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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 janvier 2009
Film d'auteur poussif... à la limite du pur voyeurisme et d'une mis en scène hollywoodienne, le réalisateur a su dosé entre le côté pulsionnel et le vouloir donner... Un bel enchainement se met en place, nous menant dans une favela de Rio de Janeiro dans les seventies, période très réussi et convaincante, passant du trafic de drogue à la guérilla urbaine, de cette ignorance vis à vis des adultes dans un monde sans règles... Ce film est déstabilisant, Faut-il choquer pour obtenir une réaction ? La période est certes lointaine, mais les coutumes perdurent... On remue la polémique de la mauvaise redistribution.
Quand la vie ne tient plus qu'à un fil et que chacun se prend pour un caïd, c’est une violence sans retenue qui gouverne. Ce gigantesque bain de sang et ses gamins armés jusqu’aux dents qui sombrent un à un dans l’engrenage de la folie fait froid dans le dos. On constate le peu d’échappatoire disponible pour ceux qui veulent s’en sortir. Un pur produit de la rue, divertissant mais à éloigner des plus influençables.
Superbe film-reportage que nous offre la cité de Dieu. Tout y est bon rien à jeter, ce film nous montre de façon très réaliste non pas le Brésil, pour ceux qui ont cru que c'était un reportage sur ce magnifique pays et ont donc mis aucune étoile, mais sur les favelas du Brésil. Les scènes " choquantes " sont censé sensibiliser le spectateur et c'est le cas. La bande-son colle impeccablement et les acteurs jouent à merveille leur rôle. Bref on s'apercevra tout le long du film, quand on se met dans la peau d'un dealer, que l'on peut tout avoir un jour, mais qu'un jour ou l'autre on perd tout, et ça pour toujours !
"On s'en tire tous parce que le public n'est pas très exigeant, et qu'un truc n'a pas à être bien pour avoir du succès" a dit un jour Woddy Allen, en complétant : "évidemment, c'est agréable d'être populaire le temps d'un film, même si c'est fugitif, car le temps qu'ils se rendent compte que le film est mauvais, vous avez pris leur argent". Ou comment résumer le cinéma (essentiellement actuel) en deux phrases et quelque part un peu cette "Cité De Dieu" subitement devenue référence pour tous nos branchés moutonniers. Effectivement, le style adopté par Meirelles ne fait pas dans la dentelle ; je ne m'amuserai pas à référencer une-à-une toutes les techniques grotesques et inutiles retenues dans sa pseudo-mise en scène, toujours est-il que l'on peut très concrètement et de façon tout à fait justifiée qualifier cette débauche d'effets visuels d'affreux brouillon clippesque, jamais construit ni vraiment réfléchi, constamment gratuit, tape-à-l'oeil et (très) fatiguant... Tous les défis à relever pour le réalisateur sont lâchement esquivés, si bien que cette tentative de néoréalisme des années 2000 ressemble plus un vulgaire hachis pour gamins adeptes de la zappette qu'à une oeuvre un tant soi peu personnelle. Au milieu de cette bouillie subsistent néanmoins quelques bonnes idées, suffisamment importantes pour que l'on daigne leur accorder un certain intérêt. Tout d'abord, je retiendrai de brèves scènes isolées assez touchantes et pas mielleuses bien qu'un peu naïves, c'est vrai. Ensuite, le seul personnage creusé du film en la personne de Fusée, notre fidèle narrateur. Enfin, la (petite) réflexion sur la notion de journalisme, pointant le doigt sur des investigations devenues reportages à sensation, pas complètement anodine. Depuis la sortie de "La Cité de Dieu" en 2002, Lula est arrivé au pouvoir : malgré d'intelligentes réformes économiques, son combat contre la corruption et la violence dans les favelas n'a jamais vraiment démarré : piqûre de rappel six ans plus tard.
Ma grosse claque de 2004. Excellent film pour moi mais je peux comprendre que l'on ne l'aime pas. C'est dans une interview de Vincent Cassel que j'ai découvert ce film, il en faisait des éloges, tout à fait d'accord avec lui, même si mes conseils n'ont certainement pas autant de poids que les siens!
OUI...oui mais non... Oui car je suis client des films du genre (Boyz n the Hood, Scarface...) mais non car les personnages ne sont pas assez attrayants. Au final, c'est un bon film hyper violent (pour moi un peu trop caricatural) mais qui ne retiendra pas 2 fois mon attention.
Ce film-documentaire raconte l'histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1980. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et rêve de devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l'évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l'armement, la drogue et ses amis d'enfance qui ne suivent pas la même voie que lui. Jouant la carte du réalisme documentaire, construisant son récit sous la forme d'un puzzle passionnant et adoptant un style nerveux, Fernando Meirelles signe un très grand film. " La Cité de Dieu " est tiré du roman homonyme écrit en 1997 par Paulo Lins, un ancien enfant de cette favela de Rio. On ressort secoué et sali d'une telle expérience cinématographique, un coup de poing qui laisse K.O. Ce long-métrage, dont certaines séquences sont tout simplement incroyable, transmet avec maestria la fureur de Martin Scorsese et signe en quelque sorte un " Gangs of Rio ", très scorsésien, mais également très anticlassique, ce qui embellit le propos de la voix off du héros. Grâce à son schéma narratif complexe ( sans pourtant être inutilement alambiqué ) cette plongée infernale de réalisme et de violence dans la misère de cette cité sans foi ni loi s'avère être, d'un bout à l'autre passionnante. Cette œuvre reçut de nombreux prix : Prix de la mise en scène au festival international de Marrakech (2004), Mention spéciale au festival international du film de Toronto 2003, 6 récompenses au Grande Prêmio Cinema Brasil : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure adaptation cinématographique, meilleur montage, meilleur son et meilleure photographie ; il fut le lauréat de 4 oscars : meilleur réalisateur, meilleure adaptation cinématographique, meilleur montage et meilleure photographie. Une saga virtuose et impressionnante, pleine de bruit et de fureur. Percutant!
Film choc , film coup de poings....... Très violent mais aussi tres efficace. L'univers des favelas Cariocas est retracé des années 60 a nos jours.....quelle explosion! Encore un film a voir en V.O bien sur et a réserver a un public averti.