l'homme sans passé nous montre le rejet de la sociéte face à un manque d'identité . Et également, une geste humaniste envers un homme en détresse . Dommage qu'avec toute ces bonnes intentions , le film ne soit pas plus pasionnant.
D'une justesse saisissante, de la musique sur mesure, cette quête d'identité prouve que tout être se construit et poursuit sa construction indépendemment de sa volonté, qu'il l'accepte ou non. Une amnésie mis en scène par Kaurismaki aura suffi à dévoiler cette part de questionnement très humain, même absurde.
Une perle qui nous vient tout droit de Finalnde. Mais pourquoi ne voit on pas de film plus souvent comme ca? Ce film est d'une rare poésie, bercée par un climat presque onirique et un sens de l'humour caustique tout simplement irrésisitble. Les personnages sont eux renversants, plein d'humanité et d'originalité, et il est vrai qu'il donne eux aussi la part belle aux dialogues, le plus souvent surréalistes, toujours d'une inventivité rare. Tout sonne incroyablement juste dans ce film qui nous livre en plus une belle histoire d'amour, d'une sobriété déconcertante. Enfin, la musique est elle aussi une merveille. Bref, vous l'aurez compris, c'est un immense moment de cinéma que nous offre ici Aki Kaurismäki, un bijou comme on en voit rarement. Inoubliable et immanquable.
Malgrès ses bonnes intentions, Aki Kaurisamäki réalise un film naïf et un peu trop optimiste, ce qui rend le film irréaliste et niais. Les personnages misérables sont multipiés et la plupart ne font qu'ennuyer le spectateur. Kaurismäki essaie de faire décoller l'histoire avec une petite histoire d'amour impossible. Visiblement, "L'Homme sans passé" est un chant contre la misère, mais l'artiste chante faux.
Avec autant de bonnes critiques, j'aurais vraiment aimé apprécier ce film, mais il est malheureusement d'un ennui mortel. La mise en scène est terne, les dialogues vides et quasi inexistants, les acteurs jouent de manière terriblement monocorde… Une étoile pour le côté un peu décalé et parce que ça ne dure pas trop longtemps (même si ça peut paraître bien assez long), mais c'est généreux.
Original, caustique, décalé, "L'homme sans passé" nous fait également goûter avec délice à l'humour scandinave. Une agréable découverte très justement récompensée par un important succès public et critique...
Une véritable daube ! C'est lent, c'est triste, c'est ennuyeux: il ne se passe rien, les dialogues sont nuls. Et dire qu'on recompense ce genre de film !
"L'homme sans passé" est le cinquième film réalisé par Aki Kaurismäki qu'il m'ait été donné de voir. Si je devais les classer par ordre de préférence, il arriverait en second ( derrière "Au loin s'en vont les nuages" et devant "Juha", pour ceux qui connaissent ). Tout d'abord je vous incite vivement à voir les Kaurismäki en VO, le finnois ayant un charme certain ;-).
Cet "homme sans passé" est une immersion presque poétique chez les exclus de la société finlandaise. Markku Peltola ( excellent il faut le souligner ), amnésique suite à un passage à tabac par des voyous, se retrouve hébergé par une brave famille de SDF, qui, s'ils n'ont pas le sou, ont le coeur ( et le sens dus système D, comme le démontre la scène de la douche prise par le père :-) ). Sans nom et sans passé, il se reconstruit au contact de tous ces pauvres gens ( nouveaux amis, nouveau logement, nouveau potager ). Mais c'est aux côtés d'une employée de l'Armée du Salut locale ( Kati Outinen ) qu'il retrouve un véritable goût de vivre ( "Je fais plein de choses parce que tu m'inspires" lui dira t-il ). A eux deux, ils forment un couple improbable et attachant.
Il m'a fallu un peu de temps pour accrocher au film, d'où une note pas excessivement élevée. Néanmoins quelques passages sont extraordinaires et délectables : l'entrée en scène de Hannibal, le chien le plus féroce de la Terre, mais aussi l'affrontement verbal entre le policier et l'avocat ! Ça c'est du cinéma, décalé et très drôle.
Le succès qu'a connu ce long-métrage n'est donc pas usurpé. Faisant la part belle à l'humanité de ses personnages et à leur générosité ( sauf pour le propriétaire de Hannibal :p ), "L'homme sans passé" appartient à ce qu'on peut appeler "le bon cinéma".
Un film étonnant. Le début est assez déstabilisant, à l'image de l'univers de son héros amnésique. Où Kaurismaki nous emmène-t-il ? Quel est cet univers froid, sans repères où il nous promène, apparemment sans but ? Et puis, petit à petit, les choses reprennent un sens, les personnages laissent percer un peu de chaleur, l'univers s'anime et se réchauffe. Des pointes d'humour grinçant, des lueurs d'espoir dans le destin des personnages donnent au film une grande profondeur. Et puis il y a ce formidable travail visuel sur les couleurs, les éclairages. On en ressort transformé...
Le cinéma poussé à l'extrême ... vers le bas !!! En première ligne, le jeu des acteurs. Les collègiens de mon village, au club théâtre, jouent quand même un cran au dessus. Et dire que Kati Outinen a eu le prix d'interprétation féminine à Cannes ... ça laisse songeur. Là sérieusement, on se demande quels sont les critères d'attribution des trophés à Cannes ... le plus intimiste ? Ici, c'est clair, mise à part l'idée du scénario, expliquer la 'magie' du film révèle bien d'un tour de passe-passe.
Un scénario très maigre, malgré une assez bonne idée de départ, un film inintéressant... Des acteurs qui ne disent pas grand chose: c'est logique, ça plait à la critique. Franchement, l'homme peut s'en passer...
C'est un film très soigné. Les couleurs des personnages et des décors sont travaillés. La musique est très entraînante et suit le rythme du film. L'histoire et les gens sont simples et attachants. J'ai passé un exellent moment. A voir.