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Hotinhere
549 abonnés
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4,5
Publiée le 14 juillet 2020
Tiré d'une histoire vraie, un film choc, d'une grande violence, qui relate une guerre des gangs dans une favela brésilienne, portée par une mise en scène virtuose.
La réalité des favelas, exposée sans artifices aux yeux des spectateurs grâce une histoire vraie qui reflète le désespoir auquel sont confrontés les habitants de la cité de Dieu. Marquants et criant de vérité, chacun des héros touchera le spectateur en son fort intérieur et le ramènera à sa propre réalité, bien assis dans un canapé au chaud chez soi et derrière son écran pendant que des enfants apprennent à se servir d'armes à tuer de l'autre côté de la planète pour des patrons de cartels, malsains, sans pitiés et ultra violents. C'est beau, c'est fort, c'est triste.
Un film d'une puissance phénoménale, à la fois dans l'histoire ou la narration; le sujet seul aurait pu donner un bon film mais cette construction scénaristique rigoureuse et sophistiquée avec de vrais personnages mise en scène par une équipe de grand talent en fait du coup un chef d'oeuvre.
Film culte. Une délinquance juvénile qui peut-être justifiée par le train de vie minable de ces gamins livrés à eux mêmes dans les favelas. Rien à voir avec les jeunes pleurnichards de nos banlieues qui ont tout sans rien faire et qui se plaignent. Un grand film made in brasil. ----Novembre 2013----
très bon film qui décrit parfaitement la violence des Favelas. L'histoire est prenante, les acteurs convaincants et les images et la couleur sont juste magnifiques. Seul bémol, la VF qui est désastreuse....à voir en VO sous titré sinon ça gâche vraiment le film.
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4,0
Publiée le 9 octobre 2013
« A la citè de Dieu, si tu te barres, t’es cuit. Et si tu restes, t’es cuit aussi »...Sèlection officielle Cannes 2002 (hors compètion) pour cette plongèe en apnèe au coeur d'une favela de Rio à travers une galerie de portraits d'enfants dèlinquants qui dèmarrent leur « carrière » dans les annèes 60! Dans "La citè de Dieu", il n'y a qu'une seule loi: celle de la violence...Pas de sèquences gratuites: elles renseignent sur ce qu'il se passe loin de notre continent et de notre traintrain quotidien! La duretè du propos, le traitement proche du documentaire et la virtuositè de la mise en scène (qui rappelle parfois celle de Martin Scorsese et de Kathryn Bigelow pour le montage) vous laisseront K.O debout! Une rèussite totale de Fernando Meirelles pour un film puissant qui ne correspond pas exactement à la carte postale traditionnelle de Rio et qui ose montrer l'horreur a l'ètat brute! Comme la scène des deux gamins (le choix entre une balle dans le pied ou la main) qui est d'un tel rèalisme qu'elle fait froid dans le dos! On notera pour finir une interprètation remarquable de Leandro Firmino da Hora (Petit Zè) et de ceux qui l'entourent! En particulier Alexandre Rodrigues (Fusèe, le photographe) et Phellipe Haagensen dit Benè...
Parti d'un scénario réaliste et plutôt bien construit, "la cité de dieu" commence malgré tout à lasser au bout d'un certain temps, certainement à cause des très (trop?) nombreux meurtres et fusillades. Mais le côté réaliste de la réalisation (acteurs, scènes de tournages ...), et la mise en scène qui accentue cela permet de qualifier la cité de dieu comme un bon film, à voir.
Le réalisateur brésilien Fernando Meirelles s'attaque à un sujet choc avec "La Cité de Dieu": la rivalité de deux gangs d'une favela au Brésil. Mais plusieurs problèmes s'opposent à la réussite de son projet. Tout d'abord, aucun point de vue fort ne mène son propos. Alors, on ne peut s'identifier à seulement un de ses personnages. Et en se posant comme simple observateur, il demeure impossible d'interpeller le spectateur. D'ailleurs, la violence, pourtant incessante, ne choque que très rarement. On reconnaitra tout de même quelques séquences bien exécutées. Et il faut rajouter à cela une mise en scène globalement peu subtile, avec une utilisation très maladroite de la voix-off, car trop explicative, et avec une caméra qui ne sait jamais où se poser. Enfin, on regrettera que l'ensemble ne soit pas à la hauteur d'une dernière demi-heure complexe et intelligente, car celle-ci soulève un point majeur qui aurait mérité un plus ample développement: Qu'est-ce que vivre dans une favela, tout en étant innocent ? Meirelles a quelques bonnes trouvailles, mais ne parvient donc pas à capter l'essentiel. Dommage !
Servi par une mise en scène exemplaire et très à propos, cette adaptation coup de poing du chef-d'oeuvre de Paolo Lins fera date dans le monde du cinéma Brésilien.
Un bon film . D'une violence digne des films de Tarantino et de Scorsece . Bon il est vrai que les dialogues ce n'est pas du Shakespare mais le film est bon et est divertissant . En conclusion grand film .
Difficile de rester de marbre devant cette illustration d'une violence décomplexée et banalisée. "La cité de Dieu" secoue, certes, mais Fernando Meirelles aurait gagné à resserrer son intrigue autour de personnages moins nombreux.
Tout le charme réside dans le montage, on est pas dans une trame linéaire. Du coup, les éléments se délient les uns après les autres, ce qui crée certains effets surprise. Bien joué.
Un film époustouflant frôlant le chef-œuvre, pas une seule seconde on ne décroche les yeux. Le mélange humour/violence rajoute du rythme à un scénario on ne peut plus travaillé. On ne peut s'empêcher d'éprouver de l'empathie pour les personnages interprété par des acteurs hors-pairs. Si vous êtes sceptiques par rapport à la durée du film ou par rapport à sa popularité, sachez que ça en vaut vraiment la chandelle et qu'on en ressort pas sans sensations.
La cité des dieux est un très bon film, si certains n'ont juste compris la violence dans les cités, ces personnes là n'ont pas réellement compris le sens et le but du film.
Très bon jeu d'acteur, bémol pour les voix françaises.. Le réalisateur a réussi à nous mettre à la place d'un vrai journaliste traversant dans le temps et dans les favelas. Beaucoup de violences certes, et justement cette violence rend le film plus réaliste.