Avis : Hellboy - Page 3

Aller, je vais mettre deux étoiles car je suis de bonne humeur ! Il n'en mérite sûrement qu'une, mais bon, dans le style « super héros » Hellboy est sûrement un des meilleurs.

L'univers de ce héros pas comme les autres a forcément attiré un Guillermo Del Toro, qui est à l'aise dans ce genre décalé, on retrouve sa patte même si, c'est un film grand public.
Et ce démon au caractère bien tranché est attachant au possible, cogneur au grand cœur, on le voit même jalousé un jeunot plutôt beau gosse.
L'avantage, c'est que le film ne se prend pas au sérieux, à l'inverse des x-men qui puise sa force dans des histoires dramatiques, ici, humour et action domine, c'est pour cela que les extravagances fonctionnent, et que l'on suit sans ennui ces aventures.
Ron Perlman est parfait en démon rouge vif.

Un must dans le genre. La maîtrise de Guillermo Del Toro est stupéfiante. La distribution est éblouissante avec Ron Perlman parfait dans son rôle.
Très certainement une des références dans les films de supers héros.
A voir absolument.

Sous la houlette de Guillermo del Toro, "Hellboy" était la première tentative d'adaptation de cet univers. Si beaucoup sont un peu nostalgiques des deux films de ce réalisateur avec cette licence, je n'ai personnellement jamais eu un grand attachement à celle-ci. Mon problème avec ce long-métrage est globalement assez simple dans le fond, je le trouve divertissant, mais il n'est pas forcément très convaincant au niveau de son histoire. Quand dès l'introduction, on nous présente les grands méchants, qui sont en fait des nazis démoniaques et/ou mutants, on se rend vite compte du kitsch de l'œuvre. Et cela va être le cas pendant toute la durée du film, le ton a beau être appréciable et a beau donner un certain panache à l'ensemble, il reste assez particulier. Les méchants n'ont donc rien de spécial à apporter, ce sont les clichés basiques qui veulent dominer le monde. L'histoire a beau être rythmé et prenante, elle n'échappe pas à beaucoup de faiblesses, notamment sur le fait de cacher Hellboy au monde entier, un principe qui n'est jamais respecté. En bref, rien de très transcendant là-dedans, rien ne m'attire particulièrement. Et pourtant, comme expliquer plus tôt, il est quand même difficile de ne pas prendre son pied face au long-métrage. Il reste un divertissement vraiment efficace, variant très bien entre l'humour, l'action et le drame. Pour ses deux premiers, la réussite de cette tâche revient forcément au personnage d'Hellboy, parfaitement interprété par Ron Perlman. Ces mimiques verbales sont vraiment drôles, il offre de très bons combats et il est un personnage assez attachant malgré tout. Guillermo del Toro a vraiment réussi à bien gérer cet ensemble, pour en faire quelque chose de rythmer, tout en gardant quand même un aspect assez sombre. Sa mise en scène est donc efficace, notamment via un montage dynamique jouant avec des transitions fluides et avec le noir complet. Quant à l'univers, même si je n'en suis pas fan, il reste assez intrigant et bien retranscrit au niveau des décors et des costumes. Forcément, les effets spéciaux étaient encore un peu inégaux, mais comme pour beaucoup de productions de cette époque, donc on pardonne. Par conséquent, même si je n'ai aucun attrait pour cette adaptation, je ne peux pas mentir, je passe un bon moment devant ce film. Il reste un divertissement solide, particulièrement bien mené par son réalisateur. Pour conclure, un projet qui n'est pas inoubliable, mais qui reste efficace.

Guillermo Del Toro est un cinéaste visionnaire.


Les deux Hellboy le démontrent, ainsi que le magnifique Labyrinthe de Pan.

En effet, ce ne sont pas les scénarios qui font l'intérêt de ces deux opus réalisés à 5 ans d'intervalle, même si la patte de l'auteur américain de comics Mike Mignola rend l'intrigue ... mythologiquement consistante.

L'intérêt des deux films est ailleurs.

D'abord les inventions visuelles, notamment en ce qui concerne les décors et surtout les monstres, sont magnifiques, à la fois originales et poétiques, inquiétantes et séduisantes. Dans ce domaine Hellboy II : The golden army, sorti en 2008 est éblouissant.
Les mini-monstres qui ouvrent ce deuxième épisode, le marché des trolls sous le pont de Brooklyn, l'immense monstre vert en forme de fleur, la "Pythie aux cent yeux" dans sa grotte sont autant de morceaux de bravoure étourdissants.

Ensuite, le deuxième degré ironique et léger qui court dans les deux films est délicieux. La figure de Hellboy, grand enfant et terreur à la Bud Spencer, amoureux jaloux et fugueur invétéré, est particulièrement réussi. Son désir de reconnaissance est très touchant. Les autres comparses sont formidables, en particulier l'inénarrable homme-poisson Abe.

Au final, en regardant les deux films en deux soirées, on retrouve un plaisir pop corn et grand spectacle intelligent qui devient rare.

Noir, beau, drôle, poétique.

Vivement Hellboy III, toujours par le grand Del Toro, prévu pour 2012. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Hellboy est vraiment un super-héros à part. Bourru et gouailleur, amateur de cigares cubains et de bière, il est beaucoup moins politiquement correct que ses confrères de chez Marvel. C’est aussi ce qui le rend plus sympathique. Dans ce premier épisode, plein de méchants nazis et de créatures monstrueuses sorties directement de l’Enfer, notre gentil démon doit faire le ménage. Il est accompagné dans sa tâche de créatures non moins étonnantes : Abe Sapien, le « poisson » télépathe et Elisabeth Sherman, la belle pyrokinésiste. Malgré un scénario un peu brouillon, on s’amuse avec tous ces personnages extravagants évoluant dans des scènes d’action détonantes. Le réalisateur a privilégié le côté artisanal pour les effets spéciaux, les décors et les costumes. Cela donne au film un charme rétro agréable. Très divertissant.

Un comic revisité à la sauce nazie peu surprenant. Les scènes d'action sont ultra répétitives et l'intrigue stagne...

" spoiler: En l'absence de Lumière, l'Obscurité règne
"

Guillermo del Toro, qui a écrit et réalisé cette transposition sur grand écran du personnage de bande dessinée créé par Mike Mignola, a insufflé tout son savoir-faire et sa passion dans ce film de super-héros.

"Hellboy" va au-delà de nos attentes avec une splendide conception de production et un casting brillant – Ron Perlman dans le rôle de Hellboy, John Hurt dans le rôle de Trevor "Broom" Bruttenholm, Selma Blair dans le rôle de Liz Sherman, Rupert Evans dans le rôle de John Myers et Doug Jones dans le rôle d'Abe Sapien, pour ne citer qu'eux – avec des dialogues inspirés et touchants, qui font de cette œuvre, aussi intimiste que spectaculaire, un grand film avec une conclusion inspirante et sage :

« spoiler: Qu'est-ce qui fait d'un homme un homme ? s’est demandé un jour un de mes amis. Est-ce ses origines ? La façon dont il vient au monde ? Je ne pense pas. Ce sont les choix qu'il fait. Pas comment il commence les choses, mais comment il décide d’y mettre fin.
»

Marco Beltrami ajoute la cerise sur le gâteau avec une superbe bande originale, qui met en valeur tous les atouts évoqués ci-dessus.

4.7/5

Le cinéaste Mexicain, déjà repéré grâce à ses réalisations comme Mimic (1997), Blade 2 (2002) ou plus récemment avec le magnifique Le Labyrinthe de Pan (2006), s’attaque à l’adaptation d’un comic-book, créé par Mike Mignola en 1994. Hellboy est un démon né des flammes de l’enfer. Un monstre aussi sympathique qu’indestructible, oeuvrant pour le bien.
Si le scénario s’avère très original, ce n’est rien comparé aux personnages qui complètent cette œuvre aussi bizarre que possible. La trame étant aussi simpliste que possible, le seul atout du film ne peut résider alors que dans le style visuel du film. Et pour cela, Hellboy (2004) est à son avantage, car malgré la faiblesse de l’histoire et la pauvreté des scènes d’actions, les effets spéciaux sont assez bien réussis, ainsi que les décors, les costumes et le maquillage qui font de ce film, une adaptation réussie au niveau esthétique, grâce à l’esthétique des mutants (nous faisant sans cesse penser au Labyrinthe de Pan en comparaison des personnages à la fois mystiques et imaginaires). Il faut souligner aussi les excellentes interprétations des acteurs où l’on retrouve dans le rôle du démon rouge : Ron Perlman (Alien, la résurrection - 1997), aux côtés de John Hurt (Elephant Man - 1980) & Selma Blair.
Espérons maintenant que Hellboy 2 : The Golden Army (2008), prévu pour l’été prochain sera bien meilleur que celui-ci et correspondra parfaitement au comic-book, surtout au niveau de l’action. Affaire à suivre … .

Vraiment pas le meilleur film de super héros ou appelez ça comme vous voudrez. Voir ce personnage balancer ses vannes à deux balles entre deux bourre pifs , non vraiment ça ne le fait pas comme on dit.

Une excellente adaptation "qui a de la gueule" et du répondant à l'image de son héros ! Jouissant d'une histoire ayant à la fois du fond et de la forme, Guillermo Del Toro laisse parler son imagination pour faire naitre la franchise du héros mi homme mi démon avec grand succès. C'est rythmé, les effets spéciaux sont réussis et même surprenant, l'histoire est intéressante et Ron Perlman correspond totalement à son personnage !

Univers très sombre mais merveilleusement mis en scène. Difficile de ne pas se délecter d’un tel spectacle honnête de bout en bout.

2004 ! Dans le domaine des films de super-héros issus de l'écurie Marvel ont déferlé avec succès (X-Men, Spider-Man) et échec plus ou moins relatifs (Dardevil, Hulk) et DC Comics commençait à penser à la renaissance de leurs icônes, déjà mis à mal à cause de Superman IV et Batman & Robin. Cela dit qu'en est-il des autres icônes de comics ? Et bien mis à part le Spawn et Fantôme, pas grand chose. Jusqu'à ce que Guillermo Dell Toro réalise un film sur une icône des comics assez obscure et qui va être culte un peu à la manière de Blade. Ce film c'est Hellboy.

Une chose est sûr, je ne connais pas du tout Hellboy, ni l'Univers de Mike Mignolia avant ce film. Et il m'a permis de découvrir ce comics. Ce film est vraiment bien fait et nous fait découvrir un univers réaliste à la Nolan, mais porter par un personnage étant un mélange équilibré de Batman / Punisher / Wolverine/ La Chose. Oui ce film est génial à ce point. La réalisation est très bien faite et aussi sombre, mais sans tombé à une vulgaire imitation du Batman Begins de Nolan. L'univers tient bien plus de Blade que de Batman. On a un anti-héro que personne n'accepte réellement et qui vit dans le plus grand secret au sein de la B.P.R.D. Tout le film se déroule dans l'ombre histoire de rendre l'univers à la fois réaliste et menaçant, histoire de souligner qu'il n'a pas de vie en dehors son travail. Mais plus que la réalisation, c'est l'histoire et les personnages qui priment.

Tout d'abord nous avons le démon Hellboy/Anung Un Rama joué par Ron Perlman. Un anti-héro comme on en fait plus : Soupe au Lait, grincheux, amateur de cigare de bière, bourrin , bourru et totalement asocial. Amoureux transit de Liz, le film lui donne un parfum de Cyrano ou de la Bête qui veut vivre avec sa belle, mais doit composer avec John Myers, l'héritier de son "père" « Broom » Bruttenholm qui n'apprécie guère et de l'agent Tom Manning qui ne le supporte pas. Il doit aussi lutter contre sa vraie nature destructrice, que d'autres individus aimerais utiliser pour déclencher l'apocalypse

Liz (Selma Blair ) est une pyrochinésiste totalement asociale aussi et gothique. Amoureuse aussi d'Hellboy, elle n'arrive pas à contrôler son pouvoir destructeur et aspire à une vie normale. Mais, au fur et à mesure, elle va finir par comprendre qu'elle ne pourra jamais vraiment renier sa nature et devra l'accepter.

Professeur Trevor « Broom » Bruttenholm (John Hurt) est la figure paternelle par excellence. Sentant que son temps est compté, il devra former l'agent Myers à sa nouvelle condition afin qu'il veille sur Hellboy et ... c'est tout.

John Thaddeus Myers (Rupert Evans) est paradoxalement le vrai héro du films. En effet, tout déroule plus ou moins selon son oeil et son point de vue. Ce n'est pas une focalisation interne mais cela y ressemble. Il manque de personnalité mais son caractère inexpérimenté sied bien au film.

Tom Manning (Joffrey Tambor) est la figure d'autorité du B.P.R.D. Il est certes l'archétype du chef qui veut de l'ordre dans son service et que tout soit en toute discrétion. En apparence, il est très antipathique mais il se révèle pas si détestable que ça et finira pas être complice de lui.

Abraham « Abe » Sapien (Doug Jones) est assez anecdotique au film. Il est sympathique mais il est dommage qu'il ne soit pas vraiment exploité.

Sinon, nous avons les antagonistes Grigori Raspoutine et Karl Ruprect Kroenen qui sont méchants parce qu'ils vont faire déferler Ragnarök sur Terre. Ils n'ont pas de grands développements mais ils sont charismatiques.

C'est un peu le sentiment que j'ai eu. Ce film est littéralement l'histoire de la Belle et la Bête dans le fond. Elle oscille entre l'enquête d'Hellboy, ses relations avec Liz et la difficulté qu'à John Myers a géré un poste qu'il n'a pas voulu. Ainsi, en parallèle avec l'enquête d'Hellboy, nous avons la difficulté qu'il éprouve à se rapprocher de Liz, sa jalousie envers John et ses conflits avec Tom Manning. Malheureusement, il devra aussi faire face à sa vraie nature de démon et il devra lutter afin de préserver son humanité, et qu'il n'est pas le monstre que le public le caractérise. Ce que je reproche au film, c'est le final trop brutal en même temps que certains perso comme Abe Sapiens qui sont anecdotiques. Mais à part ça il s'agit d'un film bien raconté sur un anti-héro qui sort du moule de Blade et Wolverine et qui est fun. Et sa c'est cool.

Au sujet des films de super héros en dehors de Marvel / DC, les meilleurs étaient Incassables et les Indestructibles. Hellboy diffère car non seulement il s'agit d'un anti-héro cool, mais aussi que ce film a réussi a devenir assez culte à l'inverse d'un Spawn qui est tombé dans l'oubli. Succès public et critique, il a eu une suite différente mais pas déplaisante. A suivre dans une prochaine critique !

Un bon film de comics avec un héros particulier. Le scénario est plutôt bien construit et s'attache à détourner certains faits historiques. Les scènes d'actions sont limpides et très esthétiques et les effets spéciaux à la hauteur. Le problème réside dans les dialogues parfois consternants et totalement inadaptés.

Une Réussite Total. Adapté du comics de Mike Mignola,Le Réalisateur Mexicain Guillermo Del Toro transporte avec brio les aventures de ce Super Héros pas comme les autres. Pour Commencer, Le Scénario est en Béton tout en étant Captivante accompagnée d'une BO sublime de Marco Beltrami mais aussi d'Effets Spéciaux Impressionnants dont les Séquences D'Actions Démentiels ainsi qu'un Humour Noir rempli de Répliques bien Senties tout en n'oubliant d'être un film Intimiste avec quelques séquences assez touchantes. Ensuite les Personnages sont assez développer et le Casting quand a lui Excellent a commencer par Ron Perlman qui campe a merveille le personnage de Hellboy au caractére bien trempé et a qui lance des vannes qui fusent dont le maquillage est trés bien fait sans oublier le reste de la distribution qui s'avére également a la hauteur comme Selma Blair,John Hurt,Jeffrey Tambour,Doug Jones qui livrent une prestation impeccable. En Conclusion,Hellboy est un excellent film Fantastique en étant a la fois Envoûtant,Poétique,Drole et Spectaculaire dont les amateurs de Supers Héros et d’univers Gothique seront aux anges et dont on peut saluer la Suite qui s’avère encore meilleure que son illustre prédécesseur grâce au génie incontesté de Guillermo Del Toro.