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Shiwamada
40 abonnés
556 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2008
Fernando Meirelles nous offre un magnifique point de vue sur la difficulté de la vie au sein des favelas brésiliennes et de la domination de la violence et l'arme au sein de ces zones. Des images frappantes, des anti-héros très bien interprétés, le portrait offert est cruel de réalisme. Une violence omniprésente dans une cité sans pitié où se faire sa place commence dès l'enfance, à l'image de Zé Pequeno... Un film quasiment documentaire par son aspect si vérace, mais qui va peut-être un peu trop loin dans des scènes vraiment cruelles.
Film poignant d'une violence extrême (la scène du massacre dans l'hôtel ou celle du meurtre des gosses sont terrifiantes) mais nécessaire au plongeon dans l'univers des favelas Brésiliennes. L'interprétation d'acteurs inconnus et souvent très jeunes est exemplaire. Du grand cinéma.
Un film coup de poing ! Tout simplement magistral ! Impossible de décoller avant la fin ! Les acteurs sont justes, la réalisation soignée, le scénario très bien écrit ainsi que les dialogues, la galerie de personnages est impressionnante. Une réussite !
On oublie les jolies meufs en léger bikini sur des plages ensoleillées ou les couleurs chatoyantes du carnaval de Rio que nous proposent généralement le cinéma, et on plonge dans l'enfer des favelas, l'autre visage du Brésil malheureusement bien réel lui aussi.
Une peinture d'un quartier (très) populaire sombrant corps et âme dans la violence la plus extrême et la plus sombre. Sans pour autant occulter la simple vérité que chacun choisit sa destiné et son orientation, le film montre la tentation de cette jeunesse défavorisée d'aspirer à une vie meilleure, et ce par n'importe quel moyen. La violence appelant la violence, la délinquance gangrène une cité jusqu'à y étendre son emprise tentaculaire. La réalisation est tout à fait fluide, rythmée et accrocheuse. Les acteurs, bien qu'inconnus, sont souvent très bons, notamment ze pequino, assez impressionnant de justesse dans son rôle. Petit bémol pour le passage ou toute la cité s'embrase dans une guerre des clans; qui ma plus rappeler la chute du faucon noir qu'un film social. Outre cela le film est très bon et sait conjuguer violence et humour noir. Une réussite.
Film extraordinaire, poignant, quasi-documentaire, véritable incursion dans l'enfer des favelas brésiliens. Les mots sont durs à trouver pour qualifier ce film, à la violence pure, aux dialogues chocs et à la mise en scène digne d'un chef d'oeuvre hollywoodien. La puissance du jeu des acteurs est à souligner aussi, car vraiment très prenante pour des comédiens méconnus... On retiendra outre la prestation de Alexandre Rogrigues (Buscapé), le terrifiant gangster sanguinaire, j'ai nommé Léandro Firmino alias ZE PEQUENO, la terreur de la favela. Fernando Meirelles signe là un immense film, criant de vérité, et marquant probablement à vie. Superbe.
Un très grand film qui dénonce la vie quotidienne des jeunes des favelas au Brésil. Entre documentaire et fiction, c’est un portrait violent, pessimiste et préoccupant qui nous est offert. La réalisation est quant à elle sublime avec des acteurs jouant sobrement leur rôle. Plusieurs petits bouts de vie qui suffisent à faire passer le message, très touchant !
Tout simplement massif. De Leandro Firmino Da Hora (Ze Pequeno) aux frères Haagensen en passant par Seu Jorge... Je regarde encore ce film dans une concentration quasi religieuse. Définitivement culte. A voir, revoir, survoir, "dévoir".
Le film échoue là où il n'avait peut-être pas droit à l'erreur : il mélange le côté "proche d'un documentaire", le côté "film d'action dans lequel il ne faut surtout pas s'ennuyer" et "attention on va faire un film coup de poing". Le cocktail se laisse regarder, mais perd en crédibilité. Heureusement le personnage principal est attachant.
ATTENTION FILM CHOC! Le premier long-métrage aussi violent que réaliste de Fernando Meirelles (dont la mise en scène est d'une extrême efficacité) nous plonge de manière effrayante aux coeurs de l'enfer des favelas : misère, traffics, guerre de gangs. On pourrait voir en ce raz-de-maré aux secousses à la fois redoutables et nécessaires le caractère culte de certains grands films ou le talent de certains grands réalisateurs. Tout d'abord, avons-nous affaire à un Martin Scorcese brésilien (pour sa réalisation aussi hystérique que sombre au service d'une histoire, aussi accrochante que terrible, sur la pègre)? Ensuite, Le terrifiant Ze pequeno, plus que très bien interprété, ressemble au SCARFACE de Brian De Palma, mais cette fois-ci sans le moindre gramme d'humanité. Et enfin, les parcours radicalement opposés de Dadino (le futur Ze Pequeno) et Buscapé ne sont pas sans rappeler BOYZ'N THE HOOD. Comment ce film n'a-t-il pu être que sélectionné HORS compétition à Cannes? A noter que les dernières images sont glaçantes : les enfants de la rue décident d'hériter de l'empire du crime. Ainsi, malgré le personnage de Buscapé, le film est dénué de tout espoir.
Succès critiques presses et spectateurs à travers le monde, jusqu'à maintenant, Fernando Meirelles n’était qu’un simple réalisateur Brésilien inconnu en dehors de son pays d’origine, jusqu'à ce qu’il réalise le brûlot La Cité de Dieu (2003), une œuvre virulente brossée au vitriole où sous forme de documentaire fictionnel, il aborde de manière ultra réaliste la violence de plus en plus crue des favelas au Brésil. Il y suit les gamins pauvres vivants dans des bidonvilles, livrés à eux mêmes, sans famille, mais entouré d’une multitudes de « frères », ils se livrent à de multiples agressions, meurtres et vols en tous genres. Avec le temps, chacun forme un groupe, auquel la rivalité va les pousser à s’entretuer. Parmi eux, il y en a tout de même quelques uns qui tentent une autre approche de la vie, loin de la violence et du sang, notamment Fusée, un gamin noir qui rêve de devenir photographe professionnel, à travers ce film, on suit son parcourt, semé d’embûches, aux côtés de ceux qui ne pensent qu’à commettrent des délits pour survivrent. La Cité de Dieu (adapté du roman éponyme de Paulo Lins) est une incroyable plongée au cœur de la violence, à travers le portrait d’une multitude de personnages, tous différents les uns des autres, Fernando Meirelles (The Constant Gardener - 2005) parvient à recréer une atmosphère oppressante à travers une réalisation et une mise en scène efficace ! A découvrir aussi, la série télévisée tirée du film : La Cité des hommes, ainsi que le film éponyme qui vient tout juste de sortir au cinéma.