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gerard stevenson
21 abonnés
905 critiques
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2,5
Publiée le 26 juillet 2023
Thriller politique où à tous les niveaux , c'est magouille et compagnie. Malgré le casting, malgré Lautner à la réalisation et Audiard aux dialogues, on s'ennuie un peu devant cette récitation de texte. On ne peut pas dire que Delon, Guiomar, Bouise ou Aumont sont mauvais mais leur jeu se marie bien à la lenteur du film.
J'ai été agréablement surpris par ce film car pour moi le meilleur Alain Delon est celui des premiers films. A partir de Borsellino la tête enfle. Mais là j'ai bien accroché, sachant que Delon joue le rôle non pas d'un dur des durs, mais d'un inflexible (autre registre qu'il affectionne) prêt à risquer sa vie par amitié. Le casting est impressionnant. Outre Delon et Ronet, Bouise, Ceccaldi et Aumont sont très bons. J'ai en plus un faible pour Ornella Muti, pour moi la plus belle femme du monde (c'est plus qu'un faible vous croyez?) bien que je l'ai vue jouer dans des rôles plus importants. L'histoire est bien menée. Bien entendu, en regardant de très près, je suis sûr qu'on trouvera quelques incohérences, mais quand le rythme est là, est-ce que cela importe vraiment?
Un très bon polar avec une intrigue est simple mais pour la résoudre on nous dépeint les mailles de la corruption omniprésente de façon aussi cynique qu'efficace. La direction d'acteurs est un véritable sans faute quant aux dialogues on peut remercier Audiard d'avoir fait dans une certaine retenue, mais deux ou trois piques valent leurs pesant de cacahuètes. Lautner est très à l'aise à la réalisation et la scène de la mort de Stéphane Audran est une véritable perle cinématographique. Je ferais deux légères critiques, la première sur les cascades mortelles d'où Delon ressort un peu trop facilement, sans même une égratignure. La seconde est sur le personnage de Delon, il n'a aucun travers, il est pur et sans taches, un peu comme Elliott Ness. Un peu de nuance eut été bienvenue ! Un très bon film qui e regarde sans aucun ennui.
On trouve une pléiade d’acteur dans cette réalisation de Georges Lautner qui traite des liens entre corruption et politique : le sobre et efficace Alain Delon, Julien Guiomar le tordu, la finesse de Jean Bouise ou un Michel Aumont survolté. Malgré sa longueur le suspense est présent du début à la fin et le film n’a pas vieilli. Ce n’est pas le meilleur Lautner mais comme il a fait des perles rares, on ne lui en veut pas.
Avec « Mort d’un pourri » Georges Lautner fait un thriller politico financier ou l’on va suivre Alain Delon qui va se trouver malgré lui au cœur d’affaires de meurtres de corruption et de lutte de pouvoir. Dommage que le scénario ne tourne un peu en rond et donne l’impression par moment que le film n’avance pas. Car son ton pessimiste et sa peinture au vitriole de la classe politique sont une réussite. Réussi aussi les quelques scènes de cascades réglées par l’équipe de Rémy Julienne. Mais le film vaut surtout pour son formidable casting réunissant de belles « gueules » du cinéma français notamment un excellent Jean Bouise qui fait merveille avec son rôle d’inspecteur de police malicieux. Avec quelques dialogues bien sentis cela aurait pu faire un excellent film s’il n’était pas inutilement alambiqué.
La mort d'un pourri est le point de départ du film (un homme politique). Mais il s'avère que tous ceux qui ne sont pas morts sont aussi des pourris. Au milieu de ce monde, Alain Delon essaie d'être intègre, fidèle en amitié. Il essaie de savoir qui a tué son ami alors qu'il est impliqué dans la recherche de cahiers qui dénoncent un système de malfaçons et détournements généralisés. Tout ce monde de profiteurs ne veut pas perdre ses privilèges et recherche donc le cahier en question, coute que coute, et sont tous prêts à tuer. Tous les gens que fréquente Alain Delon sont abattus ou suicidés de force. Mais il garde une seule obsession: connaitre l'assassin de son ami Maurice Ronet.
La distribution est de haut vol, jusque dans des rôles très secondaires. Dans les performances, Julien Guiomar ou Klaus Kinski donnent de belles performances dans la perfidie et la duplicité. Stéphane Audran porte très haut l'art de la décadence subtile. Ornella Mutti est par contre insipide, à cause de son personnage sans substance et quasi inutile (il n'a aucune épaisseur).
L'histoire de termine par une confirmation que les choses sont pourries de partout, y compris dans la police et dans l'État. Un film policier joyeusement nihiliste donc, tourné pendant les années Giscard.
Un polar noir et cynique sur fond de corruption politique, pas déplaisant et bien rythmé, avec un casting prestigieux, mais au service d'un scénario (signé Audiard) intéressant mais trop alambiqué et peu crédible.
Excellent film, au scénario parfait, on ne s'ennuie pas un instant. Et avec tout le recul que l'on a en cette année 2020, on sait que tout ce qui est scénarisé ici se passe réellement dans les hautes sphères politico-financières. C'est ce qui fait la force de film : la crédibilité et la réalité. Tout un chacun devrait voir ce film afin de comprendre tout les rouages de la politique. A voir par tous les amateurs de thriller et d'Alain Delon.
Je trouve le style vraiment excellent malgré le thème politique que je n'apprécie pas forcément. Des tractations, des secrets hauts placés et une véritable chasse à l'homme s'organise autour de Delon. Gangsters, courses de voiture, faux amis. Le film bénéficie d'une musique suave très new-yorkaise assez attirante et collant hyper bien au film
Quel bonheur que ce policier sur fond d'intrigue politicienne, produit par Delon lui même et dirigé de main de maître par les iconiques Georges Lautner à la réalisation et Michel Audiard aux dialogues. Un film vif, alerte, sans temps morts, aux dialogues qui font mouche avec toujours une petite pointe d'ironie malgré le sujet sévère et l'action violente, un rythme parfait pour un scénario millimétré et précis déroulé parfaitement par Lautner et amenant Delon, héros embarqué malgré lui, dans une traque sans pitié. Détenant, contre le cours des choses, un dossier compremetrant sur nombre de politiciens, il sera pourchassé, traqué et verra tomber autour de lui les cadavres. Delon dans un film d'action mais pas dans un rôle de flic un peu stéréotypé, non un rôle bien plus subtil où il adopte le ton et l'attitude justes. Un film au délicieux parfum de ces polars d'antan qui du coup au lieu d'avoir vieilli est renforcé en authenticité. Et quel casting, avec les meilleurs en particuliers des seconds rôles du cinéma français, Daniel Ceccaldi, Maurice Ronet, Henri Vilorjeux, Jean Bouise, Klaus Kinski et tant d'autres sans oublier les rôles féminins avec Mireille Darc et Stéphane Audran excusez du peu et en apothéose la sublime Ornella Muti qui ne parlait même pas encore le français pour le tournage de ce film, elle rayonne de beauté et de mystère. Un grand et beau film, un de ceux qui peut justifier le nostalgique, c'était mieux avant. Mais rien ne sert de se retourner ce grand et beau film est une partie du patrimoine du cinéma français, profitons en...
un classique très classique du cinéma français des seventies et de Delon ! il y a tous les acteurs de l'époque, même François Chaumette qui fait une panouille ! c'estbavard et compliqué dans la simplicité Delon à les papiers, ils les veulent, ça dégomme, c'est Politique ! c'est pas plein soleil et c'est pas Monsieur Klein mais c'est pas honteux !
Un bon film policier à suspens, qui maintient l'attention du début à la fin, avec en plus une distribution exceptionnelle. Quelque pointe d'humour dans les dialogue d'Audiard
Excellent film de Lautner surement un des meilleurs avec "Les seins de glace" ou Delon occupe les avants poste. Le scénario est inspiré du roman éponyme de Jean Laborde, journaliste spécialiste des affaires criminelles à l’Aurore qui écrivait des romans sous plusieurs pseudonymes dont celui de Ralph Vallet. Les dialogues sont signés par Michel Audiard et les intermèdes musicaux sont de Philippe Sarde. Le souffle magique de Stan Getz donne cette ambiance très noire qui sied parfaitement à ce film.