté questionné bon pas par le rapport de force entre ses deux là, mais comme une soumission commune ! Ces moments, sont à la fois beaux et troublants, et un peu horrible, si l'on regarde bien. Peter Webber signe là ses plus belles scènes ! Que se soit dans l'entrebâillement d'une porte, lorsqu'il échelonne la perce d'une oreille, avant la pose final hypnotique !

Toute la fin du film est d'ailleurs superbe, j'irai jusqu'à dire impeccablement parfaite ! Mais avant cela, il faut souligner les seconds rôles des femmes surtout. Les caractères de celles-ci sont les plus francs, car nettement plus impactés par les souffrances de cette vie qui les réduit à la concurrence. Il y'a toutefois des interstices sublimes sur les zones de flottement ci et là, tout au long de cette histoire exceptionnelle.

Je quitte cette jeune femme sur cette mosaïque, à l'endroit ou son histoire débute et puis vacille, sans détourner le regard. Car oui, ce film n'est pas une révolution, elle ne raconte que la difficulté d'être dans une ambivalence de circonstances qui diminue les aspérités à rentrer dans le rang. Girl with a Pearl Earring restitue ses perles !
DarioFulci
DarioFulci

114 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 décembre 2019
Bonne adaptation d'un roman très bien documenté du point de vue historique. La gestation d'un des tableaux les plus mystérieux au monde. Les disputes conjugales ne sont pas les moments les plus réussis du film. Ni la tension entre l'artiste et son modèle, assez convenue. Le plus intéressant réside dans les conflits sociaux sous-jacents. Cette domestique qui pénètre l'univers d'une famille qui n'existe socialement que par le succès de l'artiste peintre. Une bourgeoisie précaire, dépendante des nobles mécènes exigeants. Un équilibre délicat, où la domestique n'a pas son mot à dire.
Scarlett Johansson tire son épingle du jeu, sa plastique collant au tableau, dans une sensualité naturelle renversante. Elle est l'atout majeur d'un film qui a un peu vieilli et a perdu de son impact. Aujourd'hui, le film aurait été sans doute beaucoup plus revendicatif et moins sage.
brianpatrick
brianpatrick

87 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 octobre 2018
C'est un très beau film très bien réalisé, il y a une belle décoration, les décors sont très bien réalisés, on se croirait être au dix huitième siècle en Hollande. Les acteurs et les actrices jouent très bien, on ne les croirait pas américains. L'histoire d'un tableau, cela parait à la base pas intéressant, mais le film apporte plus et le film devient très intéressant. Un beau film romantique au centre d'une vie entre miséreux et gens de la haute société.
NeoLain
NeoLain

5 239 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 16 décembre 2010
A peine l'ouverture et on pense direct à la pub Nestlé, d'ailleurs "La Laitière" tableau de Johannes Vermeer inspire la marque et s'empare de ce magnifique tableau avec un accord cela va de soit, pour la sortie du premier yaourt nature au lait entier en pot de verre. Le film est bien agencer, l'époque également, Cylian Murphy toujours un plaisir de le voir jouer, heureux de revoir l'acteur Colin Firth dans la peau de ce grand peintre et Scarlett fut un excellent choix il n'y aucun doute, sa fragilité ressort comme la lumière peut devenir obscurité. Il manque par contre pas mal d'émotivité sur la durée du film, elle est pas assez appuyer, est-ce voulu ? possible car la photographie est froide, cependant de mon coté j'aurais accentuer l'émotion. Quoi qu'il en soit La Jeune fille à la perle est à voir pour son esthétisme plutôt bien poser et fragile comme une crème.
ManoCornuta
ManoCornuta

302 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 décembre 2020
Un drame stylisé qui joue avant tout la carte de l'esthétique, reproduisant dans sa photographie très travaillée une ambiance "vermeerienne" qui sublime ses personnages, bien plus en tout cas que le jeu des acteurs, lequel est de facture très classique. A la fois sobre dans sa peinture de l'époque et étincelant dans son exposé des sentiments qui se nouent et se heurtent aux conventions sociales, le film souffre avant tout de s'être montré un peu trop "léger" avec son sujet, effleurant seulement la complexité du travail d'artiste-peintre et jouant trop avec les silences en refusant la passion dans tous les sens du terme, rendant l'évolution des personnages difficilement acceptable par moments pour le spectateur. A voir car non dénué d'intérêt.
Grouchy
Grouchy

129 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mars 2016
Sans doute l'un des hommages les plus réussis en terme d'esthétique de l'image. Le peu connu réalisateur Webber a rendu vivant les tableaux de Vermeer sur pellicule.
Il raconte la relation imaginaire entre le peintre et son modèle, de façon élégante et somptueuse par la photographie qui reprend exactement les teintes et les cadres de l'artiste néerlandais. Cette réussite cache légèrement les défauts du scénario : les personnages restent survolés, bien qu'ils aient acquis dès le début une certaine symbolique : les autoritaires, le mécène et la fiancée de Vermeer veulent de la commande et les vassaux, le peintre et la servante, sont sensibles et ont une âme. L'histoire d'amour entre Johansson et Murphy semble en fin de compte assez transparente, même si on y voit une opposition entre la bonne propre et l'artisan boucher sanglant. Les acteurs jouent de façon sereine, comme les modèles des oeuvres de Vermeer. La peinture mouvante à l'écran, voici ce qu'a accompli Webber dans ce film.
Pierre Augustin
Pierre Augustin

23 abonnés 201 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 mars 2020
Excellent film, une vraie claque visuelle, la photographie est exceptionnelle, à regarder sur grand écran!
On voit très bien comment l'artiste imagine comment sera son tableau Avec Le nombre de scènes de la servante à côté des fenêtres, la lumière est somptueuse.
Scarlett est excellente Tout comme Les autres acteurs, dommage qu'elle en fasse un peu trop, Le personnage parait 1 peu trop niais par moments
Valerie M
Valerie M

39 abonnés 193 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 3 mars 2022
Je mets trois étoiles pour la beauté du film, qui se révèle être une véritable contemplation. L'histoire est très belle également, mais mon Dieu, quelle grossière erreur de casting que Scarlett Johansson, qui passe son temps à gober les mouches dans une grande majorité de ses films et particulièrement dans celui-ci.... Quel gâchis.
Audrey L
Audrey L

676 abonnés 2 664 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 juin 2018
Très belle adaptation du livre éponyme (qui invente l'origine de la demoiselle que l'on voit figurer sur le tableau célèbre de Vermeer, sans que l'on n'ai jamais su avec certitude de qui il s'agissait). Le film La Jeune Fille à la Perle nous offre une romance platonique des plus abouties, qui se construit sur un jeu de regards très intrigant et sur des instants volés très doux (l'effleurement des mains en version sage de la poterie de Ghost). Les acteurs sont excellents, surtout qu'ils ont dû tourner par moins quinze degrés en moyenne dans un Delft hivernal assez rude. Colin Firth a appris à peindre et à créer de la peinture pour ce rôle, car de lui-même il se dit un bien piètre peintre, et le résultat est une aisance déconcertante dans les séquences d'explication de la peinture de Vermeer, son personnage est bien abouti. Quant à la fameuse jeune fille, elle est tenue avec talent par Scarlett Johansson (malgré le peu de ressemblance des deux femmes, cela ne gêne nullement). Son personnage est celui par lequel on découvre la dure réalité du servage à peine masqué de l'époque, et l'on peut dire que toute l'équipe s'est donné du mal pour nous en offrir un rendu fidèle : les vitres ont deux types de verres pilés comme cela était la mode à l'époque, les canaux ont été dégelés chaque matin pour nous donner une fluidité de navigation perceptible à l'image, et un travail époustouflant a été fait sur les costumes et décors (observez seulement le lit à baldaquin dans la pièce à recevoir, comme les maisons n'avaient qu'une pièce pour tout faire chez les riches...). Une reconstitution soignée malgré le côté romancé de l'intrigue, on peut dire que le film nous veut du bien, pédagogiquement parlant. Certains décors d'extérieurs sont magnifiques, surtout lorsqu'ils sont mêlés à la sublime musique d'Alexandre Desplat. L'interprétation est impeccable, la découverte de Vermeer se fait dans le plaisir, la musique d'Alexandre Desplat est onirique, le clair-obscur constant est magnifique et rend bien l'effet des tableaux, on termine le film ravis d'en avoir pris plein les mirettes.
Fabien S.
Fabien S.

586 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 février 2021
Un très bon film sur le tableau célèbre de Vermeer avec Scarlett Johansson en servante et muse du peintre.
Caroline M
Caroline M

31 abonnés 171 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 décembre 2020
Pas mal mais un peu ennuyeux, pourtant moi qui suis une fan des films d’époque, je n’ai pas réussi à trouver un grand intérêt à l’histoire.
Le mélange personnages historiques dans la fiction est un peu fade, la sauce ne prend pas.
Et un certain malaise est un peu palpable. Mm Scarlett Johansson et Sir Colin n’arrivent pas rehausser le tout.
A regarder une fois si l’on s’intéresse au travail de Vermeer.
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 631 abonnés 7 639 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 27 octobre 2010
Pour son second long-métrage (mais le premier pour le cinéma), Peter Webber s’inspire du roman de Tracy Chevalier, ainsi que d’un célèbre tableau. Elle même s’étant inspirée de la même œuvre, ces deux inspirations ont donc toutes les deux le même rapport, celui du tableau de Vermeer : La jeune fille à la perle (1665/1666).
C’est ainsi que naît cette adaptation cinématographique, tirée à la fois d’un roman et d’une œuvre picturale, car toute la difficulté réside dans l’absence d’information concernant l’identité de la fameuse jeune fille, qui est-elle, quel lien entretient-elle avec le peintre, tant de questions restées sans réponse auxquelles le cinéaste a du faire face pour rendre crédible son œuvre.
Au final, cette adaptation mérite amplement le coup d’œil tant les nombreux détails recèlent et pour tous les amateurs d’art (de peinture bien évidemment) ils devraient y trouver leur compte tant la reconstitution est parfaite. De la qualité photo à la mise en scène légère, en passant par l’interprétation des comédiens (Colin Firth, Tom Wilkinson, Cillian Murphy et bien évidemment, la gracieuse Scarlett Johansson).
Cette production franco-américaine se veut avant tout être une libre adaptation à la fois soft et loin des clichés Hollywoodiens qui auraient pu lui être préjudiciable, d’où la très agréable surprise lorsque l’on découvre cette œuvre.
Xyrons
Xyrons

708 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 novembre 2010
La jeune fille à la perle est un très beau film dramatique de Peter Webber. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé, recherché et intéressant, le film est captivant du début à la fin, émouvant et on ne s’ennuie pas une seule seconde. De plus, les acteurs comme Scarlett Johansson, Colin Firth ou encore Tom Wilkinson sont très convaincants dans leurs rôles.
Roub E.
Roub E.

1 052 abonnés 5 076 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 octobre 2015
En mettant en scène un film ayant pour ambition de traiter de la création d un tableau, le metteur en scène de la jeune fille à la perle trouve le ton juste et surtout une qualité esthétique qui rend hommage à son matériau de base. Dès les premiers instants du film le ton est donné c est un film d ambiance que l on va regarder, avec une photo magnifique il rend compte de cette Hollande du 17 e siècle et de ses peintres qui vivent leur âge d or et de leur style naturaliste. Le film s attarde aussi sur les relations maîtres valets, dans les maisons bourgeoises, mais aussi les relations mécènes artistes qui renvoient à une certaine forme d asservissement. La distribution est brillante, Scarlett Johansson est lumineuse dans son rôle de servante tiraillée entre le peintre qu elle fascine, le mécène qu elle obsède et la femme du peintre qui la jalouse. La principale qualité du film est aussi son plus gros défaut à savoir que l on est un peu trop dans la contemplation à mon goût, mais ce film vaut tout de même largement le détour de par ses qualités graphiques.
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