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Tendax_montpel
33 abonnés
631 critiques
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4,0
Publiée le 2 septembre 2010
Un régal que ce film qui excelle dans tous les genres qu'il parcourt. On suit d'un œil curieux un scénario presque banal avant que les codes et les apparences ne s'effondre. Le duo Nicolas Cage - Alison Lohman donne un cachet particulier à cette production, qui souffre seulement d'une morale un peu raplapla.
Le réalisateur de Gladiator (2000) offre un rôle à contre emploi à Nicolas Cage, un personnage atypique et affublé de divers problèmes tous aussi gênants que drôles. D’une part, il est atteint d’agoraphobie et d’une autre, il doit faire face à une pléiade de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) qui lui pourrissent sont quotidien. Un quotidien déjà pas très reluisant puisqu’il arnaque ses semblables, jusqu’au jour où il découvre qu’il a une fille et là, sa vie va changer, de ses routines névrotiques à ses habituelles arnaques. Avec Les Associés (2003) Ridley Scott met en scène une épatante comédie dramatique, porté par d’excellents acteurs, que ce soit Nicolas Cage en tête, suivi de près par Sam Rockwell & Alison Lohman (qui pour l’occasion, campe une adolescente de 14 ans alors qu’elle avait à l’époque du tournage 10 ans de plus !). La mise en scène regorge de surprises et maintient tout au long, un suspens et une tension palpable, jusqu'à l’impressionnant twist-ending qui nous laisse bouche bée ! On appréciera tout autant la B.O qui nous rappelle le groupe Gothan Project, pour son côté tango éléctro.
Ridley Scott a fait de meilleurs films, mais 'Les Associés' est tout de même un bon film avec Nicolas Cage (d'habitude je déteste cet acteur, mais là il s'en sort bien). Il y a un peu d'humour, et quelques scènes émouvantes... de plus, les personnages sont attachants et le scénario se révèle être assez original. Ce film est une petite surprise pour ma part, on passe un bon moment devant notre écran.
Cette comédie tourne souvent au vaudeville et le personnage tocer de Nicolas Cage est la pour rajouter de l'eau au moulin lors des quelques moments de répis du film. Pleins de bonnes volontés et de petites piqures bien placé, ce récit reste forcément attachant. Pas le meilleur Ridley S. mais le plus abouti au niveau des rapports humains.
Méconnue dans la déjà longue filmographie de Ridley Scott, cette comédie enlevée, maline et jubilatoire est une pleine réussite. Ridley Scott s'amuse et ça se voit en jouant sur le thème de l'arroseur arrosé" dans cette arnaque de première où la légèreté côtoie de près la tragédie. Nicolas Cage est formidable dans un rôle qui rappelle sa prestation avec les frères Cohen.
"Les Associés" ne fait pas partit des grands classiques de Ridley Scott mais reste tout de même un divertissement honorable. Quand il s’agit d'arnaque je suis toujours preneur, mais ce sujet ne sert finalement que de toile de fond à cette comédie dramatique autour d'un père arnaqueur et toqué à l'extrême qui va apprendre à connaître sa fille. Ce sont ces scènes drôles et touchantes qui sont à retenir de ce film car le twist même s'il est inattendu n'est franchement pas bien intégré au récit. Heureusement côté acteur ça fait le boulot avec l'étonnante Alison Lohman et surtout la très bonne performance de Nicolas Cage. Un film sympathique à découvrir.
Assez déçu par ce film de Ridley Scott. Non pas que se soit une histoire de mauvais jeu d'acteur (bien que prendre Alison Lohman, 23 ans à l'époque pour jouer une gamine de 14 ans se remarque ...). Nicolas Cage crève l'écran ici, assez ses toc, joue à merveille. Le scénario est plutôt bien ficelé mais part complétement en sucette à la fin, pour s'éparpillé n'importe où. Il manque aussi quelques rebondissement qui donne des longueurs au film.
Version de l'arroseur arrosé vu par Ridley Scott... Et quelle bonne surprise ! Ce la faisait longtemps que Ridley Scott nous avait pas offert un film quasi intimiste. Un film d'arnaque qui parait simple à première vue mais dont le suspense est particulièrement réussi. Les acteurs sont tous parfaits même si le personnage de Nicolas Cage, avec ses TOC peut en dérouter plus d'un... Ce sont ces TOC qui font l'ambiance du film mais était-ce si nécessaire ?! Mais au final ça reste un très bon film d'arnaque.
Enchaînant les films au rythme d'un par an depuis le remarquable Gladiator, Ridley Scott propose en 2003 Les Associés, où il est question d'un arnaqueur souffrant de plusieurs troubles mentaux et qui va tenter de renouer le contact avec sa fille devenue adolescente.
Si on excepte un début un peu poussif, Ridley Scott propose une oeuvre surprenante et une bonne surprise dans sa si inégale filmographie. Usant d'une mise en scène assez survoltée, il nous entraîne dans cette histoire mêlant arnaque, retrouvaille ou encore trouble psychologique, le tout avec efficacité. Le scénario est plutôt bien ficelé, avec des personnages intéressants et des rebondissements plutôt bien trouvés et parfois même vraiment surprenants.
Mêlant humour et suspense, ainsi que quelques petites doses d'émotions (bien que ça ne soit jamais vraiment prenant de ce côté-là), le metteur en scène d'Alien gère bien le tempo et son récit, sachant proposer une oeuvre cohérente. Parfois un peu déroutant, l'oeuvre est servie par une ambiance plutôt prenante, d'abord un peu étrange voire déroutante, tandis que Ridley Scott arrive à créer une véritable sympathie pour les personnages, notamment Roy, et ce malgré son côté empathique.
Ridley Scott évite toute lourdeur ou excès, notamment au niveau des problèmes de Roy, et montre un véritable savoir-faire derrière la caméra. Les Associés bénéficie aussi d'une partition collant avec brio aux images, tandis que les interprètes participent pleinement à la réussite du film, Nicolas Cage en tête, à l'aise dans un rôle de névrosé alors que Sam Rockwell et Alison Lohman lui rendent parfaitement bien la réplique.
Ridley Scott propose avec Les Associés une comédie dramatique agréable à suivre et plutôt surprenante, montrant une réelle efficacité et savoir-faire, tout en dirigeant plutôt bien un très bon trio de comédiens.
Matchstick Men investit le faux comme vecteur d’accession au vrai, le mensonge comme thérapie permettant à Roy de quitter sa solitude et une partie des tocs qui y sont associés pour, à terme, (re)fonder une famille. Nul hasard si le personnage commence par marcher en chaussettes sur sa fameuse moquette – celle qu’il ne cesse d’aspirer et dont la pureté doit rester intacte – avant de finir pieds nus sur le toit d’un immeuble quand, désillusionné, il prend conscience de la supercherie dont il a été l’objet. Les pieds nus signifient, comme souvent chez Ridley Scott, le raccord à la réalité et à la fragilité congénitale de l’être humain : Paul Getty père marchant jusqu’au tableau La Vierge et l’Enfant dans All the money of the world (2017), le robot David dans Alien: Covenant (2017), l’avocat de The Counselor, l’agent Ferris dans Body of Lies (2008), Christophe Colomb sur sa caravelle dans 1492: Conquest of Paradise (1992), les marins de White Squall (1996) etc. Nous retrouvons également le symbole de l’échiquier, détenu par le psychiatre, instigateur principal de l’arnaque. Le cinéaste offre ainsi une variation cynique sur le thème de l’arroseur arrosé, quoique son cynisme s’émousse enfin pour ménager une porte de sortie : retrouver un équilibre par le déséquilibre, créer un foyer authentique après avoir vu le factice détruit. Le jeu de rôles prouve à Roy qu’il est capable d’être un bon père et qu’il a besoin d’assurer sa paternité. Nicolas Cage l’interprète à la perfection : il compose un personnage à la fois hilarant et poignant, épaulé par des seconds rôles tout aussi convaincants. Matchstick Men témoigne de l’habileté de Scott à s’emparer d’un genre qui n’est pas le sien, et qu’il réussit haut la main après la lourdeur de son A Good Year (2006).
Quand un film a l'audace et l'intelligence de réunir le top en réalisateur, le top en acteur et le top en compositeur, il est rare que le résultat soit décevant. Nicolas Cage qui affectionne tant ce rôle de héros survolté à l'humour décapant (cf. The Rock) est tel un poisson dans l'eau dans les Associés. Son jeu est parfait, juste. Les acteurs sattelites sont également sublimes : entre un Sam Rockwell au faciès prédisposé au rôle qui lui a été confié, et à la surréelle Alison Lohman capable d'exploiter en 2h toute la palette émotionnelle d'un humain ... le trio fonctionne. Ridley Scott a choisi la mise en scène simple, mais efficace, et le film est très ingénieux, son scénario complexe sans être lourd, et la chute finale surprenante. La plus grosse surprise venant de Mister Hans Zimmer, qui cette fois-ci a évité de faire un remake de la BO de Rock pour réaliser de vraies compos jazzy d'une qualité succulente. A voir, revoir et re re voir, et c'est un ordre.
Ce film n'est pas mal, mais j'attendais mieux. Oui le scénario est parfait, oui, le trio d'acteurs principaux est excellent. Mais déception au niveau de la réalisation. Ridley Scott dans une comédie, ce n'est pas trop ça !