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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 octobre 2019
Un film gigantesque d’une crutauté que j’ai rarement vue.
Certaines choses sont à voir pour ne pas oublier qu’elles existent vraiment.
Serieux, les larmes m’ont manqué quand je l’ai terminé tant j’étais bouche bée face à tant de Haine et de Violence, vous êtes maintenant avertis.
En cet instant je n'aii plus envie de rigoler et je prie pour l’âme de tous ces enfants abusés, violés, maltraités, et forcés à faire ces abominations tant ils ne sont pas au courant de ce qu’ils pourraient faire de leur propre vie.
Un film malgré tout assez convenu sur la violence et la délinquance des jeunes brésiliens, dans des quartiers pauvres. Mais ici, pas de favelas, mais des maisons individuelles pour chaque famille. Ce ne sont pas des quartiers abandonnés. Le film semble se complaire dans une grande violence meurtrière faite par des enfants, et cette violence ne semble pas vraiment justifiée. Le film n'est pas chronologique, le profil des délinquants n'est pas étudiés, c'est très mal filmé (la caméra a la bougeotte), pas de scénario, mais une série de séquences plus ou moins longues qui n'expliquent pas grand chose sur cette cité de Dieu. Sorte de documentaire qui ne fait pas rêver... une vision de l'enfer...
Le film relate l’histoire du narrateur , jeune issu des favélas de Rio de Janeiro souhaitant devenir photographe et sortir de la misère ... En parallèle sont mises en avant les péripéties d’autre jeunes dotés d’une extrême violence se situant dans l’univers du trafic de drogues et du banditisme ; l’histoire de ces jeunes hommes vont s’entremêler au terme de flashback et de faits présent autour de guerre de territoire et de vengeance ... Réaliste , par moment très cru , par moment drôle , des acteurs excellents .. un classique du cinéma qui mérite d’être vu . 17/20
Un film visuellement percutant, voué à dénoncer la "vie" dans les favelas tout en faisant entrevoir des lueurs d'espoir s'opposant à tout déterminisme. Malheureusement, l'ennui guette par la répétitivité des scènes (d'autant que la réalisation emprunte grandement à Tarantino ou Scorsese, bien meilleurs en leur domaine) tandis que l'empathie avec les personnages (aux sorts pourtant pathétiques!) m'a semblé impossible...
Un formidable film, avec une mise en scène géniale, des acteurs dans le vrai, et une histoire narrée qu'on suit avec grand intérêt. Une vraie révélation, portée par l'histoire d'une favela, via le regard de plusieurs personnages. C'est d'un tel réalisme, qu'on se demande parfois où s'arrête la fiction. A voir absolument !
Une claque monumentale. Le film tient la route du début à la fin. Il démontre le cycle infini de la violence dans les favélas. C'est pour ça que j'aime le cinéma, pour pouvoir prendre des claques dans la gueule depuis mon canapé. À voir absolument.
Une plongée dans les recoins les plus malfamés de la planète. La Cité de Dieu, par son ton ne faisant jamais dans le pathos marque bien plus l'esprit que n'importe quelle autre oeuvre dénonciatrice par son choix de ne jamais prendre parti pour qui que ce soit dans les favelas où la mort hante tellement le quotidien de ses habitants qu'elle en devient effroyablement banalisée, voir même glorifiée. La caméra constamment en mouvement accentue l'absence totale de contrôle des quartiers, tout est libre, libre de commettre n'importe quel crime, la seule loi est celle de la rue, imposée par les chefs qui laissent libre cours à leurs pulsions plongeant toute la population dans un cercle vicieux, ni les femmes ni les enfants ne sont épargnés mais ils sont tout autant victimes que coupables. Les balles fusent à longueur de temps, la police est irresponsable quand elle n'est pas pourrie ou tout simplement absente, des personnes perdent la vie pour une peccadille, le favelas est tellement gangrené et hermétique que le banditisme représente presque un plan de carrière louable là où un travail stable est sentie comme un signe de faiblesse voir de soumission par ses habitants, l'existence d'un monde stable leur est tellement inconcevable que l'on assiste avec horreurs à des enfants mourant ou riant joyeusement des décès qu'ils provoqueront à l'avenir. Une baffe.
Mon dieu, quelle claque !!! C'est comme si on y était, où chaque coup de feu nous touchait. Une photographie aveuglante, qui nous entraîne dans les favelas dès les premières secondes. Un grand moment de cinéma, qui donne une leçon de vie. Stimulant, pénétrant, intéressant, les adjectifs ne manquent pour décrire ce chef d'oeuvre. Bouleversant.
En 2003, Fernando Meirelles décide de réaliser l'excellent film : "La Cité de Dieu". Le principal point fort de cette oeuvre est évidement son réalisme et sa crédibilité car j'imagine bien que la vie dans les favelas brésilienne doit malheureusement ressembler à ce train de vie ci ainsi qu'à cette difficulté quotidienne et c'est ce que Fernando Meirelles cherche à démontrer. En effet, cette oeuvre montre bien par exemple, le souhait des caïds à se faire respecter en utilisant tous les moyens mis à disposition tout en embrigadant n'importe quelle personne qui lui passe sous la main (même des enfants très jeune). Ils vont aller jusqu'à les soumettre jusqu'à ce qu'ils obéissent sans broncher car dans ces endroits très pauvres tout le monde veut absolument s'en sortir à n'importe quel moyen et se sentant puissant et sont pour beaucoup en quête de pouvoir en cherchant à monter en grade en suivant ces caïds qui profitent de leur naïveté. Donc ces personnes cherchent à s'en sortir mais en choisissant la solution de la facilité : la drogue, la violence ainsi que les armes. D'autres souhaitent s'en sortir en évitant d'être attiré par des faits illégaux, même s'il est parfois très dur de rester dans le droit chemin (comme on peut le voir avec le narrateur et héros Buscapé ou encore avec Manu le Coq) avec une corruption présente qui n'aide pas à s'en sortir. Bien sûr, dans ces endroits, la paix est parfois très fragile et dépend parfois de peu et parfois d'un Homme. Cependant, en dehors de cette critique sociale, Fernando Meirelles réalise cette oeuvre merveilleusement bien et raconte cette histoire également très bien par l'intermédiaire de Buscapé et met par moment en avant une critique du racisme blanc et noir. La pseudo happy end est encourageante et donne de l'espoir pour l'avenir dans les favelas où il est possible qu'un jour tout s'arrange. Donc ce film de Fernando Meirelles est en un mot excellent.
On pensait que le cinéma Américain nous avait tout donné en matière de films de gangsters mais on se trompait, beauté visuelle, rythme effréné, violence Tarantinesque, il émane en plus de cette oeuvre une impression d'authenticité qui fait froid dans le dos. Des gamins à peine sortis des couches de leurs mères qui font la guerre pour de vrai, on se demande d'ailleurs s'ils jouent vraiment la comédie tant ils font preuve d'un réalisme effrayant.
"La cité de Dieu" a débarqué comme un coup de massue avec cette description violente et sans pitié des favelas de Rio de Janeiro. Les chances ne sont pas les mêmes pour tout le monde, ça on le sait ; mais "La cité de Dieu" livre une approche brutale et crédible de ce monde démuni où la voie de la violence semble la plus facile et logique à emprunter pour s'en sortir un tant soit peu, et ce dès le plus jeune âge. Entre quête de pouvoir, drogues, armes, respect, rivalités et vengeances, "La cité de Dieu" dresse le portrait d'un territoire ingérable dominé par des chefs de gangs, notamment un certain Ze Pequeno. "La cité de Dieu" s'inspire d'une véritable histoire, ce qui rendra le film encore plus impressionnant, et renforcera cet aspect quelque peu documentaire, qu'il détient dans l'ombre de la fiction présentée.
Pas parfait, mais le film se révèle à la fois sobre, réaliste et très violent. Avec une histoire qui quant à elle, est racontée avec douceur pour décrire paradoxalement une société anarchique, délaissée par tout le monde où la violence règne en maître, où un meurtre peut avoir lieu sans raison et par n'importe qui.
Film coup-de-poing et sans concession, "La cité de Dieu" dépeint une réalité violente des favelas brésiliens dont le quotidien est rythmé par les gangs profitant de la corruption et de l'absence policière. Le film ne s'embarrasse de subtilités ni d'une morale ou d'un quelconque message critique. Les auteurs nous livrent une oeuvre crue et directe qui tire principalement sa force de son atmosphère tendue et de ses scènes de violence réalistes. Il faut dire que la mise en scène est brillante et soutenue par un excellent choix de musique. Une claque monumentale !!!!
Film à petit budget mais qui offre un spectacle digne des plus grand classique de gangster dans la ligne d un il était une fois dans en Amérique, ce film est violent comme je les aime.Le casting est inconnu mais vraiment excellent.J pense que ce film reflète assez bien la vie la bas à Rio,tourne un peu à la documentaire .Un chef d'œuvre,un classique tout ce que vous voulez mais ne loupez pas ce film qui selon moi est meilleur qu un parrain ou d’un scarface.5/5Ah oui regarde le en vost c est encore mieux.
Quand on dit que le Brésil est un pays qui progresse (économiquement) à vitesse grand V, ça me fait toujours marrer. Parce que ouais d'accord, Rio, Brasilia ou encore Sao Paulo prennent de l'ampleur, mais dans les banlieues de ces villes et dans les terres du pays, la plupart de gens crèvent de faim. Bref. Ici nous partons pour Rio pour nous rendre dans La Cité de Dieu, l'une des favelas les plus pauvres et violentes de la ville. C'est donc dans cet enfer (il n'y a pas d'autres mots pour la désigner) que se déroule l'histoire du film de Fernando Meirelles. Depuis qu'elle est sortie au cinéma, cette « Cité de Dieu » a reçu toutes les éloges possibles, pleins de nominations, pleins de récompenses et ferait même partie des films les plus vus au monde. Et la question, que l'on peut se poser après visionnage, c'est pourquoi. Pourquoi un tel tapage autour de ce film ? Pourquoi est-il considéré comme un chef d'oeuvre alors qu'il n'en n'a pas les critères. L'intention de Meirelles, celle de dépeindre la vie dans les favelas était bien entendu, plus qu'honorable, il voulait aussi sans doute s'en prendre indirectement aux gouvernements brésiliens successifs qui n'ont jamais rien fait, il voulait aussi sans doute au passage égratigner un peu les médias (pourris, quels que soient les pays), mais, malheureusement pour lui, tout ce qu'il parvient à nous proposer c'est film pour le moins ennuyeux, violent certes, mais très plat et très convenu. Ça ne pardonne pas quand on s'empare d'un sujet aussi sensible. C'est vraiment pas fameux. Et l'on ne peut même pas compter sur les personnages pour égayer un peu l'intérêt du film. Aucun d'entre eux n'est intéressant et n'a de profondeur. Tandis que d'autres sont carrément détestables et insupportables (à l'instar de Zé Péquéno). « La Cité de Dieu » était censé être une œuvre choc et essentielle. Mais il ne s'agit finalement que d'un film qui ne laisse aucun souvenir. C'est ainsi.