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Un visiteur
4,5
Publiée le 13 avril 2013
Très dur, très réaliste (j'imagine, jamais été dans les favelas cariocas!), en tout cas avec ce film on vit la vie de ces quartiers bien tendus de Rio, avec violence, corruption, drogues, le lot complet quoi! A voir absolument!!
Deux heures d'effervescence folle dans un film prenant à la réalisation rythmée, haletante et efficace.
Le réalisateur maîtrise parfaitement son sujet, il parvient à nous exposer une histoire assez longue au final, où se multiplient de nombreux personnages sans que le spectateur soit perdu. Terriblement réaliste, dur mais avec des touches d'espoir. Rien n'est épargné, on est pas là pour complaire le spectateur.
Une fois le film terminé, on en ressort presque lessivé. Un film fort, prenant, touchant et dérangeant.
Intrigué par la réputation de ce film dont tout le monde a entendu parler (mais que peu de personnes ont vu), je me lance dans une petite soirée DVD. Les commentaires sur l'affiche sont alléchants avec des références à Scorsese et Tarantino.
Le film décrit l'ascension d'un groupe de jeunes dans le monde du crime, au sein d'une favella brésilienne, chaque membre du groupe suivant une trajectoire différente.
La première chose qui choque en regardant le film, c'est le montage hyper-saccadé, plus proche d'une esthétique de clip vidéo que d'une oeuvre cinématographique. Je suppose que par ce biais le réalisateur a souhaité nous faire sentir le caractère trépidant de la vie de ces jeunes, mais il ne réussit qu'à nous fatiguer la rétine, tout en nous empêchant de nous attacher aux personnages. Ce sont les tics d'un Danny Boyle à la puissance 10. La mise en scène est donc résolument bling-bling : soit vous adorez, soit vous n'entrez pas du tout dans le film, ce qui fut mon cas.
La progression de l'intrigue est chaotique, franchissant plusieurs années d'un coup, survolant la psychologie des personnages, fonctionnant par petites vignettes indépendantes les unes des autres. C'est finalement uniquement dans le dernier quart d'heure, à travers l'histoire de l'apprenti photographe, que le film retrouve selon moi un souffle narratif intéressant. Le film est réputé hyper-violent, mais depuis 2002, notre niveau d'acceptation de la violence a du considérablement augmenter, car il n'a aujourd'hui vraiment plus rien de choquant.
La puissance dramaturgique d'un Scorsese période Les affranchis ou Casino est donc bien loin, de même que l'élégante violence chorégraphique d'un Tarantino version Reservoir dogs. Francesco Meirelles a développé suite à ce film une série télé sur la violence dans les favellas en plusieurs saisons qui eut un grand succès au Brésil, La cité des hommes. En 2008, un film de Paulo Morelli a lui même décliné l'univers de la série sur grand écran.
Un film puissant et éreintant qui mitraille les scènes chocs, la mise en scène est hors norme, une prouesse de Mereilles qui nous flingue en pleine tête. De plus le film est très important pour ce qu'il dénonce.
un film assez dur a regarder de part de la violence démontré en meme temps il montre bien au spectateur la violence des favellas et l'endoctrinement des plus jeunes.
Magistral ! Une fresque à réalisation moderne et dynamique. On pourrait reprocher à La Citée de Dieu de dénoncer des faits navrants par le biais d'une réalisation inappropriée, voir racoleuse. Mais ce traitement est celui qu'il fallait appliquer. Tout en gardant une certaine pudeur, sans s'apitoyer sur le sort de ces pauvres enfants, le réalisateur Fernando Meirelles trouve le ton juste : ni trop dramatique ni trop racoleur. L'ambiance légère fait passer la pilule des monstruosités que vivent ces enfant des favelas brésilienne. Cette réalisation donne finalement au film un ton juste qui ne tombe pas dans le larmoyant, la mièvrerie ou le moralisme. C'est toute la qualité de La Cité De Dieu et c'est ce qui le rend si particulier et si attachant : la vision neutre d'enfants qui tentent de survivre dans le monde brutal des favelas. Univers dans lequel ils sont nées et ont été élevés. Comment pourraient-ils avoir un jugement sur ce contexte ? C'est ce que le réalisateur a voulu faire passer au travers de cette réalisation. Au final, La Cité De Dieu est un film extraordinairement juste, culte et surtout qui se regarde très facilement. Un film parfait : haletant, émouvant et mine de rien engagé.
ca fait drôlement plaisir de voir qu'on peux encore de nos jour réaliser de véritables chef d'œuvres... la cité de dieu en est un, et a 100% .. le film a une ambiance bien construite et qui est bien maintenue, la précarité, la misère, tout est correctement mis en avant, simplement par la qualité de la mise en scène; en effet une réalisation superbe, recherchée, travaillée, l'arrêt sur image (en référence aux photos prises par Buscapé évidement) de certain plans ou mouvements est une figure de style très très intéressante. Les acteurs sont incroyablement sincères et participent considérablement aux réalisme du film et le scenario ... oulalalala ! Absolument génial, un travail impressionnant, la fin racontée au début, le milieu, les flashback, la fin d'encore après, la vie des personnages ... tout est raconté dans le désordre mais avec une justesse affolante ! Un chef d'œuvre, c'est tout ...
Une belle fresque sur les favelas brésiliennes et sur la misère sociale qui en découle. N'épargnant ni la violence, ni la haine, à la manière d'un surdoué, Fernando Meirelles montre l'aboutissement d'une politique sociale désastreuse, autour d'un récit passant de la lumière du soleil à la noirceur de la nuit. Mais comment ne pas voir également, à travers le parcours du jeune héros, un message d'espoir. Fernando Meirelles est incontestablement un réalisateur à suivre...