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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 janvier 2016
La vie de Bob Evans aurait pu certainement faire l'objet d'un bon scénario de film. C'est une success story passionnante, un conte de fée, qui vire parfois au cauchemar, où l'on découvre un homme à l'image de l'Hollywood des années 60 à 80. Le documentaire est d'ailleurs monté comme une fiction. La voix off d'Evans associée aux images d'archives nous transporte dans ces décennies où le cinéma américain brillait par ses productions audacieuses. On se doute évidemment que tout n'est pas forcément vrai, car il s'agit quand même de l'adaptation d'une autobiographie, dictée et lue par l'auteur même. Niveau objectivité, ça se pose là. Mais après tout, une courte citation d'Evans en début de film nous rassure en rappelant que dans toute histoire, il existe plusieurs vérités et aucune à la fois... Du coup, on prend le film pour ce qu'il est, un témoignage que l'on veut croire sincère. Et ce n'est pas bien difficile, car on n'entre pas non plus dans des détails qui tuent et les non-dits se substituent souvent à l'absence de vérité. L'effet de style et l'exercice narratif est donc préféré dans ce documentaire au contenu même, bien que l'on n'oublie pas non plus de nous servir nombre d'anecdotes passionnantes sur l'industrie du rêve et ses réalités. Comme dans le conte qu'il se veut être, ce film prodigue à sa fin une morale plutôt amère signifiant que si l'on veut réussir sa vie, il faut être prêt à en payer le prix. Ce bon Robert aura bel et bien éprouvé cette loi visiblement invincible dans le monde du show-business.
Robert Evans n'est pas un mythomane: il y a ici la très longue liste, plutôt impressionnante, de ses VRAIES conquêtes, et il passe de toute façon la moitié du métrage à se vanter du fait qu'il a piqué la copine de Steve Mac Queen (Ali Mc Graw). D'autant plus qu'il faut bien avouer que cet homme des plus ingénieux, en même temps pas dénué de zones d'ombres, a produit quelques uns des plus grands classiques immémoriaux de notre temps - et ce non sans originalité et style - même si on a du mal à dire pour finir s'il a séduit tout ce monde du fait de son argent et de ses relations; ou alors juste avec son charme. Un documentaire à voir pour ceux-là qui trouvent le quotidien trop morne, ou qui s'intéressent au nouvel Hollywood.
Documentaire linéaire attachant sur une célébrité somme toute méconnue de Hollywood. Sans doute le film aurait-il gagné à être un véritable biopic ; pour intéressant que soit le parcours de Evans, il manque une véritable dimension à ce récit d'une ascension et d'une chute.
Dynamique doc qui permet de revenir sur l'incroyable parcours d'un des + celebres producteurs Americains ,c'est aussi l'occasion de se rememorer 2 decennies hollywoodienne ainsi que de nombreux chefs d'oeuvre produit par Mr Evans.Bien aidé par un physique avantageux (mariage avec Ali Mc Graw et multiples conquetes) ,Bob prend rapidement conscience de ses pietres talents d'acteur et s'oriente vers la production de films qui auront + ou - de succes.Grace a des commentaires souvent incisifs et un montage accrocheur meleant images d'archives a quelques sequences d'oeuvres mythiques ,ce doc retrace la succes strory d'un homme chanceux (c'est lui qui l'avoue) mais surtout determiné a vaincre tous les obstacles pour faire triompher le Cinéma en tant qu'art bien avant l'argent (une autre epoque).Un bel hommage a ses hommes et femmes qui prennent des risques souvent financiers pour que de futurs classiques auxquels personne ne croyent puisse voir le jour ou plutot l'obscurité d'une salle.
Narcissique et parfois béat, le film fait bien sûr d'Evans une icône du libéralisme, et, malgré quelques passages sur ces fameux malveillants opérants bien sûr toujours dans l'ombre afin de déclencher ce qu'ils veulent - ainsi que celui sur A.Mc Graw ( considérable ! ) - et/ou ces " faux-gentils " ; oublie de manière flagrante les quelques qualités certaines qu'a pu avoir ce producteur durant sa vie ...
documentaire retraçant la vie époustouflante de Robert Evans, son irrésistible ascension puis sa chute…Acteur et ensuite producteur de Love Story, Le Parrain, Rosemary’s baby…Le commentaire est fait par l’impétrant soi-même aujourd’hui âgé de 75 ans qui nous raconte ses amis (J. Nicholson, R. Polanski), ses amours (….multiples) etc…c’est tout simplement passionnant, quel homme !
Un documentaire très réussi sur la vie d'un célèbre producteur d'Hollywood. L'ascension, l'apogée, la chute et la renaissance de Robert Evans, retracées dans un portrait sans concession. Il a lui même participé à l'élaboration du film et c'est lui que l'on entend en voix off en permanence commentant sa propre vie. Tout est basé sur de vrais documents, photos, films, conversations qu'il a lui-même fourni aux réalisateurs. On a apprend une foule de détails sur la vie d'Hollywood, sur la naissance et la carrière de certains grands films, dont on ne se doute pas en les voyant comment ils ont pu arrivé sur un écran. Ce documentaire est magnifiquement réalisé, le montage et les effets visuels assurent un rythme soutenu où l'humour est toujours présent malgré quelques passages très graves et plein d'émotions. Un très bon moment pour cette découverte de l'homme qui se cache derrière quelques grands chefs d'oeuvres du cinéma américain. Palpitant et passionnant.
"the kid stays in the picture" raconte la vie de robert evans par robert evans. producteur à la paramount fin 60's / 70's, il fut l'un des instigateurs du nouvel hollywood, l'un des chefs de file de ceux qu'on appelait les "mavericks", en produisant par exemple "rosemary's baby", "le parrain", "love story" ou "chinatown".
historiquement le film est passionnant. cette période est l'une des plus intéressantes de l'histoire de l'hollywood. le bas blesse sur la mise en scène car le film est integralement dirigé par evans, dont la voix off condescendante couvre la totalité du documentaire. Manque de point de vue, de prise de risque, d'images d'archives, d'interviews des protagonistes... c'est dommage, cela aurait pû être un très bon film, ce n'est en fait rien d'autre qu'un bon "hollywood stories" qu'on pourrait suivre un dimanche aprèm avec la bière et les chips en se grattant les burnes.
Faire une bio sur un quasi-illustre inconnu et avec seulement des images d'archive, ce n'était pas gagné. Mais c'est un très bon film, intéressant amusant,sur Robert Evans qui a produit quelques petites choses comme Love Story ou Le Parrain. On traverse 35 ans de cinéma (de 70 à 95) avec cet individu qui a vécu une vie emblématique de la période en question : femmes, dope, argent, ambition démesurée, solitude, folie... Cerise sur le gateau : comme Nicholson, Redford et Newman étaient beaux, comparés aux ados attardés que sont les stars masculines actuelles !
Voila un film qui vaut pour ce qu'il est et non par ce qu'il est. En d'autres termes, on peut n'y voir qu'une complaisante autobiographie commandée par Bobby himself histoire de garder quelques souvenirs de sa glorieuse jeunesse (et oui, vous, vous avez des albums photos, Bobby lui il se paie un p'tit film histoire de montrer à ses descendants quel bonhomme il était...). Mais on peut aussi y voir une tranche d'histoire, l'idéal-type d'un état d'esprit, celui du showbiz Etats-unien (et mondial?) dans toute la splendeur de sa bêtise. Et en cela, ce film est précieux, grâce à lui nos progénitures sauront qu'il y a bien longtemps, certains hommes avaient de bien étranges coutumes, et des visions relativement décalées de la vie, la vraie, celle prônée par Auchan.
Documentaire sympathique sans etre révolutionnaire, The Kid Stays in the Picture peut se voir comme une évocation du reve américain, ses hauts et ses bas...concernant les bas on a déjà vu pire que le destin de Robert Evans. Le film est souvent drole, intéressant et nostalgique et l'originalité vient du fait que ce soit l'homme qui a vécu toute cette histoire de l'intérieur qui se raconte, et qui raconte également les rouages et l'envers du décor hollywoodien. On a souvent le plaisir de voir évoquer Ali McGraw, Steve McQueen ainsi que les genèses des projets Chinatown, Le Parrain, Love Story...et qui prouvent indéniablement le flair et le talent de Robert Evans. Tous les ingrédients du genre sont présents : réussite à force de persévérance, rencontres déterminantes, projets insensés, du sexe, la drogue, la descente aux enfers (quoi que cette partie soit vite fait évoquée), les trahisons du métier. On peut néanmoins trouver le coté mégalo un poil saoulant (Evans évoquant ses souvenirs imite les personnages concernés, raconte, parle de lui-meme...) et on aurait aimé entendre quelques commentaires de la part de ses anciens ou nouveaux partenaires du métier mais la réalisation est d'honnete facture, les images d'archives sont suffisantes et c'est assez rythmé pour passer un très agréable moment.
Un documentaire passionnant qui ne s'est vraiment pas fait remarqué à sa sortie. Quasi-inconnu en France, Robert Evans fut un être remarquable et posséda une vie incroyable. Autant le dire tout de suite : il faut le voir pour y croire ! The Kid Stays in the Picture est la biographie de ce personnage, qui, après avoir été remarqué par miracle en tant qu'acteur fut le président de la Paramount pendant plus d'une décennie et produisit des films tels Le Parain,Love Story ou Chinatown. En clair, Robert Evans fut victime du rêve américain. Mais en dehors de la vie de ce personnage racontée à la première personne par Robert Evans lui-même, le film parle aussi de cinéma et de cette époque remarquable où le genre a constamment évolué : la seconde partie du siècle et plus précisément les années 70. The Kid Stays in the Picture est donc un documentaire passionnant pour tout bon cinéphile voulant en savoir plus sur le cinéma des années 70, une époque formidable instaurée par un homme aussi chanceux qu'extraordinaire : Robert Evans.
La vie du producteur Robert Evans racontée par lui-même. Ça a l'avantage de nous faire profiter de la gouaille du personnage, qui ne s'embarrasse pas du politiquement correct et a un certain talent de conteur, il faut bien l'avouer, mais, du coup, présente parfois les choses de manière carrément vantarde (si Evans concède volontiers qu'il était un excécrable acteur, preuves hilarantes à l'appui, il la ramène un peu trop sur son don-juanisme, ses illustres amis et s'approprie sans vergogne l'entière partenité de certains chef d'oeuvres qu'il a produits). Reste que la réalisation est soignée, avec deux effets de styles judicieusement déclinés : l'animation de photos d'archives et l'illustration de la vie d'Evans par le biais d'extraits de films de sa carrière. Un document passionant sur l'industrie hollywoodienne des seventies vu par l'oeil mégalo d'un des producteurs phares de l'époque.