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EricDebarnot
204 abonnés
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3,5
Publiée le 13 février 2014
Revenir sur les premiers films de Jia Zhang Ke permet de juger de la persistance de ses préoccupations comme de l'évolution de son art jusqu'à la plénitude actuelle. "Unknown Pleasures" (en anglais puisque sinon on perd la référence à Joy Division, importante) a un sujet fort - l'aliénation naissante de la jeunesse chinoise au début du XXIème siècle alors que le monde semblait pour la première fois soffrir à elle - et une forme non moins impressionnante : la manière dont Zhang Ke utilise son expérience naissante du documentaire pour regarder ses personnages, dont il gère le "temps réel" sans pour autant tomber dans la lenteur qui aliène le grand public, est à proprement parler soufflante. Pourtant, ce qui frappe le plus le spectateur occidental dans "Unknown Pleasures", c'est sans doute la vision effrayante d'une Chine encore émergente (10 ans après, c'est pire, on l'a vu avec "Touch of Sin") livrée à une brutalité quasiment primitive, la violence sociale se doublant d'une inhumanité incroyable des rapports. Un beau film, peu plaisant certes, d'un réalisateur déjà exceptionnel.
Deuxième film de Jia Zhangke visionné après *A Touche of Sin*, si son approche au plus prêt des personnages et de leurs sentiments est très intéressante, le film aurait clairement besoin d'un scénario un peu plus écrit pour gagner en profondeur. De belles séquences et un discours sur une jeunesse chinoise en perte de repères qui sort de l'ordinaire, mais la lenteur de l'évolution pourra rebuter un grand nombre de spectateur. Pas convaincu.
j'adore ce film sur de jeunes chinois , tous tres beaux. les acteurs sont geniaux certaines scenes sont tres belles presque vraies quand xia frappe bin bin quand xiao et sa fiancee sont a l'hotel: quelle pudeur! qd ils sont tous les 3 dans la boite de nuit
Intéressant ce film ou on voit une chine en mutation, rarement vue sous cet angle, encore moins aujourd'hui ou tout semble verrouiller par la censure et la propagande nationale capitaliste. Alors effectivement il y a vraiment des plans très long ou il ne se passe pas grand chose mais en même temps il y a quelque chose d'attirant et d'hypnotique dans ces images.
Ce film chinois est le film qui bat tous les records de l'ennui et de l'agacement. Histoire banale et complètement stone qu'on a pas envie de suivre. Les acteurs tentent de s'en sortir tant bien que mal. De nombreuses scènes nous donnent envie de se taper la tête contre le mur (genre un mec qui ne cesse de faire démarrer sa mobylette et de la faire redémarrer 10 fois de suite, et ça dure au moins 10 minutes même si on a l'impression que ça dure une éternité, alors tout ce qu'on prie ensuite c'est qu'il tombe en panne). L' absence de musique ne fait que nous encourager à dormir. En effet le plaisir de savourer ce film est et sera effectivement toujours inconnu. Voilà deux heures de ma vie que j'ai perdu en regardant ce film sans aucun intérêt.
Début 2000, la Chine est sur le point d'obtenir l'organisation des JO de 2008. Nous suivons le parcours de deux jeunes gens de 19 ans; le premier est attiré par une jeune chanteuse déja sous la coupe de son manager, il joue avec le feu. L'autre jeune homme a une petite amie régulière peu disponible à cause de ses études.
L'un et l'autre ont en commun une soif de vivre le présent et une insouciance de l'avenir. Jia Zhangke livre un nouveau film sur la jeunesse chinoise mais plus contemporaine de nous cette fois. Le portrait qu'il nous livre pourrait également concerner la jeunesse occidentale tant son propos est universel. La scène où Bin Bin offre un présent à sa petite amie est révélatrice de l'incommunicabilité de ces jeunes gens et cette scène est sublime.
Enfin, il est impossible de ne pas avoir un mot sur la scène de fin (chantée), mais à des années lumières de ce qu'on peut attendre d'une scène chantée, dans cette scène tout est dit, Chapeau!
Ce film n'a pas tout à fait l'ampleur de « the world » ou « still life », mais on y retrouve certaines caractéristiques du cinéma de Jia Zhang Ke, que ce soit sur le fond (regard désabusé mais sans pessimisme exagéré sur la société chinoise) ou la forme (le soin apporté à la photo est le même dans les logements miteux que sur les chantiers pharaoniques). Ici, le réalisateur s'intéresse plus particulièrement à un jeunesse souvent désoeuvrée, un peu déboussolée par les mutations de la société, qui trouve parfois une consolation en rêvant au Roi des singes (figure très populaire de la mythologie chinoise). Curieux destin que celui que cet élément de la culture ancestrale chinoise qui devient une référence de la jeunesse contemporaine par l'intermédiaire d'un dessin animé tourné sous Mao...