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    Une blonde émoustillante
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    2,8
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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2022
    Après la première guerre mondiale et la fin de l'empire Austro-hongrois, en Tchécoslovaquie, le jeune gérant d'une brasserie vit le parfait amour avec sa femme, une jolie blonde dotée d'une chevelure admirable. Tout le village, le conseil d'administration de la brasserie se pâment devant elle. Un jour, le frère du gérant vient lui rendre visite. Victime d'un problème auditif ou d'un trouble de la personnalité ( rien n'est explicitement expliqué) il parle très fort et à un comportement envahissant. Heureusement, il ne restera que deux semaines. Tiré d'un livre autobiographique de B Hrabal, écrivain célèbre en Tchécoslovaquie qui eut maille à partir avec le régime surtout après le "printemps de Prague" , le film est une ode à la sensualité et à la sexualité, sources fondamentales de bonheur dans l'existence. Comme "une blonde..." . Utilisant parfois des artifices expressionnistes ( la cheminée à laquelle montent, deux des personnages principaux, peut être interprétée comme la volonté de contempler un horizon de liberté, voire peut-être, de manière plus prosaïque un symbole phallique - qui mérite tous les risques ). Réalisé par un des auteurs phares de la nouvelle vague Tchécoslovaque, Jiri Menzel, décida de rester dans son pays à la différence de ses homologues Milos Forman et Ivan Passer qui partiront faire carrière en Occident ( avec succès pour Forman). Tres bien filmé et interprété, il faut ne pas occulter que le film souffre, à mes yeux, de défauts majeurs. Le manque de rythme le parcoure pendant toute sa durée et il faut bien dire que le scénario est vraiment minimaliste. Un peu trop à mon goût. Le film qui est une curiosité difficilement visible depuis des années sur grand écran, fait partie de la reedition de trois films sur les treize faits par ce réalisateur. Il s'adresse avant tout aux aficionados ou aux spectateurs intéressés par le cinéma d'europe de l'Est du temps du communisme. A ces derniers, j'en profite, pour recommander de jeter un œil au cinéma Polonais qui était dans les années 70 , tout simplement le meilleur d'Europe de l'Est mais aussi pas loin d'etre celui du continent tout entier.
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Le film pourrait s'appeler une blonde rafraîchissante car c'est la seule chose qu'on a envie de faire après avoir vu cette farce lourdingue,pas drôle du tout et réac à mort : s'envoyer un bock de pils fissa pour oublier cette histoire de frangin hurleur type coucou (insupportable)qui s'invite dans un couple pour y mettre le souk.Restez tranquillement à votre terrasse c'est préférable.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2022
    A l’identique de Trains étroitement surveillés (1966, Belles mécaniques) et Alouettes, le fil à la patte (1969, Luttes sous contrôle), Jirí Menzel adapte au grand écran de nouveau un roman de Bohumil Hrabal (La chevelure sacrifiée, 1974). Là encore ce dernier coécrit avec le cinéaste le scénario du film titré Une blonde émoustillante (1981). Une collaboration bien rodée, fructueuse et toujours efficace puisqu’elle se déclinera en 1981 par l’obtention pour Menzel d’une mention spéciale lors de la Mostra de Venise. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/02/25/une-blonde-emoustillante/
    Pauline C
    Pauline C

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2022
    Si j’avais pu mettre zero...
    Que Jiri est fait ce film est une chose,
    il n’empeche pas que ce film au même titre qu’un film d’epoque raciste qui aurait été tourné par un réalisateur de renommé n’aurait pas été rediffusé en cinéma.
    Il est ici permis de le faire car la misogynie répugnante n’a aucune importance et ne pose toujours pas problème.
    Je pense à la représentation suivante . On y voit une femme qui se fait punir, et fesser car elle s’est coupé les cheveux, les siens donc, mais qui OO surprise , SOURIS en même temp qu’elle pleure.
    Une femme qui quand lui médecin lui demande d’enlever ses vêtements et que le docteur s’avachit sur sa poitrine nu, souris.
    au diable le consentement, quel merveilleux film représentatif du désir féminin.
    Ce film a ravis les vieux hommes blancs de la salle du 5ème.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Comme toujours, chez Menzel, on sort du film sous le charme; on ne sait pas trop dire pourquoi ni comment. C'est peut-être dû au ton inimitable du réalisateur qui a une tendresse pour tous ses personnages et qui les filme avec fluidité et naturel. Il dépeint ici une sorte de femme idéale, entourée d'hommes balourds, obscènes, mais attachants malgré tout. A voir.
    Zephyrin46
    Zephyrin46

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2023
    film bien lourd, sans intérêt, on est content quand le frère arrête de gueuler pendant une heure, on attend la fin avec impatience.
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