Après Des hommes et des dieux et Old Boy, c'est le troisième Grand prix du Festival de Cannes qui me déçoit et encore je peux en ajouter un autre sans l'avoir vu, Monty Phyton : Le sens de la vie. Je n'ai pas trouvé ce film mauvais, il y a quelques bons moments, la scène avec l'avocat, les scènes vers la fin quand le type revoit son ex femme et qu'il retourne avec celle qu'il aime à présent, mais je suis très loin d'avoir trouvé ça formidable. La réputation qu'a ce Festival de récompenser des films chiants n'est pas illogique, pour preuve le prix d'interprétation féminine remit à Kati Outinen, l'interprétation n'est pas mauvaise, mais j'ai vu franchement mieux je suis désolé. Un film pas mal, avec une très bonne fin et voilà, pour moi L'homme sans passé est carrément surestimé.
Original, caustique, décalé, "L'homme sans passé" nous fait également goûter avec délice à l'humour scandinave. Une agréable découverte très justement récompensée par un important succès public et critique...
L’inertie des personnages, leur silence et leur presque passivité sont autant d’éléments qui donnent au film d’Aki Kaurismäki une dimension singulière profondément artistique. Car le charisme des protagonistes réside dans leurs visages et dans leurs yeux autant que dans leurs actes et leurs allures. Une réalisation qui pousse à observer davantage l’Humain et ce qu’il peut offrir. Un hymne à la renaissance, plein d’un optimisme à déceler par soi-même.
l'homme sans passé nous montre le rejet de la sociéte face à un manque d'identité . Et également, une geste humaniste envers un homme en détresse . Dommage qu'avec toute ces bonnes intentions , le film ne soit pas plus pasionnant.
Un film décalé dans le ton, le temps et le sujet, et un vrai prétendant à la soirée thématique Arte. Ce sont les dialogues très piquants et presque étranges dans le contexte qui font le charme spécifique d'un film plutôt réussi et plus drôle que la moyenne du genre. Rien à voir avec les Leningrad Cow-boys qui sont plutôt lassants à la longue.
Ne vous fiez pas à l'affiche, L'Homme sans Passé est loin d'être le long drame finlandais larmoyant qu'il paraît être. Il s'agit au contraire d'une excellente comédie qui joue autant avec les situations qu'avec les dialogues.
Le réalisateur pose un cadre particulier, légèrement différent de la réalité, avec des couleurs et des éléments rappelant les films de Jean-Pierre Jeunet, en plus mélancolique. Le héros évolue dans un quartier pauvre d'Helsinki, et ces quais désaffectés permettent de poser un cadre original. On sent que la communauté qui y vit a une histoire et une organisation bien définie.
Les deux personnages principaux sont géniaux, ils sont peu expressifs, parlent avec peu d'intonation, comme s'ils étaient mal à l'aise avec les sentiments positifs qu'ils éprouvent. Et pourtant ils arrivent parfaitement à nous étonner, à nous décevoir, et surtout à nous faire rire. Les dialogues complètement surréalistes prononcés avec tout le sérieux du monde, c'est génial. Les scènes ne durent jamais très longtemps et le tout s’enchaîne rapidement, sans que l'on ait le temps de s'ennuyer. Le seul reproche que l'on puisse faire est la mise en avant de la religion, qui n'apporte pas grand chose au final, mais j'ai du mal à déterminer si c'est une volonté du réalisateur ou bien si la Finlande est tout simplement plus puritaine que la France.
C'est drôle, original, et ça mérite d'être découvert.
Le cinéma poussé à l'extrême ... vers le bas !!! En première ligne, le jeu des acteurs. Les collègiens de mon village, au club théâtre, jouent quand même un cran au dessus. Et dire que Kati Outinen a eu le prix d'interprétation féminine à Cannes ... ça laisse songeur. Là sérieusement, on se demande quels sont les critères d'attribution des trophés à Cannes ... le plus intimiste ? Ici, c'est clair, mise à part l'idée du scénario, expliquer la 'magie' du film révèle bien d'un tour de passe-passe.
Un film plutôt ennuyant mais qui se laisse regarder. L'histoire est bien traitée mais le personnage de l'homme est bien trop ambigu pour qu'on s'identifie à lui. Peu d'émotions, de sensations, de bouleversements devant ce film, et c'est dommage car l'idée de base est vraiment très bonne. Quelques plans sont très beaux mais on a l'impression que tout tourne autour d'un seul point, plutôt mal exploité..
"L'Homme sans passé" est un film esthétiquement beau mais peu intéressant et au final décevant. La photographie rend la ville d'Helsinki belle et colorée, même par delà ses quartiers misérables. Pour ce qui est du scénario, le film démarre plutôt bien, la suite des aventures aurait gagné à être beaucoup plus passionnante. Malgré le soin que Kaurismaki apporte à son film, il souffre d'un scénario finalement très ennuyant, de dialogues quasiment inutiles, et l'ambiance est trop austère, peu attirante. Cet amnésique passera son temps à chercher un job, puis à chercher son identité... L'acteur principal n'est par ailleurs pas attachant du tout, contrairement à sa partenaire, Outinen, plus talentueuse (mais pas très belle...) Au final, si Kaurismaki sait très bien mettre en scène et fait preuve d'audace dans certains de ses plans, le scénar' est vite inintéressant. Seuls le début et la dernière partie sauvent le peu d'intérêt qu'il porte.
Film original, dépaysant (difficile de deviner où il se passe), un chouïa absurde voire kafkaïen, peuplé de laissés-pour-compte et de paumés, avec un humour pince-sans-rire, où violence et méchanceté croisent humanité et générosité, bénéficiant en prime d’une excellente qualité technique.
Le héros du film est d'une telle lenteur, que l'inspecteur Derrick, son compatriote, semble être un hyperactif sans contrôle de "Ritaline" ou de "Concerta". L'ambiance du film est méga-glauque, triste, ennuyeuse. Le réalisateur doit être daltonien et ne doit voir que le marron et le vert caca d'oie. L'histoire est sans intérêt. J'ai certainement raté quelque chose au vue des nombreuses critiques positives, mais quoi ?
Petite tranche de vie d'un homme qui ne se souvient plus qui il est, à la suite d'un passage à tabac et qui doit trouver sa place autant dans la société que parmi ceux que la société a exclus. C'est à la fois touchant et drôle et abordé avec beaucoup de délicatesse. Un film très humain et tendre.
Je viens de regarder ce film qui est classé parmi les chefs d'oeuvre dans les films à la demande de Belgacom TV.
Bon, ce n'est pas aussi chiant que les 30 premières minutes ne le laissent craindre, et puis il y a quelques thématiques sympathiquement abordées, mais un chef d'oeuvre ???? Enfin, techniquement, un réalisateur qui n'a fait que des films encore plus chiants pourra qualifier celui là de chef d'oeuvre, oui, c'est certain.
MAis je lui donne tout de même la note de "pas mal", parce qu'il y a quelques scène qui m'ont faites mourir de rire et puis ce film critique l'administration, l'étatisme, ... et dis du bien de la solidarité privée.