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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 janvier 2013
du début à la fin, on a l'impression de voir un tableau en évolution : les ambiances de jeux de lumières, sont particulièrement bien retanscrits; ce qui fait que l'intrigue passe rapidement en second plan. on entre progressivement dans le tableau du peintre, au point qu'on a la sensation d'imersion dans ce milieu de peintre flamand. belle réussite
J'avais adoré le livre et je n'ai pas été déçue par le film, déjà un bon point ! A voir comme on regarderait les superbes tableaux de Vermeer ( il y a d'ailleurs énormément de clins d'oeil à ses oeuvres ) ! Très beau :o)
Je découvre ce film en DVD et de dois dire que je suis très déçu. OK, les images et la lumière sont très belles (c'est quand même le minimum pour un film sur Vermeer), Scarlett Johansson est également très belle, mais c'est à peu près tout ce qu'a à proposer ce film. Absolument aucune surprise ni aucune finesse dans le scénario linéaire qui conduit paresseusement là où il doit conduire (ce que le spectateur sait depuis le début étant donné le tableau objet du film), et certains thèmes ou personnages périphériques auraient pu être bien mieux que survolés. L'interprétation est molle et manque de conviction, à l'image d'un Colin Firth totalement dénué de charisme. On s'ennuit !
Comme beaucoup, j'ai lu le magnifique livre de Tracy Chevalier. D'où ma très grande déception devant cette adaptation. On ne retrouve rien du livre. J'aime beaucoup Scarlett Johansson mais c'est complétement grotesque de l'avoir choisi pour jouer la jeune fille à la perle. Ne serait ce qu'à cause de son visage, elle a les traits épais, un visage un peu porcinet (si je puis me permettre, je n'ai rien contre elle, je la trouve très jolie), alors que l'héroïne a les traits doux et plus fins. Donc déjà erreur de casting. Ensuite, que c'est long bon sang ! Un supplice, une éternité. On veut nous faire ressentir des choses par des silences, des musiques (agréables par ailleurs), l'expression des acteurs...mais rien ne marche. Ce film est vide d'émotions. A croire que le réalisateur n'a rien retenu du livre et a retranscrit tout cela comme un robot.
Aussi fascinant que la description d'une toile méconnue. Intriguant comme notre regard sur cette affiche, compréhension sur l'oeuvre. Curiosité sur la création et son effervescence. Magnifique dans ses détails.
Belle retranscription historique de la création d'un chef d'oeuvre, l'ambiance de l'époque est fidèle avec ses décors, les relations entre les petites gens et la bourgeoisie. Malgré la justesse de l'histoire et la bonne interprétation des acteurs, il ne se passe pas grand chose tout le long du film, c'est un peu long et ennuyeux.
Maginfiques images, certainement très fidèle reconstitution de l'époque et de la ville, des acteurs excellents. Pour ceux qui ont trouvé C FIth inexpressif et autres, bien au contraire. Il retranscrit merveilleusement bien les sentiments, réactions frustrations et autres d'un homme pris en une femme quelque peu hystérique et une mère dominatrice et avare ; et d'un peintre qui doit plier son art au désir de mécènes. Quant à cette histoire bien plus que d'amour, je trouve bien dommage que certains jugent le film mauvais quasi seulement pour ce qu'il advient. Bien au contraire, là encore, comme son déroulement pourrait être autre avec deux tels personnages ?
Très surprenant que les producteurs hollywoodiens se soient impliqués dans ce film à la fois si sobre et si subtil, dans le jeu des acteurs, dans les cadrages, l'éclairage et surtout l'histoire. Car Peter Vebber ne parvient pas seulement à régaler nos yeux (et nos oreilles !) en nous faisant comprendre et aimer l'univers de Vermeer. Il nous fait aussi réfléchir. Il nous montre toute la complexité que pouvaient avoir à l'époque les relations entre maîtres et domestiques, mécènes et artistes, néophytes et connaisseurs d'art... et tout ceci autour d'une idylle contrariée basée sur la fascination progressive plus que la complicité. A consommer avec délectation, sans aucune modération.
Un bon film sur la création du célèbre tableau de Vermeer avec une belle reconstruction de l’époque. Le rythme est tranquille et on arrive à suivre jusqu'à la fin. Scarlett Johansson est excellente dans le rôle de la servante Griet, une personnage qui parle peu, mais grâce à son regard elle arrive à faire passer l’émotion, son visage pour la peinture est ressemblant et Colin Firth joue très bien le rôle du peintre Vermeer.
Un tableau magistral qui retient notre attention, c’est la fascination pour les peintures des musées d’Europe, étant l’histoire qui se cache derrière chacune d’entres elles, mais qui est cette femme portant son regard tourné vers cet artiste peintre intrigant ? Au côté des illustres hollandais Rembrandt, Van Gogh. Un peu de culture générale que sert les films romantiques, sans utilisation systématique du numérique disponible pour tous, une publicité que nous fait penser ce visage pictural.
Cette mise en scène pendant la période où il a vécu laisse à la spéculation avec délicatesse, charme, pudeur, la philosophie paisible, se gardera une distance des classes sociales, entre les nobles Van de Hollande et leurs employés bonnes dans de grandes maisons. Des scénaristes écrivent pour cette réalisation, d’abord une romancière tient sa plume comme la virtuosité du piano, la jeune fille à la perle est le titre de ce trésor national des Pays-Bas.
L’architecture des manoirs américains vient à l’esprit du voyageur, premier à fouler le sol du nouveau monde Hollywoodien avant et avant les conquérants de colonies, les touristes élèves et des guides accompagnateurs professeurs maintenant. Scarlett costume de la laitière déversante les pots de yaourts crèmes, nihao ma, everything is alright, plaît-il...!? Satisfaisante la découverte de ce film de 2004 interchangeable selon l’époque et le réalisateur, il n’est contrainte dans ses obligations inconnues.
« La jeune fille à la perle « est un film doux et blanc. L’éveil d’un esprit courbé par la corvée s’éjecte miraculeusement des lessives éreintantes dans un temps ou l’on ne fait que servir du matin au soir en admirant à la dérobée les contenus amorphes d’une maison terne cernée par les grands froids.
Griet beauté naturelle éteinte mais non consumée s’anime soudainement devant ces ocres et ces bleus qu’un peintre en manque d’inspiration dévoile devant ses yeux jeunes avides de découvertes.
A travers la peinture deux êtres en sommeil communiquent, ressentent, quittent un monde triste ou il ne faut que se reproduire ou frotter les sols en laissant derrière soi une mère délaissée rongée par le rictus et une progéniture abandonnée jalouse livrée à elle-même.
Les doigts s’effleurent, les visages se décrispent, la lumière capturée par la lentille divulgue une nouvelle palette émotionnelle absente d’un visage dilué dans des taches quotidiennes longues et harassantes.
Grisé par toutes ces offrandes une nouvelle pensée dessine un nouveau visage transcendé. Le plaisir se partage encore pour quelques temps avec sa génération mais l’âme s’est envolée vers les délices des couleurs et des vernis.
Deux personnages isolés par la condition et le désœuvrement offre à la postérité une œuvre contemplative traversant des siècles de lumières et de cendres en alternance.
Le visage de Griet éblouissant de pâleur se teinte d’une rosée admirablement reconnaissante envers un nouveau monde synonyme de conscience.
« La jeune fille à la perle » genèse d’un tableau est en priorité la propagation d’une émotion intense dans une demeure dominée par le silence et l’ennui.
Le visage immaculé de Scarlett Johansson est magnifique.
Scarlett Johansson est très troublante dans ce rôle, bien différent des rôles de midinette auxquels elle nous a habitué. J'adore l'impressionnisme, donc je ne suis peut-être pas objective pour dire que ce film est vraiment très réussi. Mais l'univers de Vermeer (interprété par l'acteur du Discours d'un Roi, A single man...) très particulier : des tableaux sombres avec un faisceau jaunâtre unique, est également retranscris dans la pellicule du film. Le téléspectateur a l'impression finalement de voir un tableau animé. Scarlettt Johansson ressemble étrangement au modèle du tableau, c'est troublant...