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Alain D.
598 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juillet 2018
4 -:"Int. Trailer. Night." (2.5*) : Ce format court en N&B réalise par Jim Jarmusch nous offre une belle image. Exceptés une intro magistrale à la trompette et la belle Chloë Sevigny, rien de notable dans cette histoire. 6 - Spike Lee : Format court en N&B. Reportage obsolete sur l'élection présidentiel US de 2000 7 - réalisé par Wim Wenders " Twelve Miles To Trona" (3.5*), ce joli format court nous offre de belles images psychédéliques et une histoire fantastique. Amber Tamblyn et Charles Esten sont tous deux excellents dans leur rôle respectif
Un 2e volet plus réussi que le premier, même si il y a encore une grande irrégularité. Mais quelques courts sont très intéressants et arrivent à sauver l’ensemble. Le Jim Jarmush, avec l’icône indie Chloe Sevigny, est bien, nous montrant une actrice star dans son trailer, pendant sa pause de 10mn, interrompu sans arrêt par les « petites mains » d’ Hollywood, les maquilleurs, les porteurs de café. C’est funny, c’est réaliste et démystificateur. Il y a aussi le Victor Erice en Noir et Blanc , très sérieux , très austère, dans une campagne des Asturies, où l’on assiste aux premières minutes de la vie d’un nouveau né. Il souffre, il commence à avoir une hémorragie, les paysans autour s’affolent . C’est fort, c’est tragique, et esthétiquement juste. Et bien sûr le Werner Herzog, sur des indiens d’ Amazonie. Une des dernières tribus qui ne connaissait pas a l’homme blanc découverte en 1950, la caméra nous montre leurs dernières minutes « d’hommes sauvages », au moment où ils sont découverts. 60 ans plu tard ils sont maintenant intégrés, et la tribu en tant que telle a disparu. C’est émouvant. Le Wim Wenders est plus faible, qui nous emmène dans la Death Valley où un homme a pris par erreur des cookies aux champignons hallucinogènes. Il doit vite se rendre à l’hôpital, car son cœur bat trop vite. Beau paysage de la vallée de la mort, mais pas grand chose sur le fonds. Zéro pour le Spike Lee et un reportage sur la campagne électorale en Floride. Ensemble inégal, mais qui se laisse voir.